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Published online by Cambridge University Press: 04 August 2021
Cette section regroupe tous les éditoriaux publiés dans les Annales depuis leur fondation, en 1929, sous le nom d’Annales d’histoire économique et sociale, jusqu’à l’annonce du nouveau partenariat noué avec Cambridge University Press, en 2017. Viennent aussi s’y glisser quelques introductions de numéros spéciaux particulièrement significatives : en tout vingt-neuf textes, d’inégale longueur, qui dessinent le portrait en pointillé d’une revue bientôt centenaire. Leur lecture continue permet de mesurer les innovations, les reprises, les écarts, voire les reniements à mesure que se succèdent les générations et que se renouvelle le comité de rédaction. Inédit en anglais comme en français, ce recueil donne surtout à lire une autre histoire de l’« école des Annales », à partir des positions prises dans la revue, et non dans des textes publiés ailleurs et sans lien organique avec elle. Ainsi peut-on espérer dépasser une vision mythifiée de la revue comme « école », aussi célèbre qu’elle est méconnue dans son fonctionnement concret.
This section gathers all the editorials that have been published in the Annales, from the creation of the journal in 1929 under the masthead Annales d’histoire économique et sociale to the announcement of the new partnership with Cambridge University Press in the first issue of 2017. A few particularly significant introductions to special issues have also been included. In total, these twenty-nine texts of unequal length sketch a portrait of a journal that has now existed for nearly a century. Reading them as a whole gives an idea of the innovations, gaps, turns, and even retractions as subsequent generations have replaced earlier ones and the editorial board has changed. This is the first time these editorials have been published as a collection, in French or in English: as such, they tell an alternative story of the “Annales school,” based on the positions taken in the journal itself rather than in disparate texts published elsewhere. We hope this helps in moving beyond a “mythologized” vision of the journal as a famous “school” whose concrete workings have nevertheless remained in the shadows.