Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
page 399 note 1. On peut remarquer, par exemple à propos d'un épisode particulier, l'attitude d'Yves envers Bertrade de Montfort, que K. Sprandel s'en tient au plan canonique où l'évêque de Chartres s'est sans doute placé lui-même, mais qu'on peut confronter avec le problème des relations familiales et conjugales, comme l'a fait J. Dhondt dans son piquant article « Sept femmes et un trio de rois » in Contributions à l'Histoire économique et sociale, t. III, 1964-5, pp. 66 et suiv., où l'auteur juge assez sévèrement « le zèle indiscret de ce bouillant pontife » qui semble se cramponner à une morale canonique quelque peu dépassée.
page 399 note 2. Ces pages consacrées à « Die Medizin als Gleichnis » rendent plus aigu le désir de posséder un bon travail sur les études médicales à Chartres aux xiB-xne siècles (cf. les remarques d'E. Jeauneau à propos de Guillaume de Conches physicus dans sa belle « Note sur l'École de Chartres » in Studi Medievali, 3e s., V, 2, 1964, pp. 31-2). J. Tbibalet, Histoire médicale de Chartres jusqu'au XIIe siècle, Paris 1936, ne peut être qu'un point de départ. On est un peu étonné du peu de place que l'école épiscopale de Chartres tient dans le livre de R. Sprandel. Un paragraphe, p. 13, indique bien que « gerade wâhrend des Pontifikats Ivos die grosse Tradition der chartreser Schulen des 12. Jahrhunderts begrùndet wurde », ce qui semble confirmer les vues de L. C. Mac Kinnev, Bishop Fulbert and Education at the School of Chartres, 1957, selon lequel l'importance de l'école chartraine est encore très limitée au début du xie siècle.
page 400 note 1. Études d'Histoire du Droit canonique dédiées à Gabriel le Bras, 2 vol., Paris, Sirey, 1965.
page 400 note 2. On n'oubliera pas de pénétrer dans ces Institutions par les Prolégomènes à l'Histoire du droit et des institutions de l'Église en Occident, Paris 1955, introduction indispensable.