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Luttes de factions et intérêts économiques à Marseille de 1598 à 1618

Published online by Cambridge University Press:  25 May 2018

René Pillorget*
Affiliation:
Université de Tours

Extract

Reconstituer, à partir des minutes notariales, et à l'aide de moyens mécanographiques la structure sociale d'une communauté d'habitants de la France moderne constitue, même lorsqu'il ne s'agit que d'une localité d'importance moyenne, une tâche longue et difficile. Lorsqu'il s'agit d'une grande ville, elle doit être le fait d'une équipe entraînée au dépouillement systématique des sources. Mais il est également possible pour l'historien travaillant seul de discerner les traits essentiels de la structure sociale d'une grande cité en utilisant un moyen d'investigation plus rapide : l'étude des troubles et des mouvements insurrectionnels de toutes sortes dont elle s'est trouvée le théâtre au cours d'un groupe d'années. De même qu'un organisme révèle certaines particularités de sa constitution à travers les maladies qui l'affectent ou les crises qui le secouent, ainsi l'étude des luttes intestines et des incidents divers qui ont agité une ville peut être révélatrice de l'importance relative des différents groupes sociaux qui composent sa population, de leur psychologie et de leurs rapports.

Type
Les Domaines de L'Histoire
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1972

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References

1. Nous avons été incité à cette recherche par M. Roland Mousnier, et nous en développons les résultats dans une thèse de doctorat d'État actuellement en voie d'achèvement : Mouvements insurrectionnels et structure sociale en Provence de 1596 à 1715.

Un excellent exemple d'étude de la structure sociale d'une ville de la France moderne, à partir des minutes notariales et à l'aide de moyens mécanographiques, est fournie par la thèse de Marcel Couturier, Recherches sur les structures sociales à Châteaudun 1525-1789 (Paris, E.P.H.E., 6° section, S.E.V.P.E.N., 1969, 296 pp.).

2. Antoine de Ruffi, Histoire de la ville de Marseille (Marseille, 1642, 459 pp.) se contente de quelques allusions. On n'en trouve même pas l'équivalent dans Honoré Bouche, La chorographie de la Provence (Aix, 1674, 2 vol.). Et les histoires de Marseille ou de la Provence publiées postérieurement sont pratiquement muettes en ce qui concerne la période 1598-1618.

La thèse d'Adolphe CréMieux, Marseille et la royauté pendant la minorité de Louis XIV (Paris, 1917, XXII, 894 pp.) est utile à bien des égards pour l'étude des décennies antérieures, en particulier pour la connaissance des institutions marseillaises. Pour la période qu'elle étudie, elle est à quelques pages près, strictement événementielle et politique.

Concernant la vie économique, on peut avoir recours au tome IV de l'Histoire du commerce de Marseille (Paris, 1954. 683 pp.) où la période 1599-1660 est traitée par Louis Bergasse.

La seule source imprimée utile pour l'histoire des troubles de Marseille de 1598 à 1618 est constituée par l'ensemble des lettres de Guillaume Du Vair qui ont pu être publiées, dans l'appendice de l'ouvrage de Sapey (C.A.), Études biographiques pour servir à l'histoire de l'ancienne magistrature française. Guillaume Du Vair. Antoine Le Maître (Paris, 1858, XXII, 496 pp.) et dans le recueil de Tamizey DE Larroque (Ph.), Lettres inédites de Guillaume Du Vair (Paris, 1873, 78 pp.).

3. Bibliothèque nationale, fonds Dupuy 64 fol. 145-146.

4. Sur cette période dramatique de l'histoire de Marseille et sur ses incidences internationales, cf. la thèse de M. Fernand Braudel, La Méditerranée et le monde méditerranéen à l'époque de Philippe II (Paris, 1949, 1160 pp.) en particulier pp. 1059-1066.

5. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, B 3659 (non folioté; aux dates des.

