Se describe una nueva especie de Tubificidae, Phallodrilus riparius n. sp., capturada en el río Tambre (Galicia). La forma y el número de sedas peniales, la forma de las espermatecas y la presencia de tubo digestivo son los principales caracteres que, combinados, la distinguen de los demás representantes del género. Contrariamente a la inmensa mayoría de los Phallodrilus conocidos, P. riparius n. sp. es una especie de agua dulce.

Se observa y estudia la variación con la edad del binomio sedas ventrales bífidas-sedas ventrales con punta simple en una población de Peloscolex velutinus (Grube) y se describen, finalmente, las sedas génitales de Rhyacodrilus subterraneus Hrabe y una forma original de Tubifícido (Tubificidae gen. sp.) que no hemos podido encontrar hasta la fecha en estado de madurez sexual.

La part prise par les aliments végétaux décroît dans la série Arcynopteryx -Isoperla - Périodes - Perla et Dinocras. Des différences morphologiques sont liées à cette évolution. Les régimes alimentaires des Isoperla, Perla et Dinocras varient au cours de la vie larvaire. Les relations entre la taille du prédateur et celle des proies sont plus nettes pour les Baetis que pour les Chironomides. Pour les Chironomides, elles sont de plus en plus marquées dans la série Arcynopteryx - Isoperla - Perlidae.

Le taux de croissance de Scenedesmus crassus est décrit en fonction de l'intensité lumineuse. Différentes expressions de cette fonction sont testées. Les paramètres de l'équation résultante sont alors exprimés en fonction de la température. La comparaison des taux de croissance observés et simulés met en évidence la valeur prédictive du système élaboré.

Les caractéristiques morphologiques que donnent divers auteurs pour l'espèce Chaetogaster parvus, Pointner, 1914, comparées à celles que l'on a pu observer sur des spécimens de la rivière Seine permettent de confirmer la validité de cette espèce. Par ailleurs, les données actuellement connues sur la répartition de ce Naididae confirment le caractère cosmopolite de la répartition de Chaetogaster parvus.

Des mesures de ressemblance, une ordination en espace réduit et une analyse de contingence ont permis de comparer des prélèvements de benthos faits à la benne Ponar et à l'aide de deux substrats artificiels, soit le panier de cailloux et le panier de filtres de fibre synthétique. Ces engins sont tous sélectifs, compte tenu de leur mode d'action et du mode de vie des organismes qu'ils récoltent. Les paniers capturent plus d'organismes suprabenthiques et haptobenthiques, alors que la benne échantillonne mieux les formes épibenthiques et endobenthiques.La variation des nombres de taxons et d'individus dépend essentiellement de la surface exposée à la colonisation, à l'intérieur d'un volume donné, et de la diversité d'habitats offerts ou échantillonnés par l'engin. Comme les informations obtenues à l'utilisation de plusieurs engins sont complémentaires, il semble justifié d'employer simultanément la benne et un type de panier ; le panier de filtres présente une image déformée de la communauté en surévaluant le suprabenthos, alors que le panier de cailloux paraît être un intermédiaire valable entre la benne et le panier de filtres.

Les groupements de macrophytes aquatiques de la Loue ont été déterminés à partir de relevés effectués en avril, mai et juin 1977. Parallèlement, les variations de trois composantes morphodynamiques, à savoir la vitesse du courant, la nature du substrat et la hauteur d'eau, semblant régir la distribution des végétaux, ont été notés.

Cinq associations à phanérogames, Phragmitetum communis, Helosciadetum nodiflori, Callitricho-Myriophylletum alterniflori, Potamogetonetum perfoliati-lucentis et Ranunculetum fluitantis ainsi que trois associations à Bryophytes, Cratoneuretum commutati, Cinclidotetum fontinalis et Cinclidotetum aquatici, ont été repérées et leur amplitude typologique déterminée.

Ce travail est une contribution à la connaissance faunistique et écologique des oligochètes de deux cours d'eau du Midi de la France : l'Argens et un de ses affluents, l'Eau Salée. Nous présentons une première diagnose d'un Tubificidae indéterminé du genre Peloscolex et nous donnons un complément à la description d'Epirodrilus pygmaeus Hrabe qui est signalé ici pour la première fois en France. Nous abordons également quelques points intéressants concernant la répartition géographique de certaines espèces : Chaetogaster setosus Svetlov, Tubifex tubifex blanchardi Vejdovsky, Epirodrilus pygmaeus Hrabe et Lumbri-cillus kaloensis Nielsen et Christensen.

Les périodes de maturité observées pour les oligochètes de ces cours d'eau sont récapitulées dans un tableau. A partir de nos observations et des données de la littérature nous précisons les préférendums écologiques de chacune des principales espèces avant de conclure sur la répartition longitudinale des oligochètes dans ces deux cours d'eau.

