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Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
En abordant les origines du communisme français, en développant avec vigueur et netteté une « conclusion qui risque de décevoir » (p. 869), à savoir que la naissance du communisme en France est le résultat d'un « double accident », Annie Kriegel savait sans doute qu'elle allait susciter des débats et que sa thèse (au plein et noble sens du mot) ne serait pas partout acceptée facilement.
Elle allait à l'encontre de convictions méthodologiques, puisque pour elle « l'événementiel, tout aveugle et gratuit qu'il soit, explique encore bien des choses auxquelles le « structurel » ne donne que des réponses artificielles et non convaincantes » (p. 865). Elle allait aussi contre une histoire « interne » au P. CF.
Annie Kriegel AUX origines du communisme français, 1914-1920. Contribution à l'histoire du mouvement ouvrier français. Paris-La Haye, Mouton et Co., 1964, 997 pages.
page 633 note 2. Éditions sociales, 1964, Paris, 774 pages.
page 633 note 3. Éditions sociales, Jean Fréville, Paris 1951, 160 pages
page 634 note 1. Voir les remarques de Mlle Chambelland, in Bévue Française de Science politique, juin 1966.
page 636 note 1. Max Gaixo, « Quelques aspects de la mentalité et du comportement ouvriers dans les usines de guerre (14-18) », in le Mouvement social, juillet-septembre 1968.
page 637 note 1. Paolo Spriano, Torino operaio nella grande guetta, et L'occupazione délie fabbriche (Einaudi, 1960 et 1964).
page 637 note 2. Spriano, Paolo, Storia del Partito comunista italiano, I, Da Bordiga a Gramsci, Einaudi, 1967.Google Scholar