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Les publications de documents sont, cette fois, peu nombreuses, ce qui ne veut pas dire, bien loin de là, qu'elles manquent d'intérêt.
S'étant attaché dans ces derniers temps à l'histoire médiévale de Louvain, Mr J. Cuvelier complète ses publications par un Recueil de documents inédits concernant les institutions de Louvain au moyen âge. Une préface analyse ces textes et en montre l'intérêt. Au nombre de onze, ces textes se succèdent de 1267 à la fin du xve siècle et, en dehors du premier, d'ailleurs jusqu'ici mal édité, sont inédits. La plupart, de nature constitutionnelle, nous retracent la physionomie des élections communales.
Cf. Annales, t. V, 1933, p. 256 et t. VII, 1935, p. 353 et 380.
page 455 note 2 Dans Bull, de la Commission royale d'histoire, t. 99 (1935), p. 251-307. Bruxelles, Hayez, 1936.
page 455 note 3 Marseille, A. Gid, 1935 ; in-8°, 54 p.
page 456 note 1 Le VIe livre des statuts de Marseille (Aix-en-Provence, 1917).
page 457 note 1 2 vol. in-8°, avec deux paginations romaines et une pagination arabe unique. T. I, Lille, E. Raoust, 1931, IV, 152 p. ; t. II, Paris, Éditions Domat-Montchrestien, et Lille, G. Cambay, xo-153-651 p. (Bibliothèque de la Société d'Histoire du Droit des Pays flamands…, Vet X). Cf., sur le 1.1, Annales, t. IV, 1932, p. 418.
page 457 note 2 De même, dans la publication de la lettre de Philippe Auguste de 1196 concernant Hénin-Liétard (p. 262 et suiv), —d'ailleurs éditée, nous tenons à le dire, d'une laçon critique et historique des plus intéressantes, — aucune distinction n'est faite entre les notes constitutives et interprétatives du texte. Nous nous permettons de demander si ce sont là des exemples à donner aux étudiants alors qu'à ce sujet aucune discussion ne peut s'élever entre les éditeurs de documents.
page 458 note 1 Tongres, Michiels-Broeders, 1935 ; in-8°, 308 p.
page 458 note 2 Veröffentlichungen der histor. Kommission fur Hannover, Braunschweig, etc. — V. Niedersächsicher Stiteatlas. II. Abteilung. Einzelne Stâdte, herausg. von P. Jonas Meier. I Hildesheim, von J. Gebauer et P. J. Meier. — 2. Hannover,von K. FR. Leonhardt. Hameln, von P. J. Meier U. H. Kruger. G. Westermann, Braunschweig u. Hamburg, 1933, in-fol°.
page 459 note 1 S'agit-il d'une ville «fondée » ou «devenue », quelle est sa configuration générale et quelles sont ses parties essentielles successives ? C'est à peine si, pour Hildesheim, on nous dit que la vieille ville est absolument régulière et présente une forme ovale ; pour Hameln, que le plan montre une grande régularité également et que l'établissement de la cité est entièrement conforme au système méthodique. Pour Hanovre, on ne nous dit, en somme, rien. Au sujet de la partie cartographique, la réserve la plus sérieuse qu'on puisse faire est qu'il n'existe que pour Hameln « un plan de développement », présentant les parties diverses et successives de la cité et, à vrai dire, assez peu utilisable. En effet l'opposition des couleurs suivant chaque partie n'est pas suffisamment marquée, on s'est borné à colorier différemment, non pas la totalité, mais le contour seul.
page 459 note 2 Leipzig, 1897.
page 460 note 1 Il suffira, par exemple, de comparer les deux histoires de Louvain de Mrs Van der Linden en 1892 et Cuvelier en 1935 : nous parlons plus loin de la seconde.
page 460 note 2 Laon, Imprimerie de l'Aisne, 1933 ; in-4°, xix-98 p., pi. — L'ouvrage nous a été seulement adressé récemment.
