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Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
L'Économie rhénane traverse au début du XIXe siècle une période décisive pour son développement, mais qui demeure mal connue, même des historiens allemands. La domination française bouleversa, sur les deux rives du Rhin, la structure économique, introduisant partout les idées de liberté, de concurrence et de grande entreprise, affranchissant les propriétés, le négoce et l'industrie de toute entrave administrative. Cette « libération intérieure » — qui fut avant tout libération des esprits —, l'effondrement du régime corporatif et des multiples barrières douanières, l'unification du marché au sein du grand Empire, suscitèrent un essor économique sans précédent, en dépit de la crise générale de l'économie napoléonienne ; multiplication des machines à vapeur, introduction de la fonte au coke et des laminoirs, recherches techniques, concentration des entreprises, accroissement des investissements : autant d'innovations qui marquent cette période complexe.
1. Les recherches bibliographiques sont assez malaisées, en raison de la dispersion des travaux ; cf. H. Costen, Rhein. Bibliographie, eine Zusammenstellung des Schrift-tums uber die Rheinprovinz bis… 1933 (Kôln, 1940), continué par la Rheinische Bibliographie in Jahrbuch der Arbeitsgemeinschaft der Rhein. Geschichtsverein, annuel (1934- 1937), puis Holztmann, W. et Ritter, G., Die deutsche Geschichtswissenschaft in der zweite Weltkrieg (1989-1945), Marburg (1951).Google Scholar Ajoutons H. Costen, Bibliogr. des Ruhrgebietes, dos Schrifttum ilber Wirstschaft u. Verwaltung (Essen, 1943, 2 vol.) et du même, Hundert Jahre deut. Wirtschaft in Fest und Denkschrift (Kôln, 1937) et pour la Westphalie : Bomer, A. et Degering, H., Westfàl. Bibliographie (Munster, 1982)Google Scholar et la Westfàlische Bibliographie (1945-1953) Dortmund (t. I, 1954). La bibliographie de la thèse de Pierre Benaerts (Les origines de la grande industrie allemande, 1933) demeure encore valable dans ses grandes lignes. Pour les archives, Ch. Schmidt, Les sources de l'histoire des provinces rhénanes, 1923, n'a pas été remplacé. Nous ne disposons pas de bonnes études d'économie industrielle rhénane, pour cette période. Les manuels d'histoire économique apportent bien peu de chose. A. Sabtorius von Walthershausen, Deut. Wirtsch. Gesch., 1815-1914 (1923), K. Brinckmann, Wirtsch.u. Sozial. Gesch. (1953) ; R. Koetzchke, Grûndzûge der neueren deut. Wirtsch. Gesch, (1923) ; [Hansen], Der Rheinprovinz (1815-1915), 1915 ; B. Kuske, Wirtschaftliche Entmicklung Westfalen (bis 18) (1943) et Rhein. Westf. Wirtsch. Gesch. seit Anfang des 19 J, tous ces ouvrages demeurent très généraux. Bien des archives publiques ou privées sont encore inexplorées. Sans doute les publications locales abondent-elles : d'importantes revues d'histoire locale existent depuis 1880 à Essen, Dûsseldorf, Berg, Aix. Cf. [Braubach] Festschrift zur 100 Jahre landesgesch. Bestrebungen und historischen Verein in Rheinland (1954). Les dissertations universitaires sont souvent très médiocres ; ouvrages de synthèse et travaux sérieux sont fort rares ; bien peu d'études d'ensemble ont été tentées, notamment sur certains points : les salaires et problèmes sociaux, les problèmes monétaires et bancaires et l'économie des forges. Pour notre période, outre P. Benaerts, ouvr. cité, on consultera en premier lieu Ch. Schmidt, Le grand duché de Berg (1908) ; W. Treue, Wirtschaftszustânde und Wirtschaftspolitik in Preussen (1937) et L. Kluitmann, Dos Kapitalverkehr in Ruhr (1923). On utilisera, parce que commode, le résumé de J . Wilden, Grûnder und Geslalter der Rhein-Ruhrindustrie, Skizze zum Gesch. des Unternehmertums (Dûsseldorf, 1951). Pour l'esprit d'entreprise, B. Kuske, Die allgem. gesch. Entwicklung des kapitalist. Wirtschaflswerden und ihren personlichen Krâfte in Westdeutsch., in Jahrbuch des Arbeitsgemein des Rhein-Gesch. verein, t. IV (1938), p. 1-26. Pour les archives d'entreprises, peu d'éléments (cf. C. Brinckmann, Zur wirtsch. Gesch. des deutsch. Unternehm. (1942) et Stahl u. Eisen, 1941 (pp. 153-164). Pour l'histoire des familles, on se servira de D. Kodmer, Deutsches Geschlechtbuch (Berg : t. 24 (1913), 35 (1922), 83 (1935), et H. C. Scheibler, Westdeutsche Ahnentafel (t. I, 1939).
