Published online by Cambridge University Press: 25 October 2017
On sait l'importance que prit l'industrie drapière aux XIIIe et XIVe siècles, dans les villes flamandes, comme dans celles de la Lombardie et de la Toscane. Cette matière première dont les Flandres et l'Italie avaient un si impérieux besoin, elles ne la trouvaient en abondance et de bonne qualité qu'en Angleterre, tandis que ce dernier pays ne l'utilisait pas encore. Les rois d'Angleterre s'aperçurent bien vite de cette dépendance économique dans laquelle il leur était possible de tenir des régions du continent particulièrement riches et peuplées. Ils eurent très tôt une politique de la laine.
page 193 note 1. J'indique ici, une fois pour toutes, les principaux travaux à consulter : Robert Jowitt Whitwell, English monasteries and the ivool trade in the 13th century dans Vierteljahrschrift fur Social- und Wirtschaftsgeschichte, Leipzig, 1904, p. 1-33; — G. E S Timas, Jehan Boine Broke, bourgeois et drapier douaisien, ibid., p. 34-121, 219-253, 282-412 (principalement p. 47 et suiv., 221 et suiv.) ;— Adolf Schaube, Die WollausfahrEnglands vom Jahr 1273, ibid., 1908, p . 39-72,159-187 ; — Franz Arens, Wilhem Servat von Cahors als Kaufmann in London (1273-1320), ibid., t. XI, p. 477-514 ; — II. L. Gray, The production and exportation of english woollens in the fourteenth century dans The English historical Review, t. XXXIX (1924), p. 13-35 ; — F. R. Barnes, The taxation of ivool [1327-1348) dans Finance and trade under Edward III, Manchester Uniyersity Press ; — Emiuo RE, La compagnia dei Riccardi in Inghilterra dans Archivio délia R. Societa Romana di Storia Patria,t. XXXVII, fasc. 1-2, p. 87-138 ;— W. E. Rhodes, The italian bankers in England and their loans to Edward I and Edward II dans Historical essays published in commémoration of the jubilee of the Owens Collège, Manchester University Press.— EDW. A. Bond, Extracts from the liberate Rolls relative to loans supplied by italian merchants to the kings of England in the 13th and 14th centuries dans Archeologia or Miscellaneous Tracts relating to Antiquity, t. XXVIII, London, 1840 ; — Luigi Schulte, La lana corne promotrice délia floridezza economica dell’ Italia nel Medio Evo dans Atti del Congresso internazionale di Scienze storiche (1903), Rome, Lincei, 1906, p . 117-122.
page 194 note 1. Hall, Hubert, A hislory of the custom revenues in England , Londres, 1892, t. I, chap. IIGoogle Scholar ; — Stubbs, , Constitulional history of England , t. II, § 276, p. 570 Google Scholar et suiv. ; — Martin, Etienne, Histoire financière et économique de l'Angleterre (1066-1912) , Paris, F. Aloan, 1912 ; 1.1, p. 214–215 Google Scholar ; — Tout, T. F., The political history of England , t. III, p. 147–148.Google Scholar
page 195 note 1. Die Wollausfu.hr Englands vom Jakre 1273 dans Viertelsjahrschrift fur Socialuni Wirtschaftsgeschichte, t. VI, 1908, p. 39-72, 159-185.
page 195 note 2. Règlement de compte avec Lucas de Lucques, 10 décembre 1279 (Patent Rolls, Edtv.J, 1.1, p . 354). Voir l'ordre donné à Nicolas de Clere, trésorier d'Irlande, de verser à un Riccardi certaines sommes provenant des revenus du pays et surtout des droits de douane en 1290, 18 juillet (ibid., p. 328). Les marchands italiens furent souvent assignés en paiement sur le produit des douanes ; au XIVe siècle, ce fut de pratique courante. Voir É. Martin, Ouv. cité, p. 218, et encore les assignations consenties au duc de Brabant et aux marchands de Bayonne, 2 et 4 février 1297,15 et 18 mai, 20 juin 1297, 24 octobre 1299,17 janvier 1300 (Patent Rolls, Ediv.I,t. Iii, p. 231, 232, 414, 416, 417, 447, 490 ; Close Rolls, Ediv.I, t. IV, p . 250).