6, 7 et 11 juin, 8 octobre, 4 novembre 1598). Bibliothèque Méjanes (Aix-en-Provence) manuscrit 970 (non folioté; aux dates des 5, 6, 7 et 11 juin, 1 e r au 8 octobre, 5 et 6 novembre 1598). B.N., ms français 23.195 fol. 417; fonds Dupuy 802 fol. 39 bis.

6. Archives communales de Marseille, BB 57 fol. 115 V-116.

7. B.N., ms frs 16.656 fol. 19.

8. A.C. Marseille, BB 58 fol. 110.

9. B.N., fonds Clairambault 360 fol. 143.

10. Ministère des Affaires étrangères. Mémoires et documents, fonds France, 1700 fol. 135.

11. Ibid.. fol. 91.

12. B.N., msfrs 15.577 fol. 178.

13. Ruffi, op. cit., p. 446. B.N., Dupuy 64 fol. 131 ; 155 fol. 46, 48 ss.

14. B. Méjanes, ms 776 fol. 235, 238 ss. Archives nationales, U 785 fol. 143 et U 804 (non folioté). B.N., ms frs 4003 fol. 234 ss ; 4020 fol. 146 v°-153 v° et 242-248 ; 23.198 fol. 503 et 505.

15. B.N., ms frs 23.198 fol. 354 et 355.

16. B.N., ms frs 23.196 fol. 105.

17. B.N., ms frs 23.198 fol. 190 v°.

18. B.N., Dupuy 64 fol. 141-142 et msfrs 15.577 fol. 179.

19. A.C., BB 58 fol. 337-338. B.N., ms frs 23.196 fol. 427 v°.

20. B.N., ms frs 23.196 fol. 305 v°.

21. B.N., ms frs 23.198 fol. 156 V et Dupuy, 64 fol. 145.

22. Ibid., fol. 173.

23. B.N., ms frs 23.196 fol. 362, 377, 379 et 393. Lettres inédites de Guillaume Du Vair, p. 36.

24. B.N., 23.198 fol. 179.

25. « La disette est plus grave qu'elle ne paroit à cause de la faute d'argent que le peuple a » (B.N., 23.196 fol. 305 v°). Cf. A.D., Bouches-du-Rhône, C 1823 (pièce du 26 juillet 1603; article du cahier présenté au roi pour faire fabriquer de la petite monnaie en Provence).

26. B.N., 23.196 fol. 352. Texte de l'ordonnance du 24 mai 1601 in Fontanon, les édits et ordonnances des Rois de France (Paris, 1611, 4 volumes). Il, pp. 225-226; texte de l'édit de Montceaux, ibid.. p. 228.

