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Published online by Cambridge University Press: 25 October 2017
page 213 note 1. Paris, Alcan, 1935 ; in-8°, 144 p.
page 213 note 2. Je ferais des réserves sur son interprétation du marxisme. « Philosophie déprimante, nous dit-il (notamment p. 130), qui retire aux idées morales et intellectuelles de l'humanité tout dynamisme vrai, etc »— Méfions-nous de ces argumentations trop faciles. N'accusons pas Calvin d'avoir brisé le ressort de l'être humain par sa théorie de la prédestination. D'abord parce qu'un système, qu'il soit de Calvin ou de Marx, est toujours impuissantcontre la vie. Ensuite… voir mes réflexions dans le n° de novembre 1935 des Annales ; Technique, sciences et marxisme (p. 615)
page 214 note 1. Et même dans le domaine théologique. Très intéressantes indications, en passant, dans le livre de Mr Monod, sur la théologie de Barth et sa répudiation de la notion de contrat, d'alliance entre Dieu et les hommes. Le Dieu de Barth, puissance essentiellement dynamique, n'est lié par rien et c'est blasphémer que de lui attribuer de longs desseins susceptibles d'être observés à travers l'histoire humaine. Ainsi la théologie n'échappe pas aux soucis d'une époque ; le rapprochement que fait ainsi Mr Monod est des plus suggestifs. Mais il est « bon à prendre » pour les marxistes !
page 214 note 2. Excellentes pages, notamment, sur les idées de Mandeville, ce pur utilitaire qui, au seuil du XVIIIe siècle, s'est posé avec une singulière perspicacité et en devançant son temps de beaucoup, quelques-uns des problèmes les plus angoissants que se posent à ellesmêmes nos sociétés contemporaines. Bonnes indications critiques également sur Max Weber.