page 195 note 3. L'exportation en fraude de l'interdiction dut être considérable, ainsi que cela résulte des amendes infligées à de nombreux marchands, notamment italiens, que A. Schaube a signalées dans son étude, comme aussi de l'édit du 10 avril 1274 renforçant la prohibition et révélant la complicité de certains officiers des ports anglais. Voir EM. Varenbergh, Histoire des relations diplomatiques entre le comté de Flandre et l'Angleterre au moyen âge, Bruxelles, 1874, p. 139
page 196 note 1. Citons les nominations de Lucas de Lucques, à ce moment tout puissant à la Cour du roi Edouard, Roland de Podio et leurs associés, en qualité de gardiens et officiers des ports avec mission de percevoir le droit de sortie d'Angleterre et de Galles, sur les laines, peaux et cuirs, avec pouvoir d'investigation, de saisie et de remise en liberté après due satisfaction, 19 mai 1275 et 12 octobre 1275 (Patent Rolls, Edw. 1,1.1, 1272- 1288, p. 90-97, 101-106). — Lucas de Lucques désigna treize Italiens, probablement tous Lucquois, pour le représenter dans treize localités, les plus marchandes d'Angleterr e. Voir Pcrlementary Writs, t. I,p. 381. — En 1285, en ce qui concerne l'Angleterre, ce sont d'autres Lucquois qui succèdent aux précédents, à savoir Baruncinus Galterii, Bandinus, Pamk ! Renier Brokel (sic) et leurs associés, et à leur tour ils sont remplacés en 1288 par certains de leurs concitoyens : Richard Guidichionis, Henri de Podio, Renier Guidichionis et leurs associés, de la Société des Ricciardi (Patent Rolls, Edw. I, t. II, p. 193 et 296). Des Florentins, Hugo Pape, Jacques Donati, Hugo de la Porte, Thoriscanus Donati et Hugo Donati furent revêtus (24 septembre 1282) des mêmes fonctions et pouvoirs pour l'Irlande (ibidem, t. II, p. 36).— D'autre part, Baruncinus Galterii et Henri de Podio, déjà cités, et leurs associés, obtinrent, le 13 avril 1282, la protection du roi pour leur commerce de laine ; le 17 juin suivant, ils sont autorisés à exporter leurs laines et autres marchandises, et, le 5 novembre de la même année, cette protection leur est renouvelée ; le 27 octobre 1285, leur agent Heliseus de Luca reçoit la même faveur (Patent Rolls, Edw. 1, t. II, p. 17, 27, 39 et 197).
page 196 note 2. Le 6 mai 1292, le roi adressa à tous ses baillis une lettre leur annonçant la conclusion de la paix avec les Flamands et le rétablissement de la liberté d'exportation des laines (Close Rolls, Edw. I, t. III, p. 264). —Le 28 mai 1294, le sauf-conduit accordé aux Flamands fut révoqué, à raison des difficultés survenues entre Edouard 1er et Philippe le Bel (Rymer, Foedera, t. I, 3e partie, p. 129).
page 196 note 3. Voir ettres du roi du 11 avril 1292 à tous ses officiers des ports leur enjoignant d'arrêter toute laine qui y arriverait et de la conserver en sécu.ité (Close Rolls, Edw. I, t.III,p.261).
page 196 note 4. Voir CH. Bémont, Les Rôles gascons dans la Collection des Documents inédits pour servir à l'histoire de France ; in-4° : Introduction, chap. III, La guerre anglo-française de 1293-1297.
page 197 note 1. Stubbs, Ouv. cité, t. II, p. 136.