A partir d'échantillons de vandoises capturés par pêche à l'électricité de 1971 à 1976, les principales caractéristiques de la population de l'Ourthe ont été décrites et analysées : structure par âge (longévité maximale : 15 ans), variations de l'abondance des classes d'âge 1958-1972, taux annuel de mortalité (M = 38 %), taux de croissance en longueur (21 cm à 5 ans pour les deux sexes réunis), sex ratio mâles/femelles : 1,04), âge de la maturité sexuelle (3-4 ans et 16 cm), fécondité absolue individuelle en fonction de la taille et de l'âge, cycle saisonnier de la condition et du développement des gonades, relations poids-longueur, période de ponte. La dynamique (croissance pondérale, survie, fécondité et production somatique) d'une cohorte type de vandoises est établie. Des estimations sont proposées pour la biomasse du peuplement (6,3 kg/ha), la production somatique (2,3 kg/ha/an), le potentiel reproducteur (35 ovules/m2) et l'exploitation par la pêche (2,0 kg/ha/an). La discussion traite de la démographie de la vandoise dans quelques rivières européennes.

Deux étangs de trutticulture, voisins, mais de degré trophique différent, sont comparés quant à la biomasse des différents groupes du zooplancton et quant à la productivité des Cladocères.

Les biomasses relatives des divers groupes ne sont pas identiques dans les deux étangs où règnent des pressions prédatrices différentes en truitelles.

La biomasse du zooplancton total (filtreurs + carnivores) de l'étang naturel atteint les 2/3 de celle de l'étang fertilisé (1 121 cal/m3 au lieu de 1 504).

La biomasse du zooplancton filtreur de l'étang naturel est à peine inférieure à celle de l'étang fertilisé (971 cal/m3 au lieu de 1015).

La biomasse des Cladocères de l'étang naturel dépasse de peu la moitié de celle de l'étang fertilisé (451 cal/m3 au lieu de 886).

La production des Cladocères de l'étang naturel n'atteint pas la moitié de celle de l'étang fertilisé (13 816 cal/m3 au lieu de 30 897).

Les rapports P/B quotidiens de chaque Cladocère sont donnés, par intervalle d'une semaine. Ces rapports sont comparés avec ceux avancés par d'autres auteurs. Les P/B quotidiens sont toujours, sauf exceptions analysées, inférieurs dans l'étang naturel en raison des plus faibles concentrations nutritives. Les espèces de petite taille telles Ceriodaphnia, Bosmina ont, dans les deux étangs,, un P/B moyen pour la saison de croissance inférieur à celui des espèces de plus grande taille telles Scapholeberis, Simocephalus et Daphnia.

Le P/B et la productivité des Cladocères de l'étang fertilisé sont limités par la forte activité prédatrice des truitelles. Le mécanisme de cette action est expliqué pour chaque espèce.

L'évolution de la structure des populations de diatomées a été suivie le long du Verdon à l'aide de substrats artificiels immergés, en tenant compte de l'emplacement des apports et des barrages. Le but était de déterminer l'impact des ouvrages hydro-électriques sur un cours d'eau fortement aménagé.

Cet impact se présente sous deux formes liées au type d'exploitation des aménagements. Le régime d'éclusées entraîne une réduction de la biomasse des diatomées mais un maintien de la diversité spécifique, alors que la restitution d'un débit réservé faible et constant permet le développement d'une flore algale relativement abondante mais peu diversifiée. Dans ces deux cas de figures, les effets induits par les barrages sont amortis vers l'aval par les autres composantes du milieu.

Une analyse statistique de 59 espèces ou formes (pisidies) de Mollusques dulci-coles, effectuée sur 91 stations jalonnant 9 cours d'eau (1 060 km) a montré l'existence d'une structure malacologique théorique formée d'une succession d'espèces pouvant s'inscrire dans 10 noyaux.

Une étude de la distribution de chaque espèce permet d'apprécier :

— son preferendum et son amplitude typologique, reliés à son degré d'eurytopie et d'euryécie,

— de classer chacune d'elle à l'intérieur de groupements « socioécologiques »,

— de comparer l'évolution générale des espèces de Mollusques à 4 groupes faunistiques ayant fait antérieurement l'objet des mêmes études.

D'après les valeurs ponctuelles ou les formules relevées dans la littérature pour différentes espèces zooplanctoniques, les auteurs établissent une relation moyenne entre métabolisme respiratoire (à 20°C) et poids (sec) du corps, exprimée par l'équation : R = 0,130 W0,93. Le coefficient b (= 0,93) ainsi calculé est très proche du coefficient moyen (0,95) caractérisant les organismes pœcilothermes de poids compris entre 10 -6 et 10-1 g.