1. Archives Nationales A F IV 1225 et 1860, à compléter par les Archives de Dtisseldorf (Grand-Duché de Berg, Mines et usines). Voir aussi, d'HéBOff De Villefosse, De la richesse minérale (3 volumes avec atlas), 1802, concernant en partie la Rhénanie — et son Vocabulaire pratique des mines et usines… en français et en allemand (Clausthal, 1808) manuscrit de la Bibliothèque de l'Ecole des Mines (Fol. Réserve 25). Ch. Schmidt avait vu les archives de la famille Héron de Villefosse.
1. Sur Stein et la bureaucratie des mines en Rhénanie, cf. A. M. Prym, Staatswirtschaft und Privatunternehmung in der Geschichte des Ruhrkohlengebietes (1950), et G. Jacobi, Der Steinkohlenbergbau in den Grafschaften Tecklenbourg und Lingen (jusqu'en 1806) (1909).
1. Voir l'important projet de décret sur les mines de la Sarre (1812), vraisemblablement inspiré, voire rédigé, par Héron de Villefosse, où l'on conclut à la nécessité d'appliquer le système des mines par actions à la Sarre (Arch. Nationales, F 14 1077) : « On y voit (à Essen) un grand nombre de concessions contiguës, bornées chacune à un petit espace superficiel et cependant peu de terrain bouleversé par les ouvrages au jour ; de vastes travaux intérieurs occupent un nombre considérable d'ouvriers, travaux coordonnés entre eux, exécutés avec la même régularité que si le tout formait une seule exploitation, et cependant ce produit de chaque mine y est partagé entre plus de cent actionnaires, véritables propriétaires, qui disposent à leur gré du domaine utile de leur action. Les officiers des mines du Gouvernement dirigent le tout, tant pour le compte du souverain que pour celui des actionnaires, et le dirigent invariablement suivant les règles de l'art. Chaque actionnaire d'une mine en gain reçoit, avec exactitude, tous les trimestres, la portion du bénéfice qui lui revient, après qu'on a fait face aux dépenses de l'exploitation et que, par des retenues modiques et sagement ménagées, on s'est prépare des ressources pour le cas d'accidents imprévus et des moyens de secours pour les mineurs infirmes, leurs veuves ou leurs enfants orphelins. Pour les mines en perte, au contraire, chaque actionnaire, conservant l'espérance d'un bénéfice prochain, fournit avec constance un modique appel de fonds qui lui est fait tous les trois mois et qui ne peut déranger sa fortune. Le Gouvernement consacre une portion du produit de ses droits ainsi que des sommes mises en réserve sur les bénéfices des mines en gain, à soutenir, par des prêts aux différentes compagnies, les mines en perte qui peuvent redevenir productives et dont l'activité est toujours une source derichesse pour l'Etat. Le souverain ne retire donc un produit pécuniaire de l'ensemble que lorsque cet ensemble prospère tandis que le sort de chaque action dépend de la seule mine à laquelle il est attaché. Les chances de l'actionnaire varient entre une perte modique et un gain raisonnable ; mais les chances de perte sont affaiblies autant que possible par la sagesse du mode d'administration et d'exploitation : de sorte que les mines, indépendamment des moyens de travail et d'aisance qu'elles procurent à la nombreuse population journellement occupée à les exploiter, entretiennent encore, au profit de l'industrie, du commerce et du fisc, une circulation intérieure et des exportations au dehors qui ne tarissent jamais. »
