Cette étude de la flore diatomique subfossile dulçaquicole de la Grande Terre (Iles Kerguelen) a été réalisée à partir de six prélèvementseffectués sur des dépôts tourbeux mis à jour après le retrait du Glacier Ampère, à l'ouest de l'archipel. Au total, 107taxons de diatomées (84 espèces, 22 variétés et 1 forme) ont été observés. On constate une grande similitude entre cette floresubfossile, datant d'environ 1000, 5000 ou 10000 ans BP, et la flore diatomique actuelle des Iles Kerguelen. La biogéographiede cette flore et les similitudes avec la flore d'autres îles antarctiques sont brièvement discutées.

Trois à cinq ans après un amendement de dolomie (carbonate calco-magnésien) réalisé en Belgique sur certains bassins versantsforestiers du massif ardennais, les diatomées épilithiques ont été prélevées dans deux ruisseaux situés en zone amendée etdans deux ruisseaux en zone non amendée afin de déceler les éventuels changements induits dans les peuplements algaux. Onobserve des assemblages à Eunotia typiques des eaux acides. L'espèce dominante est Eunotia exigua, souvent accompagnée parE. rhomboidea ou E. bilunaris. Dans le cadre de cette étude, aucune influence propre à l'amendement n'a pu être mise en évidencepar l'étude de ces bioindicateurs.

Les relations spatiales et les évolutions entre les groupements végétaux d'un étang soumis à de fortes variations de niveau ontété étudiées par des croisements manuels des relevés et par Analyse Factorielle des Correspondances. Les résultats des deux approches concordent partiellement. Deux schémas évolutifs distincts sont mis en évidence, dans la zone principale et dans la queued'étang. De fortes disparités apparaissent en fonction d'une part, de la morphologie des rives et, d'autre part, des variations interannuellesdes niveaux d'eau. Des recommandations pour une gestion patrimoniale sont présentées.

Les Ciliés sont une composante importante du nano- et du micro-plancton des eaux stagnantes, mais peu d'attention a été portésur la part qu'ils pouvaient prendre dans les eaux courantes. Nous avons réalisé, de juin à octobre 1996, une étude bimensuelledes Ciliés du potamoplancton de la Loire moyenne, comparativement à l'examen des algues et des Rotifères qui abondent certainesannées en étiage, dans cette partie du fleuve. Deux sites, situés en ordre 8, respectivement à 550 km et à 640 km de la sourcedu fleuve, ont été échantillonnées.Les augmentations de la teneur en oxygène dissous, des matières en suspension, de la DBO5 et des teneurs en chlorophylle a,associées à la baisse de la teneur en éléments nutritifs, sont typiques des eaux eutrophes. La communauté algale, dominée par lesChlorophytes et les Bacillariophytes, atteint son maximum de développement fin juillet (avec respectivement 40.106 cell.l-1 et70.106 cell.l-1 du site amont au site aval). Les Ciliés, dominés par les Oligotriches et les Péritriches ont leur maximum de densitédeux semaines plus tard (respectivement 6.200 cell.l-1 et 14.340 cell.l-1). La densité maximale des Rotifères dominés par lesBrachionidés et les Trichocercidés, est observée simultanément à celle des Ciliés (respectivement 3610 ind.l-1 et 1780 ind.l-1) ;contrairement aux années antérieures, elle est plus faible en aval, ces organismes ayant réagi aux perturbations induites par lestravaux réalisés sur le site aval.Comme dans les milieux stagnants, dans cette partie eutrophe de fleuve, la matière organique disponible favorise le développementde Ciliés et de Rotifères consommateurs d'algues et de bactéries. Le rapport hétérotrophes / autotrophes, exprimé en carbone,passe de 0,34 en amont à 0,17 en aval ; il illustre le rôle régulateur des Rotifères filtreurs, dont la régression en aval attribuéeaux travaux de terrassement et amplifiée par la prédation invertébrée, a favorisé le développement des Chlorophycées. Labiomasse en carbone des Rotifères est supérieure à celle des Ciliés, mais, en fin d'été, ces derniers jouent un rôle important dansles transferts d'énergie au sein de cet écosystème fluvial.

La structure et l'évolution temporelle des communautés zooplanctoniques de deux bras morts de la Meuse («noues de Tailfer»et «noue de Waulsort») ont été suivies durant les périodes printanières et estivales 1993 et 1996 et comparées à celles du coursprincipal du fleuve. La composition des communautés zooplanctoniques se caractérise par une abondance plus importante decrustacés à Waulsort que dans la Meuse, alors que la structure et la densité du zooplancton dans les noues de Tailfer sont prochesde celles du cours principal. Dans les noues se remarque une forte hétérogénéité spatiale de la répartition zooplanctonique, nettementinfluencée par les communications avec le fleuve et les facteurs hydrologiques.

