Hostname: page-component-cd9895bd7-dk4vv Total loading time: 0 Render date: 2024-12-25T07:40:59.541Z Has data issue: false hasContentIssue false

Biologie et alimentation au XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

Extract

On voudrait dans cette note, rapide à dessein, marquer sans plus quelques repères et signaler aux historiens des lectures utiles à leur recherche propre et à la juste interprétation des idées et des affirmations des hommes du XVIIIe et des débuts du XIXe siècles en un domaine difficile et mal exploré.

Fait de culture, l'alimentation est solidairement une donnée biologique. Par suite l'analyse médico-physiologiste se dessine à ses débuts sur l'horizon complexe d'un fonds commun où les phénomènes chimiques de la digestion côtoient non seulement les recettes culinaires et les rêveries gastronomiques, mais aussi les observations morales ou moralisantes. Aussi bien, dès la fin du XVIIIe siècle, existe une problématique biologique de la nutrition, mais il ne saurait être question, pour elle, d'une spécificité de son domaine.

Type
Enquêtes Ouvertes
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1961

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

page 971 note 1. Auguste Comte, Cours de Philosophie positive, 40e leçon, 1830, t. III, p. 171. « La seconde classe essentielle d'expérience physiologique, où, sans affecter directement les organes, on modifie seulement, sous un point de vue déterminé, le système des circonstances extérieures, me paraît constituer, en général, le mode d'expérimentation le mieux approprié à la nature des phénomènes vitaux, quoiqu'il ait été jusqu'à présent à peine employé, si ce n'est par exemple, dans quelques recherches fort incomplètes sur l'action des atmosphères artificielles, sur l'influence comparative des différentes sortes d'alimentation, e t c.. Alors, en effet, on est évidemment beaucoup plus maître de circonscrire, avec une exactitude scientifique, la perturbation factice dont il s'agit d'apprécier l'influence physiologique et qui porte sur un système d'une bien plus complète connaissance. »

page 972 note 1. Traité physiologique et chimique de la digestion.

page 972 note 2. « Expérience sur la manière dont se fait la digestion dans les oiseaux qui vivent principalement de grains d'herbe dont l'estomac est un gésier », Mémoires Académie des Sciences, Paris, 1752.

page 972 note 3. Second mémoire sur la digestion. « De la manière dont elle se fait dans l'estomac des oiseaux de proie », Mémoires Académie des Sciences, Paris, 1752.

page 973 note 1. « Vers 1750 », écrit-il dans le Dictionnaire philosophique, à l'article Bled, « la nation rassasiée de vers, de tragédies, de comédies, d'histoires romanesques, de réflexions morales plus romanesques encore et de disputes théologiques sur la grâce et les convulsions, se mit à raisonner sur les blés ».

page 974 note 1. Monceau, Duhamel Du, Moyens de conserver la santé aux équipages clés vaisseaux, Paris, 1759, p. 149 à 151Google Scholar.

page 974 note 2. Barbier, Article s Diète », Dictionnaire des Sciences médicales, Panckoueke, 1814, p. 9.

page 974 note 3. « Avis au psuple sur sa santé », Paris, 1763, p. X.

page 975 note 1. Sur la santé des gens de lettres, Paris, 1768, p. 180-181.

page 975 note 2. Virey, Article « Aliments », dans Nouveau Dictionnaire de De'terville, 1816, t. I, p. 318-319.

page 976 note 1. Paris, 1709.

page 976 note 2. Par exemple, Abbuthnot, Essai sur la nature des aliments, Londres, 1731, traduit en français sous le titre : Essai sur la nature et le choix des aliments suivant les différentes constitutions, 1755.

page 976 note 3. Usage externe ou interne

page 976 note 4. Chapitre XLVI, p. 115.

page 976 note 5. P. 311.

page 977 note 1. Dictionnaire des Sciences naturelles, Article « Aliment-Alimentaire », t. I, p. 471.