1. Rappelons pour mémoire l'importance des houillères du bassin d'Aix-Diiren : en 1803, 400 hommes travaillent à Bardenberg, 100 à Eschweiler. Depuis 1793, fonctionne à Aix une pompe à feu : « il est à regretter qu'étant trop compliquée elle ne puisse être déplacée ni dirigée à volonté ». Les extracteurs partiels se sont multipliés depuis la Révolution : dès 1800, Englerth, fermier de la mine — qui est propriété de la République — demande la concession d'Eschweiler : le préfet hésite à l'accorder en raison du véritable monopole dont dispose Englerth et des plaintes des acheteurs. Un grand nombre de petites entreprises métallurgiques — laiton et quincaillerie — de la région de Stolberg et Dûren utilisent la houille d'Eschweiler. Englerth subit une très forte concurrence de la part des houillères de Liège ; avant la réunion à la France, les fabriques de Stolberg s'approvisionnaient à Ruhrort, quoique le charbon de la Ruhr y soit de qualité bien inférieure à celui de Liège. Les mines de houille participèrent à la prospérité de la rive gauche et les hauts prix permirent des investissement importants. Cf. A. J . Dobsch, Statistique du département de la Roer (Cologne, 1804), p . 134- 138 ; Golbéry, Considérations sur le département de la Roer (1810) ; Beschreioung des Bergreoier Dûren (Bonn, 1902) ; O. Stegemann, Der Eschweiler Bergverein und seine Urgeschichte, Festschrift (1911), p. 18-38.
2. C'est tout le problème de l'émigration bergoise qu'il faudrait aborder. Voir principalement H. von Hah, « Quellen zur rheinischen Auswanderungforschung in den Staatsarchiven Koblenz und Dûsseldorf », in Rheinische Vierteljahrsblâtter (1988, p. 815-822 ; cf. également ibid., 1986, p. 295 et suiv.) ; K. Hartnack, Ein Beitrag sur Geschichte der Bergischen Auswanderung nach Nordamerika, ibid, 1930 (p. 150-212).
3. L'introduction du wagon date de 1807 (cf. Zeche Langenbrache in ihrer Entstehung und Entwicklung (1722-1922), Essen (1922).
1. On ne trouve point de machine à vapeur avant 1800 (sauf à Werden où en avait été établi une en 1750, mais sans succès), en dépit de l'exemple silésien et de l'intérêt de Stein, (qui en 1786-1787 avait voyagé en Angleterre) — Sur Dinnendahl, voir son autobiographie, publiée par Conrad Matchoss, Beitrâge zur Geschichte… Essen (1905), p. 3-52, et une notice du même, in Rhein. Westf. Wirtsch. Biographie 1932 (p. 857-372), ainsi que H. Spethmann Neue Ergebnisse der Dinnendahl-Forschung (14 p. multigraphié, 1942), qui souligne les points obscurs : les défauts des premières machines, le financement par L. von Fûrstemberg et par L. von Romberg (intéressé à la mine Vollmondzeche).