The description of new taxa of small minnow mayflies (Insecta : Ephemeroptera : Baetidae) includes the following. Cryptonymphacopiosa n. gen. and n.sp., from Brazil, is distinguished by long, robust, pilose setae on the medial margin of the prosthecae; apically narrow glossae and paraglossae ; absence of hindwingpads ; and long, basally narrow gill 1. Rivudiva n. gen., includingR. minantenna n.sp., from Brazil, and R. trichobasis n.sp., from Brazil and Paraguay, is distinguished by a broad linguaand relatively narrow superlinguae ; broad glossae with a distomedial row of long, robust, falcate, simple setae ; and tarsal clawswith minute denticles arranged in an ellipse. Spiritiops silvudus n.gen. and n. sp., from Brazil and French Guyana, is distinguishedby a long, robust, pilose seta arising from the medial margin of the right prostheca and tarsal claws with two rows of denticlesand lateral long, fine, simple seta. Varipes lasiobrachius n. gen. and n. sp., from Colombia and Ecuador, is distinguished bythe reduced right prostheca and U-shape arrangement of denticles on the tarsal claws. Zelusia principalis n. gen. and n. sp., fromBrazil and Colombia, is distinguished by a medially raised labrum, bifid right prostheca, and long, slender maxillary palps.

The immatures (larva and pupa) of Rheocricotopus (Psilocricotopus) valgus Chaudhuri & Sinharay are described for the firsttime. The species belongs to chalybeatus group. The larva is opportunistic, present in the fast-flowing streams to slow-flowingorganically enriched sewage drains. It lives in tunnels made of various particles glued together by silky secretions. There are twogenerations a year with peak emergence in April-May and September-November. The sex ratio of females to males is 2:1.

1. The importance of microhabitat characteristics for macroinvertebrate microdistribution was studied within a reach of themain channel of the Upper Rhône River (France). 9 locations (3 on the left hand side, 3 across the middle, and 3 on the righthand side) were sampled twice on two dates (as duplicates in June and July 1982). From 19 variables, including substratum andhydraulic parameters, 14 were selected to describe the physical habitat of each location. 47 macroinvertebrate species were collectedby means of dredging with a modified Rallier du Baty dredge. The habitat-fauna co-structure was studied using co-inertiaanalysis.2. The river reach was transversally asymmetrical : shallow on one side (up to 2.80 m) with coarse sediments rich in periphyton,and much deeper on the other side (up to 4.80 m) with a gravel bottom rich in organic particles. In the middle of thechannel these conditions were intermediate, but the current was stronger. Velocity and the other hydraulic parameters variedindependently of the substratum characteristics. This independence is a consequence of old man-made impoundments (inheritedstructures) and perhaps of present paving of the substratum also.3. The macroinvertebrate fauna was closely linked to this transverse asymmetry of the reach, with the highest richness andabundance to the shallow side of the channel and the lowest species richness in the rapid central part. The most significant faunisticdifferences were linked i) to water depth, acting on both hydraulic parameters and periphyton (by light transmission), ii)to the inherited old bottom substratum, and iii) to a lesser extent, to the present current velocity.

Dans ce travail, la lutte chimique anti-larvaire a été réalisée au laboratoire chez deux espèces culicidiennes Anopheles hispaniola,vecteur potentiel du paludisme (Guy 1963), et Culex pipiens. Dans ces essais, nous avons utilisé le téméphos, larvicide organophosphoré,sous forme liquide 500 EC (Concentration Emultionnable). Dans ces conditions, un litre de produit commercialcontient 500 g de produit actif (500 g.l-1).Cette étude a montré que la CL50 (30mn) pour le stade L2 est de 21 µg.l-1 chez A.hispaniola et de 10 µg.l-1 chez C. pipiens ;La CL50 (60mn) au stade L4 est respectivement de 23 µg.l-1 et 12 µg.l-1.Le taux de consommation des larves d'A.hispaniola (stade L4) par Gambusia affinis varie en fonction des milieux étudiés maisreste toujours plus élevé chez les femelles que chez les mâles.

La vidange stomacale et les rythmes de prise alimentaire ont été étudiés chez des brochets d'âge 0+ en suivant l'évolution deleur régime alimentaire (planctonophage, entomophage, ichtyophage). La vidange stomacale a été suivie en présentant les proiesmajoritairement consommées dans le milieu naturel aux stades alimentaires concernés. En général les équations linéaires et logarithmiquesdécrivent le mieux la vidange gastrique. Les effets sur la vidange de la température, de la nature des proies et de leurtaille sont discutés. Les brochets digèrent mal la chitine : l'évolution de la digestion des proies chitineuses est présentée. A tousles stades alimentaires, les brochets montrent une activité prédatrice diurne. Le rythme alimentaire est de plus nettement biphasiqueau stade planctonophage.