page 197 note 2. Dans chaque groupe de deux comtés voisins, exceptionnellement trois ou quatre, le roi désigne deux ou trois marchands, tous nationaux, chargés, au besoin en se faisant aider, de réunir les laines, peaux et cuirs, « en les plus covenables lieus qeil verront qe il seit a fere ou de les faire priser, packer e peiser ». Le nom de chacun des possesseurs expropriés et le prix de la marchandise devaient être portés sur deux rôles, l'un envoyé à l'Échiquier à Westminster, l'autre conservé dans le comté. Ces opérations terminées, les marchandises devaient être dirigées vers les ports les plus proches. Afin que rien n'échappe à la saisie, ordre est donné aux baillis de faire crier, tant dans les villes que dans la campagne, que nul ne dissimule ce qu'il possède de laines, et ne s'abstienne de les porter «a les plus procheynes bones villsdedens leur comtez» (CH. Bémont, ouv. cité, n°s 2675 et 2676, cédule 2, p. 140 et suiv.). Ces mesures sont simultanées avec celles prises pour empêcher l'entrée dans le Royaume de monnaie dépréciée. — La liasse 126 de la série Exchequer Q. R. contient n° 7 (5) un exemplaire, en date du 12 juin, adressé aux shériffs de Bedfordshire et de Bucks. Par lettre datée du 1er juillet 1294, le roi notifia à «ses baillifs e ses feals” qu'il convenait de consigner à certaines personnes désignées dans les ports également désignés, les quantités que les marchands, chargés de ce soin par les lettres du 18 juin précédent, avaient saisies et traitées de la façon présente. Ces ports étaient ceux de Saint-Botolph (Boston), Sandwich, Newcastle, Hull, Lynn, Grent Yarmouth, Ipswich, Southampton,Portsmouth et Londres, pour chacun desquels le roi avait spécifié un certain nombre de comtés. Pour quelquesuns, deux et même trois ports étaient indiqués. Tout cet ensemble dénote une organisation administrative fort développée et surtout d'une grande efficacité (CH. Bémont, ouv. cité, n° 2683, cédule 3, p. 148).
page 197 note 3. T. F. Tout, ouv. cité, p. 188. — Voir lettre du 26 juillet 1294 aux vicomtes de Norfolk et de Suffolk dans De Cotton, Bartholomae, Historia anglicana ; éd. Luard dans Rotularum série, London, 1859 Google Scholar ; extraits dans Mon. Germ. Hist. SS., t. XXVIII, p. 609-610. La mesure fut étendue à l'Irlande, Mandement aux trésoriers et aux barons de l'Échiquier de Dublin du 16 octobre 1294 (Close Rolls, Edw. 1, t.III,p.405 Jrymer, 1.1, 3e partie, p. 138). Le roi toutefois fit exporter et vendre en Hollande de la laine qu'il avait réquisitionnée, car nous le voyons charger ses agents de prélever sur les prix de vente 4 000 marcs destinés au comte de Bar, 12 novembre 1294 (Close Rolls, Edw. I, t. III, p. 376). Une série de sauf-conduits et autorisations d'exporter furent délivrées à ce moment, mais aucun à des Italiens. Voir, 28 octobre 1294, autorisation accordée aux marchands d'Allemagne, de Hollande, d'Irlande ou de Brabant (Patent Rolls, Edw. I, t. III, p. 100 et 101).
page 198 note 1. P. 626. Le chroniqueur rapporte que, vers cette année, le roi fit saisir les laines et peaux, ainsi que l'argent trouvé dans les monastères, d'où cherté du blé et du vin (éd. Riley, p. 53).
page 198 note 2. 28 avril 1295, en faveur de Jean, duc de Brabant, gendre du roi, autorisé à concurrence de 200 sacs, et de marchands de son pays, en ce qui concerne le droit supplémentaire créé l'année précédente (Patent Rolls, Edw. I, t. III, p. 133 et 134;— 9 septembre 1295, en faveur de marchands de Londres pour 50 sacs, sans aucun paiement (Champollion-figeac, Lettres des Rois et Reines d'Angleterre, 1.1, p. 417) .Voir ibidem, p. 414, 16 mai 1295, une mesure analogue en faveur d'un marchand gascon. — Pour 1296, nous ne connaissons qu'une disposition d'interdiction de sortie, absolument générale, bien qu'adressée aux baillis de Norfolk et de Suffolk, le 30 août de cette année (B. DE Cotton, ouv. cité, p. 617) — et une mesure spéciale en faveur de deux marchands de Lucques, Brunetto Bulgarini et Golluchio Bellardi.à qui, le 30 juillet,ilest accordé de transporter en Brabant, sous les réserves déjà indiquées et avec des garanties à fournir, des laines pour 200 livres de droits (Champollion-figeac, ouv. cité, t. I, p. 423).
page 198 note 3. Rymer, t. 1,3e partie, p. 169 ; 7 janvier 1296 (v. s.). Arch. du Nord, B 506, n° 3873, Diegerich, Inv.Arch. Ypres, 1.1, p. 14., n° CLXXVI.