Des bioessais effectués avec des algues (Selenastrum capricornutum et Chlorella vulgaris) ont été utilisés pour simuler l'influence de la mise en eau d'un réservoir d'eau potable en milieu mésotrophe (rivière Bulstrode, Victoriaville, Québec) et d'un réservoir hydroélectrique en milieu oligotrophe (rivière Desaulniers, baie James, Québec). Les résultats obtenus montrent :

1) que les sols décapés sont moins favorables que la couche de surface pour la productivité biologique et que les fonds de sable limoneux décapés occasionnent un effet écotoxicologique sur les algues et, à un niveau moindre, sur les poissons ;

2) que la matière organique dissoute provenant en majorité des terres inondées s'avère peu propice à la croissance de Selenastrum capricornutum, lequel effet inhibiteur résultant probablement d'une complexation des nutriments inorganiques, principalement du phosphore.

Des paramètres biochimiques tels que la protéosynthèse et la photosynthèse traduisent mieux ces impacts que la croissance cellulaire.

Les populations larvaires de Rhithrogena loyolaea ont été étudiées de 1971 à 1973 à 5 altitudes différentes entre la source (altitude : 2 350 m, température maximale : 4,5 °C, enneignement : 6-8 mois/an) et l'embouchure (altitude : 1 850 m, température maximale : 13 °C, enneigement : 4-5 mois/an) d'un torrent pyrénéen de haute montagne : l'Estaragne.

Le développement larvaire dure 2 ans au-dessous de 1 950 m et 3 ans au-dessus de 2 100 m.

La croissance s'effectue surtout au cours de la période déneigée. Elle est exponentielle en fonction du temps et dépend de la température moyenne du milieu ; les taux de croissance instantanés (exprimés en terme de poids) qui varient entre 0,01 et 0,04 jour-1 demeurent toutefois faibles à tous les niveaux.

La mortalité a surtout lieu en période déneigée. L'allongement du cycle biologique réduit par cinq le nombre de larves susceptibles d'achever leur développement. La survie larvaire est inférieure à 1 ‰ dans le haut du réseau hydrographique. Les populations sont relativement stables d'une année sur l'autre : leur abondance rend compte des capacités de « charge maximale » du torrent lorsque les conditions sont les plus défavorables.

La production du torrent est en moyenne de 0,6 g du poids sec/m2/an. Les rapports Production/Biomasse moyenne varient entre 2,6 et 3,1.

Description de la femelle et de la larve de P. angelieri et de la larve de P. tuberculata.

Bien que ne faisant pas partie des radionucléides à vie longue, le zinc 65 représente un polluant radioactif important de par sa présence dans les effluents liquides de certaines installations nucléaires et de son isotopie avec un oligo-élément biologique essentiel. Dans ce travail l'auteur aborde le problème du transfert et de la concentration de ce radionucléide dans les chaînes alimentaires aquatiques.

L'absorption par des anguilles de zinc 65 contenu dans de la nourriture naturelle se traduit, après l'ingestion de 11 repas échelonnés sur 69 jours, par une accumulation du radionucléide correspondant à un taux de rétention moyen de 22 %. Environ 45 % du zinc 65 sont éliminés avec les fèces ce qui représente près de 60 % de l'excrétion totale. Entre deux repas successifs on observe une élimination rapide du zinc 65 qui correspond à 2 périodes biologiques courtes, Tb1 ~ 1 jour et Tb2 ~ 4,5 jours. Après l'arrêt de l'ingestion de la nourriture contaminée le radionucléide accumulé n'est que très lentement éliminé (Tb3 ~ 450 jours) et l'excrétion fécale devient très nettement prépondérante ( ~ 80 %). L'organotropisme du zinc 65 se caractérise par une concentration élevée dans les viscères et, en ce qui concerne la distribution, par une forte prédominance du tissu musculaire.

Liponeura matris sp. n. (Diptera : Blephariceridae) from Departement Aude, France, is described and compared to the closely related sympatric L. decipiens and L. deceptiva.

Des récoltes d'exuvies nymphales de Chironomides obtenues par dérive dans 14 stations réparties sur les 178 km amont d'une rivière de basse montagne du Massif Central français ont permis de recenser 109 espèces. En ajoutant les 17 espèces récoltées en vol par Gagneur (1976), 126 espèces ont été identifiées ce qui représente 31 % du total des espèces d'invertébrés du benthos.

Avec 72 espèces, la sous-famille des Orthocladiinae est particulièrement bien représentée notamment par les 3 genres les plus fréquents et les plus diversifiés : Eukiefferiella (14 espèces), Cricotopus (16 espèces) et Orthocladius (9 espèces). La sous-famille des Buchonomyiinae et l'espèce Buchonomyia thienemanni Fitt. sont citées pour la première fois en France. L'écologie de plusieurs espèces est précisée. La succession des espèces apparaît comme un phénomène continu ; on peut cependant reconnaître 4 groupements avec leur biocénoses respectives, compatibles avec le système de zonation de Illies et Botosaneanu (1963).