27. A.C., BB 58 fol. 132 v°; 308. Sur les exigences de Cauvet, ibid., fol. 197 et Archives nationales, E 1 B fol. 48 v°.

28. BB 58 fol. 199; 202 v°.

29. Ibid.. fol. 162 v°.

30. Ibid., fol. 288.

31. B.N., Dupuy, 64 fol. 135.

32. Ibid., fol. 143; lettre publiée par Sapey, op. cit., pp. 412-413.

33. BB 58 fol. 318 V-319.

34. B.N., 23.197 fol. 338-339; lettre publiée in Lettres inédites, p. 55.

35. B.N., Dupuy 64 fol. 143.

36. BB 58 fol. 319 ss.

37. Lettres inédites, p. 54.

38. B.N., Dupuy, fol. 143 v°. Sapey, p. 413.

39. B.N., 23.197 fol. 339. Lettres inédites, p. 55.

40. Archives nationales, E 5 B fol. 337; E 12 A fol. 209.

41. BB 58 fol. 342 v° et 357. B.N., ms frs 15.899 fol. 611 et 23.197 fol. 302 et 502-503.

42. BB 58 fol. 376 v° et 378.

43. B.N., Dupuy, 64 fol. 145-146 et ms frs 23.198 fol. 150 et 156 v°.

44. BB 58 fol. 417 et 423.

45. B.N., 23.196 fol. 53 et 23.198 fol. 305 et 341.

46. BB 58 fol. 435.

47. B.N., 20.651 fol. 111. A.E., Mémoires et documents, France, 1700 fol. 77.

48. B.N., 23.198 fol. 485; 15.899 fol. 617. A.E., France, 1700 fol. 75.

49. A.C., AA 122 (liasse).

50. A.N., E 9 C fol. 99 ; E 10 A fol. 207 ; E 10 B fol. 184. B. N., 16.656 fol. 43-44.

51. B.N., 16.656 fol. 15.

52. A.E., France, 1700 fol. 91-92. Le registre BB 59 des Archives communales est muet au sujet de ces émeutes.

53. « L'extresme danger où ceste-ville-là est… » (B.N., 15.579 fol. 54).

54. A.E., France, 1700 fol. 109 v° : « …s'il y avoit ici une compagnie de juges sévères, tout le monde trembleroit… » Cf. B.N., 16.656 fol. 16. Et l'on pourrait multiplier les citations.

55. Pierre-Joseph de Haitze, Histoire de la ville d'Aix (Aix, 1886-1891, 5 volumes) t. IV, p. 38 (ouvrage du XVIIe siècle, imprimé au XIXe). B. Méjanes, ms 936 (non paginé; à la date du 1 e r janvier 1607).

56. A.E., Fr., 1700 fol. 102 : « …ce sont accidens ordinaires aux villes remplies de divisions et de factions comme Marseille, desquels il ne faut point appréhender de danger pour Testât de la ville… »

57. B.N., 16.656 fol. 15-21 et 55-56.

58. A.C., BB 59 fol. 45 v°.

59. Ibid., fol. 93 ss…

60. A.E., Fr., 1700 fol. 130-135.

61. Ibid., fol. 115-118, 122 v°, 126.

62. Ibid.. fol. 135.

63. A.N., E 110 A fol. 245. Fontanon, op. cit., I, pp. 369-370 ; IV, pp. 648-649, 860.

64. B.N., msfrs 15.899 fol. 619. A.N., E 19 B fol. 345. A.C., BB 59 fol. 132-133,137 v°.

65. BB 59 fol. 130 v°-133. CRÉMIEUX, op. cit., pp. 77-78, 109.

66. A.E., Fr., 1700, fol. 135-136. BB 59 fol. 269.

67. A.E., Fr., 1700 fol. 151.

68. Ibid.. fol. 140 et 143.

69. BB 59 fol. 289 v°.

70. Ibid.. fol. 284 v°.

71. Ibid.. fol. 288.

72. A.E., Fr., 1700 fol. 148. « L'esmotion… avoit esté complotée dès le jour auparavant incontinent après l'arrivée du courrier du Roy ».

73. BB 59 fol. 288 v°.

74. Ibid., fol. 118. A.E., Fr., 148 V .

75. BB 59 fol. 288.

76. A.E., Fr.. 1700 fol. 148.

77. Ibid., fol. 263 v°.

78. BB 59 fol. 59, 288 v».

79. A.C., FF 29 (liasse; « Compulsoire pour le règlement… ». Guillaume Du Vair parle d'un « assassinat » commis dès le début de l'émeute, cf. A.E., Fr.. 1700 fol. 263 v°.