page 198 note 4. É. Maktin, ouv. cité, p. 187 et 215.
page 198 note 5. Parlementary Writs, t. I, p. 394. L'ordonnance fut suivie de lettres nommant les marchands et indiquant les quantités à acquérir dans chaque comté.
page 199 note 1. Lettre du 30 juillet 1297 — avec la répartition des comtés — aux divers gardes des ports (Close Rolls, Edw. I, t. IV. p. 119). Autre lettre de même date dans Patent Rolls, Edw. I, p. 299, et Parlementary Writs, t. II, p. 396.
page 199 note 2. B. DE Cotton, Historia, p. 326.
page 199 note 3. Hall, ouv. cité, p. 68 et 201, texte français de la charte.
page 199 note 4. Close Rolls, Edw. I, t. IV, p. 187 et 198.
page 199 note 5. Elles leur furent rendues sous la condition de les vendre dans le délai prévu au contrat moyennant paiement de la taxe spéciale ; faute de quoi, elles étaient acquises au roi, sauf remboursement ultérieur de leur valeur (Série de lettres des 1er et 15 mai 1297, Close Rolls, Edw. I, t. IV, p. 102,107 et suiv.)- Ce sont l'abbé de Middleton, le prieur de Marn's Carlisle, l'évêquede Carlisle,l'abbé de Holmertun, le prieurdeCarlisle, 1 e curé de Wenderle, l'abbé de Sherburn, le prieur de Frumpton.
page 199 note 6. Ils avaient bénéficié de l'intervention du futur Edouard II. Leurs laines devaient être exportées avant la Trinité, délai qui fut reporté à la Saint-Jean (lettres des 17 et 27 mai et 5 juin 1297, ibidem, p. 30,109 et 110).— Il semble que les barons de l'Échiquier, chargés de l'exécution des mesures prévues aux lettres de mai, n'avaient rien fait.
page 199 note 7. La restitution en fut autorisée sous la condition formelle d'exporter avant la Saint-Jean. Ce sont tous marchands de nationalité anglaise, résidant en Galles du Nord, Cheshire, Londres, Seaford, Norwich, Salisbury ou Irlande (lettres des 25 mai, 4, 5, 6, 9,14 et 18 juin 1297, Close Rolls, Edw.l, t. IV, p. 33, 35, 39, 110,111,112.)
page 199 note 8. Voir leur énumération dans les lettres des 28 septembre, 5,15 et 27 octobre 1297, 10, 15 et 21 février, 1, 16, 25, 26 et 27 mars, 1 avril 1298, ibidem, p. 310, 311, 332, 335, etc. Ces lettres donnent quelques indications de prix unitaires.
page 200 note 1. 20 août 1298, ibidem, p. 218. — De minutieuses enquêtes sont prescrites pour découvrir les contraventions et toutes diligences doivent être faites pour que le personnel des ports fût averti à temps, afin d'arrêter les marchandises que les négociants se hâtaient d'expédier dans l'espoir de pouvoir les charger avant qu'on ne pût savoir dans quelles conditions elles avaient été achetées, 21 et 23 août 1299 (cinq lettres distinctes envoyées aux divers baillis ou aux collecteurs), ibidem, p. 266, 315, 317 ; autre lettre du 23 août 1299, Patent Rolls, Edw. I, t. III, p. 432 et suiv.
page 200 note 2. Canterbury, 25 mai 1299, Patent Rolls, t. III, p. 418 ; Westminster, 18 mars et 1” avril 1300, Close Rolls, Edw. I, t. IV, p. 358 et 344.
page 200 note 3. Canterbury, 11 juillet 1299, Close Rolls, t. III, p. 251.
page 200 note 4. Lewes, 24 juillet 1299 ; Canterbury, 10 et 22 septembre 1299, 8 et 13 juin 1300, Closes Rolls, t. III, p. 262, 269, 273, 354, 357. Il s'agit pourtant, d'infractions qui avaient été commises à rencontre de l'ordonnance sur la circulation des « pollards et crockards », monnaies de bas aloi.
page 200 note 5. Record Office, Exehequer QR, Bundle, 126.
