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Published online by Cambridge University Press: 30 October 2017
Deux tendances alternées dominent l'histoire de l'économie mondiale : liberté, égalité, laissez-faire entre les économies nationales, d'une part ; de l'autre, leurs contraires. La guerre mondiale fut l'effet de la première politique. Elle a amené l'application des principes de restriction et d'intervention. Ceux-ci, à leur tour, ont provoqué une réaction. Mais cette restauration du système ancien demeure bien difficile à réaliser.
Considérons le problème du point de vue du capitalisme. A supposer que la concurrence pour les débouchés permette, en elle-même, entre les économies mondiales, le régime rêvé, l'existence de degrés différents de productivité, par où se différencient ces économies, s'opposerait encore à sa parfaite observance.
page 8 note 1. Cf. Matsuoka, Études sur le problème de l'or, chap. n (Les pratiques et les théories du problème de l'or) et notre article, Réserves de devises-or au point de vue du système monétaire colonial dans Keizaï-Ronso, t. 39, n° 1.
page 9 note 1. Cf. Histoire des finances de l'ère de Meiji, t. II (Règlements des comptes), p. 261 (La réforme monétaire).
page 10 note 1. Ibid., t. XI (Monnaie), p. 560-561.
page 11 note 1. Inoue Junnosuke, L'état actuel et le plan d'amélioration de la jinance internationale de notre pays, p. 84-85.
page 11 note 2. Par exemple, l'adoption du régime de l'étalon-or en Allemagne après la guerre franco-prussienne fut réalisée à l'aide de l'indemnité de guerre.
page 11 note 3. Ouchi Hyoe, Œuvres complètes de Teiken-Taguchi Ukichi, t. VU (Finance), commentaire, p. 19.
page 11 note 4. Ibid.,p. 309, 312 et 480.
page 12 note 1. Cette somme monta à 374 020 000 yen, y compris les intérêts des placements et des avances, mais l'indemnité des frais delà garde de Wei-hai-Wei, étant en quelque sorte différente de cette indemnité de guerre, ne figura pas dans le compte spécial de l'indemnité, mais dans le compte général. Le total de l'indemnité sans compter les intérêts des placements et les autres atteignit 200 340 000 tael-argent kouping, c'est-à-dire 360 000 000 yen.
page 12 note 2. Histoire des finances de l'ère de Meiji, t. XI, p. 572-579.
page 12 note 3. Ibid., p. 608, 622 et 637.
page 12 note 4. Œuvres complètes de Teiken-Taguchi-Ukichi, t. VII, p. 151 et 163.
page 13 note 1. Histoire des finances de l'ère de Meiji, t. II, p. 225.
page 14 note 1. Sur ce point, l'opinion a été soutenue que l'on aurait pu les faire venir facilement au moyen du change, Voir, par exemple, Œuvres complètes de Teiken-Taguchi-Ukichi, t. VII, p. 480, 482 et 489.
page 14 note 2. Toyo-Keizai-Shimpo-Sha, Histoire de soixante ans de finances, p. 215-216.
page 15 note 1. Histoire des finances de l'ère de Meiji, t. II, p. 569-571.
page 15 note 2. Ibid., t. II, p. 574. — Les monnaies anglaises déposées à ce compte courant furent gardées par l'agent de la Banque du Japon de la façon suivante. Dans le compte des dépôts de monnaies anglaises ouvert d'après l'article 9 de l'ordre sur la gestion des dépôts, le gouvernement présente au caissier de la Banque du Japon un récépissé avec l'inscription des sommes de monnaies anglaises et de monnaies fiduciaires, valeur de la réserve et taux d'intérêt qu'il touche sur l'argent déposé et lui ordonne de déposer à la Banque d'Angleterre lesmonnaies anglaises qu'il touche. En même temps, il en informe son gestionnaire à Londres qui, d'après cette information, dépose les monnaies anglaises destinées à la réserve pour remboursement des billets comme dépôt ordinaire de la Banque du Japon à la Banque d'Angleterre. Toutefois, à côté de ce dépôt ordinaire, il y a un dépôt spécial (” dépôt spécial en garde»), mais qui, celui-ci, se fait en monnaies anglaises mises en caisses fermées ou cachetées. La Banque d'Angleterre, ne sachant rien de l'argent mis dans cette caisse, ne fait que garantir la sécurité de la caisse et du cachet ; par conséquent, il n'y a aucune différence entre la sûreté du dépôt ordinaire et celle du dépôt spécial en garde, sauf le cas de faillite. En outre, en cas de recours à cette dernière forme de dépôt, la caisse est aux frais du déposant et il faut suivre une procédure compliquée, de sorte que la Banque du Japon préféra enfin, semble-t-il, le dépôt ordinaire.