80. BB 59 fol. 289-290.

81. Ibid., fol. 291.

82. Dès le 3 décembre. Cf. BB 59 fol. 299 v° ainsi que A.E., 1700 fol. 148.

83. B.N., Clairambault, 361 fol. 159.

84. Ibid.; également A.E., Fr., 1700 fol. 155 et 158. B. Méjanes ms 950 (à la date du 15 mars 1610).

85. B.N., ms 15.580 fol. 27.

86. A.E., 1700 fol. 159 et 161.

87. Ibid.. fol. 168, 171, 173, 175, 177, 179.

88. A.C., FF 29; BB 244 (pièce du 19 octobre 1610). A.D., Bouches-du-Rhône, B 3343 fol. 1365-1371.

89. BB 59 fol. 391.

90. B.N., 15.580 fol. 225.

91. B. Méjanes, ms 929, p. 16.

92. B.N., 20.559 fol. 22 v°, 27.

93. BB 59 fol. 395 et B B 60 fol. 29 et 103. A.E., Fr., 1700 fol. 208. B.N., 15.580 fol. 225 v°.

94. BB 60 fol. 189-190.

95. BB 61 fol. 55 v°-56 (ferme des 150 000 écus imposés sur le négoce). A.D., Bouches-du- Rhône, B 2.721 (à la date du 24 mars 1616; ferme de la taxe imposée sur les biens immeubles). B. Méjanes, ms 929, p. 16.

96. B.N., 20.559 fol. 27-28.

97. Ibid., fol. 107-108.

98. Ibid., fol.27.

99. Certains ont réellement payé de leur personne : ainsi César de Villages, qui a. en 1590, tenté de replacer la ville sous l'autorité royale, et qui en a été expulsé. Cf. A.N., E11 B fol. 396.

100. Artefeuil, Histoire héroïque et universelle de la noblesse de Provence (Avignon, 1757, 3 volumes) 1.1, p. 112. Nicolas de Bausset a été pourvu de l'office de lieutenant de sénéchal au siège de Marseille en considération des efforts qu'il avait faits pour « réduire la ville… à l'obéissance du roi ».

101. B.N., Cabinet des titres. Carrés d'Hozier 618, fol. 339. Lettre concernant la fidélité de Léon de Valbelle.

102. Artefeuil, II, p. 75. Ayant abattu Casaulx, Pierre Bayon, originaire de Calvi, a été anobli ainsi que ses deux frères, et comblé de récompenses; il est mort en 1597, et son frère, après lui, devient viguier de Marseille.

103. Artefeuil, II, p. 13. B. N., Cabinet des titres. Dossiers bleus, 361 fol. 2 et 3. Lettre d'Henri IV accordant à Pierre d'Hostagier, écuyer, le droit de porter une fleur de lis dans ses armes, pour prix des services rendus.

104. B.N., Cabinet des titres. Dossiers bleus, 662 fol. 21.

105. Parmi les hommes qui ont joué un rôle important dans la vie politique marseillaise durant la période immédiatement postérieure à la guerre civile, un seul a un parent qui se soit sérieusement compromis avec Casaulx, et encore était-ce au début de la dictature de ce dernier : Jean-Baptiste Cauvet, sieur et baron de Trets, dont l'oncle, Jean Cauvet baron de Montriblond, a accepté d'être consul en 1591.

106. A.E., Fr., 1700 fol. 92.

107. B.N., Cabinet des titres. Dossiers bleus, 671 fol. 2 v ° ; Cabinet d'Hozier, 108 fol. 2.

108. A.E., Fr., 1700 fol. 91 v°.

109. B.N., 20.559 fol. 27.

110. B.N., 23.197 fol. 338; texte publié in Lettres inédites, p. 54.

111. Ruffi, op. cit., p. 450.

112. D'après le ms frs 32.606 de la B.N., fol. 274 v° et ss, les Cabre parvinrent 7 fois au consulat au cours du XVIe siècle, les Paule 6 fois, les Lenche 2 fois, ainsi que les Candolle et les Villages; et les Valbelles une seule fois. Mais on lit également sur cette liste consulaire les noms de familles, qui au début du XVIIe siècle, appartiennent, dans leur ensemble, au parti « contraire au sieur de Roquevaire » : 9 fois celui d'Albertas, 5 fois celui de Vento, 4 fois celui de Bausset, une fois seulement ceux d'Hostagier et de Cauvet.