page 201 note 1. Cestes sunt les leynes des mezons de religion ke la Compaignie del Cercle blanc doit avoir el reaime Dengleterre lan de grâce M. CC. IIIIXX et quatorze. Tel est l'intitulé des listes avec quelques légères modifications de forme. Elles sont en français. L'une est en latin : Lane Orlandini de Podio et sociorum suorum mercatorum de societate Ricorum de Luca empte et recipiende in Anglia anno domini millesimo ce” nonagesimo quarto. Cette dernière est du reste adressée d'une façon entièrement différente des autres.
page 201 note 2. La chose est peu probable, car la liasse qui les contient aux Archives de l'Échiquier renferme également deux relevés qui n'en mentionnent pas d'autre.
page 201 note 3. Pour l'une des maisons, ils ne peuvent fournir aucune indication de quantités. En 1273,ils exportaient 700 sacs.
page 201 note 4. En 1273, les Cerchi, alors non encore divisés, exportèrent 400 sacs.
page 201 note 5. Ils avaient, en 1273, exporté 880 sacs.
page 202 note 1. Ce chiffre est notablement en dessous de la réalité, car il y a vingt maisons religieuses dont les Ricardi avaient acheté la totalité des laines, sans indication de quantités. En 1273, leur exportation fut de 1 080 sacs.
page 202 note 2. La plupart des chiffres donnés au texte, et qui sont ceux deslistes, sontlégèrement erronés, si l'on additionne les quantités énumérées ; de plus, il y a un certain nombre de maisons pour lesquelles il n'y eut pas d'estimation. La liasse 126 renferme un bordereau énumérant les dix groupes de marchands, avec certains totaux différents et donnant un total (inexact) de 2 384 sacs 9 pierres.
page 202 note 3. Sapohi, Armando, La crisi délie compagnie mercantile dei Bordi e dei Peruzzi , Firenze, 1926,p. 7 Google Scholar et 27;—O. Meltzing, Das Bankhaus der Medicis und seine Vorlaiifer dans Volkswirtschaftliche und Wirstchaftliche Abhandlungen, neue Folge, 6 heft, Iéna, 1906, p. 55 et suiv.
page 202 note 4. Voir la longue liste * des parcelles de deniers que les marchands de la compaignie de Bardes ont aprestez et deyvent avoir de notre seigneur le roy Dengleterre » suivi du relevé de ce qu'ils ont reçus (11-14 Edward I (1282-1286). P . R. O, E 101, liasse 126, n. 3).
page 202 note 5. Close Rolls, Edw. I, t. IV, p. 269, 271, 273, 354.
page 202 note 6. O. Meltzing, ouv. cité, p . 37-38.
page 202 note 7. R. J. Whitnell, Ouv. cité, p . 28 et 29 (notes).
page 202 note 8. Paolo Emiliani-giudice, Storia di Communi ilaliani, t. III, p. 418-428, publie deux lettres de Messer Gonsiglio dei Cerchi e compagni in Firenze à Giachetto Rinucci e Compagni in Inghilterra, les 24 mars 1290 (v. st.) et 23 juin 1291.
page 203 note 9. P. R. O. Chancery, liasse 13, I (26).
page 203 note 1. Londres doit 300 marcs à Bernard Manfred et associés des Circuli (23 avril 1299), Close Rolls, Edw. 1, t. IV, p. 303.
page 203 note 2. Ibidem, p. 354.
page 203 note 3. Ibidem, p. 270, 303, 354, 478.
page 203 note 4. Bond, n°8 96, 99,100.
page 203 note 5. Voir O. Meltzing, Ouv. cité, p. 24 et suiv.
page 203 note 6. Nombreux sont les relevés des « deniers que notre seigneur le Roi” leur doit, qu'ils ont «livré à ses trésoriers et ailleurs pour ses besoignes” (P. R. O., B 101, liasse 126, n. 11,13, 15, 23 Edward I).
page 203 note 7. Ibid., (25-26 Edward I), 20 (28-29 Edward I) ; liasse 601, n. 4 (7 août 1296), etc. Voir Bond, ouv. cité. Patent Rolls, Edw. I, t. IV, p. 347, 504.
page 203 note 8. Otto Meltzing, Ouv. cité, p. 38, note, p . 40, pour les avances au roi.
page 203 note 9. Bail du 4 juin 1284, pour cinq ans (City letters look, A. I, p. 159).