page 16 note 1. Sur le fonctionnement pratique de ces deux formes, voir Histoire des finances de l'ère de Meiji, t. II, p. 578-587 (surla première forme) et p. 582-583 (sur la deuxième).
page 16 note 2. Toyo-Keizai-Shimpo-Sha, ouv. cité, p. 215-216.
page 16 note 3. Ibid.,p. 398-399. Voirie tableau publié à l'AnnexelI (p. 24).
page 17 note 1. Dans ses explications à la Diète impériale, le commissaire du gouvernement Tajiri disait à ce propos : « C'est bien compliqué. On ne peut pas faire venir toute la somme de 80 millions de yen en or monnayé. Pour les faire venir en argent, si on l'achète -sous forme de devises-argent à Londres, la valeur de l'argent hausse. Quand on les fait venir en or, il faut payer beaucoup de « poundages » au détriment de l'État. Par conséquent, pour les faire venir en argent, il faut acheter l'argent petit à petit de façon à ne pas rendre le cours du change défavorable. L'argent hausse tout de suite quand on l'achète en quantité de 100 000 livres à Londres, de 50 000 dollars à San Francisco, de 100 000 dollars à New York. Dans cet état de choses, nous serons forcés de perdre une grande quantité de l'or que nous détenons à Londres si nous envoyons une somme considérable de devises-argent ; par conséquent, ce sera plus désavantageux que de payer des intérêts. Il est donc disposé dans la loi du compte spécial de l'indemnité de guerre que l'État dépose en compte courant réciproque à la Banque du Japon l'indemnité qu'il reçoit — c'est une somme considérable versée d'un coup, la Banque du Japon et l'État se versant des intérêts réciproquement : la Banque du Japon paie des intérêts au taux de 2 p. 100 pour les dépôts de l'État, l'État paie aussi des intérêts pour les billets qu'il emprunte à la Banque du Japon et l'État consent à la Banque du Japon une différence de 1 p. 100 entre les deux taux. Ainsi la Banque du Japon peut émettre ses billets convertibles sur la base de cette indemnité stockée chez elle. Nous avons fini par former ce plan compliqué de crainte que l'État ne perde plus qu'il ne payera en intérêts à cause de la hausse de l'argent qui sera causée àl'étranger par l'importation d'une somme considérable de 80 millions de yen en une seule année. En somme, les billets convertibles ne peuvent pas tous être émis contre couverture-or — sans doute, les billets peuvent être émis pour un montant double du stock d'or — si bien que nous avons formé, après diverses délibérations, ce projet assez compliqué, pour faire venir l'indemnité de guerre sans influer sur le cours du change et, par suite, sur l'économie japonaise. Nous vous l'expliquerons en détail à part comme projet de loi. >
page 18 note 1. Œuvres complètes de Teiken-Taguchi-Ukichi, t. VII, p. 320.
page 19 note 1. Histoire des finances de l'ère de Meiji, t. II, p. 573.
page 19 note 2. Ibid.,?. 584.
page 19 note 3. Jbid., p. 584-585.
page 20 note 1. Ibid.,p. 598.
page 20 note 2. Ibid., p. 602-608.
page 21 note 1. Ibid.,t. XI, p. 913.
page 22 note 1. Icard, Gold exchange standard, p. 161-162.
page 22 note 2. Il est décidé que le billet de la Banque du Japon sert de réserve-garantie dans le système de l'émission du billet de la Banque de Taïwan (Formose).
page 22 note 3. Cl. Banque DE Chosen, Histoire de dix ans d'économie en Corée et en Mandchourie et Banque DE Taïwan, Histoire de vingt-cinq ans de la Banque de Taïwan.
page 23 note 1. Voir, à la page suivante, les annexes I et II.