113. Artefeuil, I, p. 261 et II, p. 75.

114. B.N., Carrés d'Hozier, 380 fol. 83.

115. B.N., Pièces originales, 920 fol. 2-5. En 1678, la famille fut remise à la taille et d'Hozier signale (fol. 5,14) les pièces fausses qu'elle produisit lors de l'enquête. C'était Antoine de Foresta, sieur et baron de Trets, qui avait vendu une portion de la baronnie de Trets aux Cauvet le 28 mai 1597, pour 23 000 écus. (B.N., Carrés d'Hozier, 212 fol. 214). Les Cauvet étaient d'origine marchande. Au XVIe siècle, ils « trafiquèrent en marchandises et acquirent divers biens en Provence, en Bresse et dans le Lyonnais ». En 1597, les deux frères Martin et Jean s'étaient partagés, dit-on, 400 000 écus de biens. Jean, le père de Jean-Baptiste avait épousé la fille d'un marchand de Marseille nommé Claude Monier, cf. B.N., Cabinet d'Hozier, 108, fol. 2.

116. Artefeuil, I, p. 294; II, p. 498.

117. Ibid.. p. 207.

118. Moreri, Le grand dictionnaire… (Paris, 1759) t. X, p. 417. B.N., Cabinet des titres. Dossiers bleus, 654, p. 61.

119. B.N., Cabinet des titres. Pièces originales, 1197 fol. 19 v°.

120. Artefeuil, I, p. 26.

121. Labande (L. H.), Les Doria de France. Provence, Avignon et Comté Venaissin, Bretagne, Ile-de-France et Picardie. Études historiques et généalogiques. (Paris, 1899, XVI, 360 pp.) p. 95.

122. B.N., Pièces originales 1197 fol. 19 v°. La soeur de Jean-Baptiste, baron de Trets et de Marignane, prénommée Marquise, avait épousé Christophe de Foresta, fils de Jean-Augustin, Premier président au Parlement. Cf. Cabinet d'Hozier, 108 fol. 2.

123. B.N., Pièces originales, 1197 fol. 14. Pierre d'Hostagier marie sa fille Anne à Antoine de Foresta, sieur de Collongues. Cf. Dossiers bleus, 361 fol. 5; Cabinet d'Hozier, 192 fol. 8; Carrés d'Hozier, 342 fol. 340.

124. B.N., Cabinet des titres. Pièces originales, 1197 fol. 14.

125. B.N., Dossiers bleus, 662 fol. 21. Artefeuil, II, p. 487.

126. Antoine de Foresta avait épousé Anne d'Hostagier, fille d'Elisabeth de Vento, ellemême épouse de Pierre d'Hostagier, sieur de la Grande Bastide, et soeur de Marc-Antoine de Vento, sieur des Pennes. Cf. B.N., Pièces originales, 1197 fol. 14 et Dossiers bleus, 662 fol. 21 et 361 fol. 5.

127. Artefeuil, I, p. 207. B.N., Dossiers bleus, 157 fol. 16.

128. Artefeuil, I, p. 26.

129. B.N., Pièces originales 1197 fol. 20 v°. François de Foresta, sieur de Rougiès et frère du Juge du Palais, avait épousé Marthe de Glandèves, fille de Gaspard.

130. Demoiselle Françoise d'Hostagier avait épousé en 1597 Théocrènes de Glandèves, sieur de Cuges. Cf. Artefeuil, II, p. 14. B.N., Dossiers bleus, 361 fol. 5; Cabinet d'Hozier, 192 fol. 2, 3, 8.

131. Antoine-Nicolas de Vento avait épousé en 1584, Catherine-Cassandre de Glandèves Cf. Artefeuil, I, p. 26. En 1596, il s'était remarié avec Marguerite de Riquetti, fille de Jean- Baptiste de Riquetti, sieur de Mirabeau, et de Marguerite de Glandèves.

