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Published online by Cambridge University Press: 25 October 2017
Que les constructions navales occupassent, au coeur des activités vénitiennes, une place de tout premier rang, on le sait — comme on sait tant de choses, d'une façon grosse et vague. Mais quels problèmes matériels et techniques sans cesse renouvelés, quels difficiles problèmes d'organisation et de discipline du travail humain posait l'existence de cette industrie : on ne se le demande point avec précision. Mr Fred. Chapin Lane, dans un livre intéressant qu'il intitule Venetian ships and shipbuilders of the Renaissance, nous donne, à la fois, l'étude d'histoire des choses et d'histoire des hommes qui nous faisait défaut.
Du XIIIe au XVe siècle, le navire vénitien par excellence, c'est la galère. La petite galère servait pour le combat. Très mobile, pouvant constituer avec d'autres navires similaires un corps de bataille homogène, sa vitesse lui permettait soit de contraindre l'adversaire à livrer bataille, soit de se dérober elle-même au combat.
page 80 note 1. Baltimore, The Johns Hopkins Press, 1934 ; in-8°, X-286 p.