page 461 note 1 Paris, Desclée de Brouwer et C,e, 1935 ; gr. in-8°, 423 p., pi. (ouvr. publ. sous les auspices de la Société d'émulation… de la Flandre).
page 461 note 2 Douai n'est certainement pas complet (voir ESPINAS, Douai, t. IV, p. 797-800), et ses armoiries ne sont pas données.
page 462 note 1 Paris, F. Alcan, et Bruxelles, Nouvelle Société d'éditions, 1936 ; in-8°, XIII-492 p.
page 462 note 2 Études inédites, publ. par un groupe de ses anciens élèves, précédées d'une notice sur Guillaume Des Marez par H. Pirenne et de la bibliographie… par B. Delanne. Bruxelles, Falk fils, 1935 ; in-8°, 181 p., une pi. Avec une préface de P. Bonenfant.
page 463 note 1 Voir déjà, dans la Bibliographie, le n° 179, de 1929, qui contient en germe la présente étude et à laquelle on doit le joindre.
page 463 note 2 Minnterialitât u. Biirgertum (1859).
page 464 note 1 Pirenne, Les villes du moyen âge, p. 119.
page 464 note 2 1er Congrès international de géographie historique. T. III. Publ. par les soins de P. Bonenfant, Quicke, F. (avec une Préface de F. L. Ganshof) Bruxelles, Fait fils, 1935; in-8°, 90 Google Scholar p., 12 pi. — La préface renseigne sur le rôle des éditeurs du travail.
page 466 note 1 Voir, plus loin, sur un travail analogue au précédent, la première des études de Mr Cuvelier sur Louvain. Nous aurions pu la placer ici, nous avons préîéré ne pas la séparer du second travail de l'auteur sur la même ville, dont elle est en quelque sorte l'introduction.
page 466 note 2 Deventer. Die Stadt der Jàhrmârkte. Weimar, H. Bôhaus, Nachfolger ; in-8°, 127 p., 7 pi. (PfingstbUMer der Hansischen Gsschichtsvereins. Blatt XXVI).
page 466 note 3 Quel est d'abord le négoce actit ? Deventer, la plus ancienne ville de l'Ysel, dès Charlemagne, est désignée comme portus. Sa vie de transit ne cessa depuis de continuer. Au xive siècle, son commerce rayonne partout et ses marchands apparaissent dans toute l'Europe nord-occidentale. D'autres ports se trouvaient d'ailleurs dans l'Ysel, alors qu'à l'embouchure de chaque fleuve de la Hanse il n'en existait qu'un; mais les premiers, avec Deventer, Kampen, Shonen et aussi Zwolle, formaient une unité économique. Avec son commerce entre l'Est et l'Ouest, Deventer en faisait un vers la Norvège et le Rhin. Dans le premier pays, il échangeait, à Bergen, la morue surtout contre le blé, la toile et le drap, marchandises représentées par ses marchands groupés en sociétés et arrivant même, à, la fin du xive siècle, à former une gilde. Il faisait aussi un commerce actif avec le Rhin, mais qui, au xve siècle, était très réduit. C'est qu'à cette époque Deventer devint une ville de marchés annuels internationaux, attirant à elle le trafic des étrangers, changement qui affaiblit son négoce actif, mais fortifia son rôle d'intermédiaire
page 467 note 1 Quelles étalent les relations de Deventer avec le continent ? Un groupe de villes de la Hanse, situées dans la Basse-Allemagne, donnait la préférence à la ville hollandaise comme place de marché au sujet des draps néerlandais. Les villes appartenaient à un domaine qui s'étendait au Sud jusqu'à Cologne et à l'Est jusqu'à Magdebourg, et qui comprenait donc deux parties : le bas Rhin et la Westphalie. La première renfermait la puissante ville de Cologne, qui venait acheter du poisson et du beurre et envoyait le vin. De bonnes routes réunissaient Deventer et la Westphalie et étaient parcourues par un commerce très actif, pouvant se prolonger jusqu'au Harz.