132. On lit leur nom 11 fois sur les listes consulaires, de 1502 à 1573. Cf. B.N., ms frs 32.606 fol. 274 ss.

133. Jean de Cabre, Premier consul en 1570, avait épousé Anne de Montceaux, dont la mère était une Forbin.

134. B.N., Cabinet d'Hozier, 210 fol. 2. Désirée de Lenche, dame de Gardanne, soeur d'Antoine, de Thomas et de Marie de Lenche, avait épousé Jean-Baptiste de Forbin.

135. B.N., Cabinet des titres. Pièces originales, 1197 fol. 21 ; Cabinet d'Hozier, 145 fol. 2 v°. François de Foresta, fils du juge du Palais, épousa Éléonore de Forbin.

136. Artefeuil, I, p. 407. Une alliance est signalée dès 1513. Par ailleurs, en 1592, Gaspard de Forbin, sieur de La Barben et d'Éguilles, épousa une Sade, comme Cabre de Roquevaire lui-même en 1576. Cf. B.N., Dossiers bleus, 593 fol. 13 v° : Claire de Sade épousa Louis de Cabre; fol. 25 v° : Gaspard de La Barben épousa Marguerite de Sade. Ces deux jeunes filles étaient cousines.

137. Artefeuil, I, p. 294. Jean-Baptiste de Cauvet maria sa fille Désirée à Bernard de Forbin, seigneur de Solliès, gouverneur de Toulon en 1619. Cf. B.N., Cabinet d'Hozier, 108 fol. 2.

138. Artefeuil, I, pp. 324-325. Labande, op. cit., pp. 90 ss.

139. Pierre d'Hostagier maria en 1604 son fils à Diane d'Arcussia, fille de Charles, sieur d'Esparron, et de Marguerite de Forbin. Cf. B.N., Dossiers bleus, 361 fol. 5.

140. A.E., Fr., 1700, fol. 151.

141. Balthasar de Clapiers-Collongues, Chronologie des officiers des Cours Souveraines de Provence, publiée et annotée par le marquis de Boisgelin (Aix-en-Provence, 1909, XX, 432 pp.) p. 195. Artefeuil, p. 208.

142. Clapiers-Collongues, op. cit., p. 195.

143. Ibid., p. 16.

144. Artefeuil, I, p. 207. Clapiers-Collongues, pp. 79, 88, 162.

145. Artefeuil, I, p. 208 (contrat du 18 juin 1609).

146. A.E., Fr., 1700 fol. 155.

147. Ibid., fol. 151 v°.

148. Clapiers-Collongues, pp. 72-73.

149. A.E., Fr., 1700 fol. 151 v°.

150. Ibid.. et Clapiers-Collongues, p. 223.

151. Labande, op. cit., pp. 102-103. Clapiers-Collongues, p. 231.

152. Clapiers-Collongues, p. 17.

153. Ibid., p. 202.

154. Artefeuil, I, p. 294. Clapiers-Collongues, p. 78; il fut reçu en juin 1609.

155. B.N., Carrés d'Hozier, 618 fol. 340 et 654, fol. 61.

156. Ainsi La Cépède, président à la Chambre des Comptes:«…il y possède le plus beau de ses commodités ». Ainsi les frères de Monier. Cf. A.E., Fr., 1700 fol. 151 v°.

157. Sapey, p. 413. B.N., Dupuy, 64 fol. 143 v°.

158. B.N., 15.579 fol. 53.

159. B.N., 16.656 fol. 18 v°. Cf. ms fr 23.198 fol. 53 : « …ceux qui empeschent le payement des debtes, et avec ce prétexte gouvernent les humeurs du peuple… »

160. B.N., 23.197 fol. 478.

161. BB 58 fol. 434.

162. B.N., 16.656 fol. 56.

163. B.N., 23.197 fol. 478.

164. B.N., 16.656 fol. 55.

165. BB 58 fol. 197. A.N., E 1 B fol. 48 v°.

166. BB 58 fol. 385 V-386. B.N., 23.196 fol. 108 et 23.198 fol. 105. A.N., E 8 B fol. 30; E 14 B fol. 280; E 19 B fol. 215. Le viguier est une sorte d'arbitre entre les partis, analogue au podestat des villes italiennes, un magistrat étranger à la ville, choisi par les citoyens tant que la ville avait été indépendante, désigné par le comte de Provence quand celui-ci devient seigneur de Marseille, puis par le roi.

