No CrossRef data available.
Published online by Cambridge University Press: 25 October 2017
Un malheur, un grand malheur. Ce mot naïf nous est monté aux lèvres, à tous, quand nous avons appris brusquement la disparition en pleine force productive, en pleine vigueur créatrice d'un homme qui, dès sa jeunesse, sut donner naturellement à tous, sans efforts ni artifice, l'impression d'être un maître et qui, de sa trop courte vie, fit une vie exemplaire et parfaite de savant. François Simiand est parti brusquement, enlevé en quelques heures par une crise cardiaque, loin de Paris qu'il venait de quitter. Il est parti silencieusement, et si discrètement que cette note apprendra sans doute à beaucoup de nos lecteurs une fin aussi douloureuse pour nos études.
page 391 note 1. Paris, F. Didot, 1934 ; in-8°, VI-102 p.
page 391 note 2. Cf. Annales, t. II, 1930, p. 581 et t. IV, 1932, p. 192.