page 203 note 10. Close Rolls, Edtv.I, t. III, p. 186, 255, 382. En 1300, àcôtéde Abrachius Gerardi, il y a Renier Belincionis (ibid., t. IV, p. 354).
page 203 note 11. Juin 1297 (City letters book, B II , p . 239), avril 1299 (Close Rolls, Edw. I, t. IV, p. 303).
page 203 note 12. Otto Meltzing, p. 30. LOS Spini furent longtemps associés avec les Mozzi.
page 203 note 13. Close Rolls, Edw.I, t. III, p. 384 ; t. IV, p. 262, 303, 360, 463
page 204 note 1. Jacolo Betti et ses associés sont, en janvier 1292, créanciers de trois personnes dont l'évèque de Bath et Wells, de 218 marcs (Close Rolls, Edw. I, t. III, p. 252). En 1294-1295, le total des dettes du Roi envers Jacobo Betti et ses associés se montait à 3 3121. 8 s. 5 d. (P. R. O., Exchequer 101, liasse 136, n. 12). Voir ibidem, n° 18, un relevé de créances du même de 621 1.13-4.
page 204 note 2. Emilio RE, La compagnia dei Riccardi in Inghilterra e il suo fallimento alla fine delsec. XIII dans Archivio délia R. Societa Romana diStoria Patria, t. XXXVII, 1914, p. 87-138.
page 204 note 3. D'un compte arrêté au 20 novembre 1279, il résulte que le roi était débiteur de 23 000 1., cité par R. J. Whitnell, ouv. cité, p. 26. Voir le compte des Riccardi du Ie ‘ janvier 1290 au 7 août 1294, se soldant à leur crédit par 18 024 1. 16 s. 7 d., cité par Emilio RE, p. 104, n. 2. Voir aussi un prêt de 10 000 1. d'Orlandino di Pbdio en 1293 (Chancery Warrants, 1.1,p. 44). Cette position si favorable des Riccardi à la Cour d'Angleterre n'était pas sans leur nuire en France. C'est ainsi que nous voyons que les associés de Richard deLucques avaient été arrêtés et leurs livres saisis par le sénéchal de Montpellier ; le 13 août 1294, Philippe le Bel mande à ce dernier de les élargir, s'il ne trouve pas trace dans leurslivres de prêts au roi d'Angleterre ou à ses gens (É. Martin-Chabot, , Archives de la Cour des Comptes, Aides et Finances de Montpellier , Paris 1907, p. 23, n° 114).Google Scholar
page 204 note 4. Voir, pour les détails, R. J. Whitnell, p. 24, 29 et 30.
page 204 note 5. VoirR. J. Whitnell, Ouv. cité, p . 33 en note.
page 204 note 6. Emilio RE , p. 105, n. 2.
page 204 note 7. Autres comptes signalés des Riccardi : a) Recottes et dépenses effectuées des deux côtés de la mer, du 20 novembre 1272 au 29 septembre 1279 (Exchequer K. R., liass” 126, n. 1 ) ; b) Compte de Riccardo Guidicionisef associés (Chanceller'sRoll, 15Edw. I, cité par Whitnell, p. 182, notes 2 et 3); c) Arrêté final de compte entre le prieur de Sewes, pour lui, son couvent et ses prédécesseurs, et Reynevius Guidicionis (7 septembre 1285) (P. R. 0., E 101, liasse 126, n° 4). — Pour les opérations conclues avec des particuliers, surtout les religieux, dans Close Rolls, Edward I, t. III, p. 131, 205, 247, 260, 271, 309, 310 ; t. IV, p. 249, 251, 431, 518, 547 ; t. V, p. 11, 12, 357, 360. En général, il s'agit de sommes minimes.
page 205 note 1. Il ne faut cependant pas perdre de vue que les opérations financières ont laissé dans les archives, tant publiques que privées, beaucoup plus de traces que les autres, d'où la tendance à leur donner une prépondérance qui ne répond pas à la réalité.
page 205 note 2. Les Bettoli s'enfuirent des foires de Champagne sans régler leurs dettes en 1297. Lettre d'Aberton de Medicis de juillet 1297 (Arch. État Gand, Inv. St-Genois, n° 903 ; Arch. Nord, G. C , Lille, B 506, n° 3631).