1. Archives Nationales, A F IV 1835.
2. Etat pour 1810 des salaires dus (en thalers) : pour machine pour extraction à vapeur District Basse-Hoerde 446 10.800 — Haute-Hoerde 1.231 17.000 — Essen 1.890 11.100 — Haute-Ruhr 1.830 14.500 4.897 53.400
3. Voir notre article à paraître sur la Métallurgie
1. Détail dans Wiebeking, , Seitrâge ZUT kurpfalzischen Staatengeschichte∼wm J. 1742 bis 1792 (Heidelberg 1793).Google Scholar
2. Nous n'entrerons pas dans le détail des statistiques qui nous sont parvenues. Le rapport Héron de Villefosse recense dans les douze districts miniers (Haute et Basse Wetter, Haut et Bas Blanckerstein, Haute et Basse Hoerde, Essen, Haute Ruhr, Rellingshausen, Heising et Werden) 181 mines qui produisent 558.000 t. ; les dépenses sont de 505.000 thalers, les recettes de 628.000 ; le bénéfice atteint presque 20 % du prix de vente ; 268.000 thalers sont distribués en salaires dont 174.000 pour l'arrachement du charbon, 42.000 pour les travaux neufs, 24.000 pour les galeries d'écoulement, 22.000 pour les employés ; les salaires dus pour extraction représentent ainsi 7 % en moyenne de la valeur de la production.
3. Arch. Dùsseldorf, Grand-Duché de Berg, Statistik, n° 4269. Sur la navigation de la Ruhr, cf. F. Th. Cramer, Gewerbe, Handel, und Verkehrwesen zu Mulheim a. Ruhr, in Jahrbuch der Dûsseldorfer Geschichtsverein (1908-1909), p. 1-100 ; R. Schoixeb, VerkehrverhMtnisse und Handel in den Herzogthum Julich und Berg, ibid, 1918 (1-64) ; P. Neubaur, Mathias Stinnes (1911). Courants commerciaux de 1796 à 1801 : les houillères de la Mark exportent 595 000 gânger, dont 865 000 vers la Hollande et 187 000 vers Clèves, — Essen-Werden 657 000 gânger, dont 166 000 vers la Hollande et 491 000 en amont du Rhin : la répartition des zones est fort nette. La Hollande achète 531 000 gânger sur 1 153 000 exportés.
1. Arch Dilsseldorf, Grand-Duché de Berg, Handel u. Gewerbe 26. Une note de 1811 donne une exportation de 700 à 800 000 quintaux valant 2 600 000 fr. : de ce Chiffre il faut déduire les impôts et droits du souverain (600 000 fr.). Le bénéfice des sociétés exploitantes n'est que de 200 000 fr. alors que celui des maisons de commerce de la Ruhr est de 150 000 fr. et de celles de Mûlheim de 350 000 fr. (soit au total 20 % du prix de vente). Il reste 1 300 000 fr. en salaires de mineurs, bateliers, etc…
2. Beaucoup de maisons de commerce de charbon (Les Haniel par ex.) faisaient en même temps le commerce des denrées coloniales et travaillaient comme des banques. Sur le problème monétaire, cf. infra, Métallurgie.
3. Nous ne pouvons entrer dans le détail des variations annuelles de la production et du débit : les statistiques sont peu sûres, les séries de chiffres rarement homogènes, on trouvera dans Reuss, Mittheilungen aus der Geschichte des Kgl. Oberbergenites zu Dortmund und der Niederrheinisch. - Westfâlichen Bergbaues (1892) les éléments d'une statistique globale (1792-1830) : nombre de mines, produit, valeur du produit, débouché, nombre d'ouvriers, etc… A. von Waldthause (Sàlzer und Neuackzeche, ouvr. cité) donne des bilans intéressants des raines de Rotterbanck, Herrenbank et Dreckbank pour la période 1803-1811 : le produit net est souvent considérable ; ainsi à Herrenbanck 51 % de la valeur du débit en 1806, 43 % en 1807, 33 % en 1808. Le produit de Salzer et Neuack est de 133 000 thalers de 1803 à 1811, soit 35 % de la valeur de la houille. On conçoit dès lors le mécanisme de la formation des capitaux et les grandes possibilités de réinvestissement des bénéfices, surtout en 1805- 1808, compte tenu de la tutelle administrative qui limite les dividendes : l'accroissement des profits de 1808 à 1809 a été plus considérable que celui de la production. Il a permis de financer l'équipement des mines entre 1805 et 1808. La valeur des parts (Kuxe) nous renseigne sur cette montée des profits : en 1809 le Kuxe valait 1 350 marks, en 1811 : 2 550 ; il retombe à 1 226 en 1813. Cette hausse du Kuxe vientelle de transferts de capitaux commerciaux venus se placer dans les mines, de l'anticipation d'une prospérité future (lors du retour à la paix) ou d'un mouvement purement spéculatif ? Il semble bien qu'en période de crise générale les mines aient passé pour un placement très rentable.