page 467 note 2 Au début du XVIe siècle, les marchés de Deventer changèrent peu et continuèrent leur rôle de point de rencontre des régions maritimes hollandaises et des contrées rhénane et saxonne. Au milieu de cette période, le commerce reste très actif et les marchés ne varient guère, vendent toujours du poisson et des produits laitiers. Deventer est la troisième place des Pays-Bas après Anvers et Amsterdam. Cependant sa situation n'est pas aussi forte et des marques d'une chute prochaine apparaissent. La difficulté de navigation sur l'Ysel, l'eau venant au Waal, — les guerres, et surtout le développement d'autres marchés, Emden, Brème et, plus encore, Amsterdam, sont les causes de ce déclin : Amsterdam, le vrai vainqueur de Deventer et le successeur d'Anvers, lieu de commerce propre et marché d'étape, surtout pour le négoce du blé, avec les États de la Baltique, place de transit et de banque à la fois. Deventer perdit son rOIe indépendant, intermédiaire, qui avait fait sa grandeur et devint un lieu de passage passif du commerce d'Amsterdam vers les grands marchés allemands, et encore Zwolle était-il beaucoup plus favorablement placé ; Deventer n'avait plus d'avenir
page 468 note 1 Mémoires publiés par l'Académie royale de Belgique [Classe des lettres…). Coll. in-4°, 2e série, t. X. — Extraits (Bruxelles, Hayez, 1936), in-4° ; 2 vol. de 200 p. et pi., et 276 p.
page 469 note 1 Tout l'espace intérieur était d'ailleurs loin d'être bâti, malgré la multiplicité des rues et des artisans, et la construction des steenen. Mais il n'y avait pas de rues de métiers : c'était « la ville indifférenciée, formée dès l'origine par les apports lents, mais continus, des villages environnants ». Les établissements religieux de toutes sortes s'étaient multipliés. Le comte avait aliéné une grande partie de son domaine pour faire des fiefs et des censives et la ville elle-même acquérait nombre de biens-fonds à l'usage de la communauté.
page 470 note 1 Le tribunal échevinal était présidé par le mayeur : il « semonçait » les échevins qui prononçaient leur sentence d'après la loi. Les bourgeois étaient toujours leurs Justiciables, même si on les arrêtait dans des justices subalternes. — Leur compétence était absolument générale et s'étendait jusqu'à la Franchise incluse. A partir du xve siècle, le nouveau Conseil de Brabant pouvait « réformer », mais non casser, leur jugement
page 471 note 1 Les attributions du Conseil étaient administratives ; l'ordre d'abord : police, guerre et finances ; et judiciaires : il s'agissait plutôt d'une collaboration à l'ordre que d'une justice à rendre, qui revenait aux «paismakers », les vrais juges. En somme, comme les échevins, les jurés sont d'inspiration liégeoise, mais, avec leur élection, ils constituent incontestablement une victoire de la bourgeoisie. Après Coutereel, on arriva dans le Conseil à un double résultat : les jurés eurent une voix prépondérante, purent prendre les décisions sans les échevins ; ensuite la classe populaire fut représentée par eux. De même, le mayeur céda le pas au bourgmestre.
page 472 note 1 Voir, d'ailleurs, à ce sujet, Des Marez, La formation…, p. 182-185 ; et joindre le résumé d'une communication de Mr F. L. Ganshof, Die raumliche Enlwicklung der Stâdte Flanders u. Bravants im M. A. dans Hansische Geschichlsblâiter, 1935, p. 360-361 (Weimar, 1936).
page 472 note 2 Lille, B. Raoust, 1935 ; in-8°, XVIII-307 p., 12 pi.
page 472 note 3 Quatre chapitres présentent successivement : les origines, en particulier à titre topographique, — la formation de la commune et les institutions, les lettres de 1235 avec les divers éléments du Magistrat, et la Révolution jusqu'en 1800. Entre ces deux dernières parties, diverses annexes concernent la carence du pouvoir royal au XIVe siècle, « les pairies », les villes voisines et leurs constitutions, la halle échevinale, les apaiseurs, juridiction d'arbitrage et de conciliation, et les gardes orphênes, qui veillaient aux intérêts des pupilles et des mineurs.
