Published online by Cambridge University Press: 25 May 2018
Ce n'est pas de l'ordinateur que viendra le miracle, mais du chercheur luimême. L'essor de la démographie historique a diffusé largement la méthode de reconstitution des familles mise au point par Louis Henry dès 1956 à partir des registres paroissiaux. On ne compte plus à l'heure actuelle les monographies de villages qui viennent enrichir nos connaissances des populations anciennes. Dans certains pays il est possible de remonter plus haut que le XVIIe siècle. C'est la plongée générale dans les registres d'état civil, l'enregistrement religieux, les listes nominatives. Recherches individuelles ou recherches collectives. Il reste que la méthode manuelle de reconstitution des familles, si elle est maintenant bien connue, ne permet pas au chercheur doté de moyens artisanaux de s'attaquer aux grandes unités, c'est-à-dire aux villes, assez méconnues.
1. Voir le développement de la Société internationale de Démographie historique (20, rue de la Baume, Paris, 8e) et la diffusion de ses Annales de Démographie historique.
2. La démographie historique, d'origine française, s'est largement développée, non seulement à Paris (Institut national d'Études démographiques. Laboratoire de Démographie historique à l'École pratique des hautes études), mais aussi dans de nombreuses universités de province (Centre d'Histoire quantitative de Caen, par exemple). A l'étranger, ne citons que les centres de Cambridge, Florence. Montréal et Tokyo.
3. Voir son article dans le présent numéro.
4. Nous renvoyons pour plus de détails aux notices éditées récemment par le Centre de-Recherches historiques : Le langage Forcod B, collecte des données; L'exploitation en Forcod B et Le langage Forcod Bl. On trouvera aussi une présentation générale du système, des données techniques sur la machine et le langage employés dans : L'Information dans les sciences sociales, 10 (4), 1971, pp. 131-136, et « Vers une nouvelle méthodologie mécanographique », Annales E.S.C, n° 4, 1966, pp. 769-778.
5. Pour les problèmes phonétiques posés par la variation des noms de famille et la difficulté du couplage des actes, voir le dernier article de Newcombe, H. B., « Couplage de données pour les études démographiques », Population, juillet-août 1969, pp. 653–684 CrossRefGoogle Scholar.
6. Voir son article dans le présent numéro.
7. Pour la ville de Reims nous avons aussi dépouillé les registres de capitation tous les cinq ans sur le XVIIIe siècle.
8. Voir la notice Forcod C, à paraître très prochainement.
9. Le travail d'A. Chamoux fait l'objet d'une thèse d'État sur la population et les structures sociales à Reims aux XVIIe et XVIIIe siècles.
10. J. P. Bardet, qui travaille sur la ville de Rouen, vient de se rallier au système de sondage alphabétique que nous avons adopté.
11. Il est remplacé par un astérisque.
12. Sigles employés: RP = registre paroissial, HO = homme, FM — femme, PR = père, MR = mère, BA = baptême, SP = sépulture, MGE = mariage, AN = avant-nom, MT = métier, SIG = signature, DLE = domicile, EC = état-civil, DFT = défunt, LN = lieu de naissance.