167. BB 59 fol. 155. B.N., Dossiers bleus, 662 fol. 21 v ° ; Carrés d'Hozier, 540 fol. 62.

168. Artefeuil, I, pp. 207-208. Moreri, op. cit.,X.p. 417. B.N., Dossiers bleus, 662 fol. 61.

169. Artefeuil, I, pp. 207-208. B.N., Pièces originales, 1197 fol. 21 ; Cabinet d'Hozier.

334 fol. 5 ; et 210 fol. 3 ; Carrés d'Hozier, 210 fol. 3.

170. Les Foresta se sont alliés aux Cabanes pour la première fois un demi-siècle auparavant, cf. B.N., Pièces originales, 1197 fol. 14. Sur l'alliance des Cabanes et des Candolle, cf. Dossiers bleus, 662 fol. 5.

171. B.N., Carrés d'Hozier, 540 fol. 54.

172. Ibld.. 628 fol. 287.

173. B.N., Carrés d'Hozier, 662 fol. 21 ; Cabinet d'Hozier, 108 fol. 2.

174. Artefeuil, “ p., 487.

175. B.N., 23.197 fol. 302; Cabinet des titres. Carrés d'Hozier, 70 fol. 70.

176. B.N., 23.198 fol. 341 et 16.656 fol. 55-56.

177. BB 59 fol. 288.

178. L'oncle de Marc-Antoine de Vento, Christophe de Vento, était consul de la nation française à Alexandrie. Cf. B.N., Carrés d'Hozier, 628 fol. 287 ; cf. également A.N., E16 B fol. 103.

179. Nicolas de Bausset oncle du lieutenant de la sénéchaussée, était capitaine de galères, et il f u t certain temps, gouverneur du château d'If. Son fils occupa quelques années ce dernier poste, cf. Artefeuil, I, p. 110 ; cf. également sur la participation de la famille à la Compagnie du Corail, in B.N., Nouveau d'Hozier, 29 fol. 21 et Dossiers bleus, 66 fol. 1.

180. Bonin écrivait le 3 juillet 1603 pour proposer au roi la nomination au consulat de membres du parti «favorable au paiement des dettes», dont plusieurs étaient également des adjudicataires de la taxe sur la farine. Cf. B.N., 23.197 fol. 478.

181. En outre, Charles Gerenton est mentionné comme étant l'un des principaux créanciers de la ville. Cf. BB 58 fol. 433.

182. François Vellin fut nommé consul en même temps que Lange Vento, en janvier 1605. Cf. BB 58 fol. 435.

183. A.N., E10 A fol. 222.

184. A.C., FF 45, pièces de 1605,1609,1611.

185. CréMieux, p. 35, a très bien vu que « dans la ville de commerce qu'était Marseille, la fortune pouvait mieux que la naissance permettre de distinguer les citoyens ». La fortune, certes, mais ajoutons : et le rôle joué dans la production des biens matériels. Quelque chose de la société d'ordres y subsiste cependant : le Premier consul est toujours un titulaire de seigneurie ; le Second, un « écuyer » ; le Troisième, un « bourgeois » ; et l'assesseur, un avocat. On ne trouve pas de traces, en cette fin du XVIe siècle, des sévères conditions de fortune qui étaient imposées, jadis, pour l'accession au consulat.

186. Lettres inédites, p. 55.