page 473 note 1 Enclaves de nature nobiliaire ou féodale, nivelées — également — entre elles.
page 473 note 2 «Le personnel se renouvelait continuellement, sans être jamais resté aux mains d'une oligarchie, mais il se complétait par quelques conseillers techniques à demeure nommés « les Permanents », en particulier, deux, puis trois conseillers pensionnaires. La « loi » était comme indépendante et elle a pu durer tant qu'il y eut de « bons maîtres » (jusqu'à Louis XIV) qui exerçaient une action vigilante. — Trois aristocraties se succédèrent au pouvoir. Une première, marchande, jusqu'au xvie siècle ; une seconde, « intellectuelle », de robe et finances, au xvne, — et, au xvnie, une dernière, de noblesse locale, pour laquelle « le droit de naissance suffit et supplée à tout ». Son arrivée concorda malheureusement avec la disparition de ces « bons maîtres ». Les bons serviteurs, les intendants, existent toujours, mais le pouvoir royal entre en pleine carence. La Révolution vient. Elle-même, tout en substituant au système de la nomination celui de l'élection, n'a pas centralisé et jamais les municipalités n'ont eu plus de pouvoirs. Ce fut la constitution de l'an VIII qui inventa la centralisation, réduisit les membres du Conseil à n'être plus que des fonctionnaires nommés par le maître, toujours présent grâce au préfet, et réduits en une étroite tutelle. « Les arbres de la liberté étaient bien morts. Mais on était si lasl »
page 473 note 3 L'origine des constitutions urbaines dans Revue historique, t. 53, 1893, p. 62,
page 474 note 1 Cf. d'intéressantes observations dans un article tout récent de Ch. Vehlinden, L'histoire urbainedans la péninsule ibérique ﹛Revue belge de philologie et d'histoire, 1936, p. 1157).
page 474 note 2 La question des jurés dans les villes flamandes dans Revue belge de philologie et d'hisloire, 1926, p. 420-421.
page 474 note 3 Brive, Impr. catholique, 1936, in-8°, XII-642 p. et pi. — L'ouvrage est sans doute une thèse de doctorat en droit. Il se termine par six pièces justificatives (de 1207 à 1409) et par une liste des consuls.
page 476 note 1 Avant tout les fortifications qui, ne servant plus, étaient affermées.
page 477 note 1 La commune de Lyon et la guerre bourguignonne (1417-1435). Lyon, Pittasson, s. d. ; in-8°, XIX-651 p., une pi. Nous avons, par principe, négligé la seconde partie ; on y trouvera des détails intéressants sur les impôts. Elle se termine par 20 pièces justificatives et un plan de Lyon en 1388.
page 479 note 1 Paris, Champion, et Marseille, Archives Départementales, 1935 ; gr. in-8°, xv-640 p. et 25 pl.
page 484 note 1 Lubeck als Gegeber Liineburgs. Ein Beilrag ZUT Gischichte der stâdtirschen Schuldenwesen im 14. u. 15. Jahrhundert. Neumunster i. H., K. Wachholtz, 1935 ; in-8°, VIII- 108 p. ﹛Abhandlungen zur Handels-u. Sugeschichte im Auftrage des hansischen Geschichtsvereins, von FB. RÔRIG U. W. Vogel. Bd. IV). — Quatre pièces justificatives et une liste chronologique des affaires de dettes terminent le travail.
page 487 note 1 Der Ursprung u. die Bedeulung der Rolandsbilder. Weimar, H. BOhlaus NacMolgcr, 1934 ; in-8°, XII-278 p.
page 490 note 1 Voir plus haut.
page 490 note 2 On en trouvera le ré3iimé, avec les diseussions qui suivirent, dans les Hansische Gischicitsblâtter, 1935, p. 355-382 (Weimar, H. Bôhlaus NacMolger, 1936).