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Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
Dans une lettre qu'au lendemain de la disparition prématurée de Giorgione, Isabelle d'Esté, duchesse de Mantoue, écrivait précipitamment à l'un de ses compatriotes à Venise, elle lui demandait de retenir à son intention, dans l'héritage de l'artiste, une Nuit dont elle avait entendu l'éloge. De peur que d'autres ne s'en emparent (« per dubio non fusse levata da altri »), elle lui donnait carte blanche pour conclure le marché. A quoi, son correspondant répondait qu'il avait eu connaissance, en effet, de deux tableaux qui semblaient être des Nuits, mais que l'un se trouvait chez Taddeo Contarini, l'autre chez Vittorio Becharo et qu'aucun n'était à vendre quel que fût le prix qu'on en offrît (« non sono a vendere per pretio nessuno »), leurs détenteurs voulant en jouir eux-mêmes (« le hanno fatte fare per volerle godere per loro »).
1. Mort de la peste en automne 1510.
2. Lettre du 25 octobre 1510, citée par Terisio Pignati, Giorgione. Mondadori, 1955.
3. Taddeo Albano, Lettre du 7 novembre 1510. Ibid.
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1. Je signale à titre d'exemple l'excellente synthèse de M. M. Florisoone dans le Catalogue de l'Exposition des Chefs-d'OEuvre Vénitiens. Paris, Musée de l'Orangerie, 1954, ainsi que le point de vue opposé de Coletti, Luigi, Tutta la Pittura di Giorgione. Milan, Rizzoli, 1955.Google Scholar
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1. Exécutées pour la Scuola di Santo, à Padoue, et attestées par un paiement de 1511.
1. Même modèle que la Bella des Offices et que la Jeune Femme à la Fourrure du Kunsthistorisches Muséum à Vienne.
2. C'est-à-dire le seul peintre ayant le droit de faire le portrait de l'Empereur. En 1532.