1. L'évolution sur la rive gauche—maintenant réunie à la Prusse —est plus complexe en raison de la crise de l'industrie métallurgique (cf. infra), de l'impossibilité d'exporter la houille en Belgique, de la concurrence du charbon de Liège et de celui de la Sarre, de qualité supérieure et de prix plus faible (5 marks la tonne à Aix-la-Chapelle contre 6-7 marks). La production ne retrouve le niveau de 1816 qu'en 1822, puis retombe de 1823 à 1826 tandis que les mines se concentrent (39 mines en 1823, 27 en 1820 dans l'Oberbergamt de Bonn).
2. Dobbs avait travaillé chez Cockerill et voyagé en Angleterre avec Frédéric Rémy (1824).
3. Voir Erinnerungschrift zum 12S, Jahre Bestehen de» GtUe Hoffnungshûtte Dampferdermaschinenbau, Dortmund (1049).
1. Sur Harkort, voir infra. La modernisation de l'industrie textile est assurément un des domaines les plus mal connus : il semble que cette industrie ait été fort arriérée (cf. P. Benaerts, ouvr. cit.).
2. Voir l'étude importante de Hans Spethmann, « Die Anfange der ruhrlandischen Koksindustrie », in Beitr. zum Gesch von Stadt und Stift Essen, t. 62 (1947), p. 34-82.
3. Voir W. Berdkow, F. Krupp (1981).
4. Voir P. Neubaub, Mathias Stinnes und sein Haus… (1809-1908), 1911.
1. Cf. A. von Waldthausen, Sdlzer und Neuackzeche, ouvr. cit., p. 94.
2. Cf. P. Mentzike, Dusseldorfer Industrieplâne in den Anfângen der preussischen Herrschaft in Dusseldorfer Jahrbuch (1925-1926), p. 57-73.
3. Les prix du charbon, estime-t-il, sont trop élevés à cause des mauvaises communications. Pour lui-même Harkort construisit un petit chemin de fer suivant le système Palmes.
4. Récit des débuts des chemins de fer dans Waldeck, , Die Entmicklung der Bergtnark. Eisenbahnen, Archivfur Eisenbahnen (1910) Sonderabdruck, p. 9–17.Google Scholar
1. A. von Waldthausen, ouvr. cit.
2. Voir P. Nkubaur, ouvr. cit.
3. En 1824, Stinnes obtient un prêt hypothécaire de la banque Schaffhausen sur sa part de la mine Schwarzer Adler.
1. Wickelhaus Sùhne (Elberfeld) 1794-1934 (Festschrift) en donne un excellent exemple.
2. Sur la famille Haniel, H. Spethmann, Die Haniel in Ruhrort bis zu den Befreiungskrieg (1757-1815), Essen (1942-1944, multigraphié), et A. Haniel, ZUT Gesch. der Familie Haniel (1913).
3. Il est difficile de se fier aux statistiques de cette époque, car entre 1814 et 1825 les circonscriptions administratives ont parfois changé, cf. Reuss, ouvr. cit.