page 205 note 3. Mandement du roi au comte de Flandre, du 21 mai 1295 (Orig., Arch. du Nord, Chambre des Comptes de Lille, B 506, n° 3669).
page 205 note 4. Lettre de Philippe le Bel au comte de Flandre, 12 juin 1295 (Arch. État Gand, Inv. St-Genois, n. 769)..
page 205 note 5. Lettre du roi au bailli d'Amiens du 14 juillet 1295 (Arch. État Gand, Inv. St-Genois, 773). La mesure avait un caractère temporaire et limité ; peu après, en effet, le projet d'accord, finalement arrêté entre Philippe le Bel et le comte Gui, le 6 janvier 1296 (n. s.), prévoyait l'interdiction d'importer les laines d'Angleterre ou d'Irlande sous peine de forfaiture ; il est vrai que l'accord ne reproduit pas la disposition (Finot, Inv. Arch. du Nord, I, B 240).
page 206 note 1. Bond, n. 96.
page 206 note 2. Voir à la fin le tableau annexe.
page 206 note 3. Lettre du 24 mars 1291 (n. s.) de Messer Consiglio de Cerchi à Giachetti Rinucci (Paolo Bmiliani-guidice, Ouv. cité, p. 419).
page 206 note 4. Close Rolls, Edw. I, t. IV, p . 493.
page 206 note 5. Ibidem, p. 475 et 478.
page 207 note 1. Autre formule : «De plus de laine de coillette ne savons nous rien dire por ceo ke nos compaignons sunt hors par le pais, quoi nous ne savons nient plus dire… » [Cerchi blanchi).
page 207 note 2. Lettre citée, p. 420.
page 207 note 3. Ibidem. Les Cerchi reviennent sur cette question dans leur lettre du 23 juin 1291 et font allusion à une décision que leur agent prit après avoir rencontré deux envoyés de la société, Bindo Squaveia et Lapo Chiari (ibidem, p. 425).
page 207 note 4. Sur le relevé des abbayes anglaises fournisseurs habituels des laines achetées par les marchands étrangers, voir Emile Varenbergh, Histoire des relations diplomatiques entre le comté de Flandre et VAngleterre au moyen âge, Bruxelles, 1874, p. 152-154 ; — C. h. Peruzzi, , Storia del commercio e dei banchieri di Firenze , Firenze, 1868, p. 71 Google Scholar et suiv. ; — Cunningham, W., The grotvth of English industry and commerce during the Early and Middle Ages , Cambridge, 1890, p. 545.Google Scholar
page 208 note 1. « Sarpellersa mesme la leine enpaker».
page 208 note 2. Mention de frais : « pur briser et apariller cesteleine».
page 208 note 3. Godefroy signale deux emplois du mot sans en donner une traduction en français moderne ; dans ces citations le mot a le sens de maquignonnage. Sa signification n'est pas douteuse ; à noter qu'il a passé tel quel dans la langue anglaise, à côté du mot « brokerage».
page 209 note 1. Nous admettons qu'il s'agit du sac de 26 pierres de 14 livres, soit 364 livres anglaises au sac.
page 209 note 2. James E. Thorold Rogers, A history of agriculture and priées in England from 1260 to 1793, t. I, chap. XVII, spécialement p. 388. Les chiffres moyens par livre de laine sont pour 12941 d. 3/4, pour 1295, 2 d. 3/4. Dans le tableau plus détaillé contenu au t. II, p. 341, Th. Rogers relève 8 mentions pour 1294-1295, allant de 1 d. 1/2 à 2 d. et, pour un cas de« Locks», 1 d. Signalons toutefois que les années 1291 à 1297 incluse marquent une dépression dans le prix de la laine. En 1298, la moyenne se relève à 3 d. 5 /8. La différence entre les renseignements de notre tableau et ceux que fournit Rogers semblent s'expliquer comme il suit : les moyennes de Th. Rogers sont prises sur un trop petit nombre de mentions, elles portent sur de fort petites quantités, enfin ses données s'appliquent surtout à des propriétés de collèges, non de maisons religieuses proprement dites.
page 210 note 1. Nous avons admis que le sac dont il est question dans les documents utilisés était celui de 26 pierres de 14 livres chacune, soit 364 livres. Nous rappelons que le marc est les deux tiers de la livre sterling.