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Aux Origines de l'Économie Rurale : La Conquête du Sol Français

Published online by Cambridge University Press:  25 October 2017

Albert Grenier*
Affiliation:
Université, Strasbourg
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Dans un pays de vieille civilisation agricole comme le nôtre, la possession de la terre et les modalités de l'exploitation du sol sont la base même de l'histoire. Or si haut que l'on remonte parmi nos documents sur ce sujet, on trouve; toujours l'état qu'ils nous décrivent conditionné par un état et des traditions antérieures. L'organisation de la propriété et du travail rural remonte en effet, chez nous, bien plus haut que l'histoire. D'ailleurs des périodes qui appartiennent déjà à l'histoire ne nous ont laissé sur de telles questions, réputées indignes d'attention, nul témoignage positif. Loin d'arrêter notre curiosité, ce silence ne fait, au contraire, que l'aiguiser. Faute de textes, nous quêtons ailleurs des renseignements. Pour les longues périodes durant lesquelles se tait l'histoire, il nous reste une ressource : l'archéologie.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1930

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References

page 27 note 1. Voir Déchelette, , Manuel d'archéologie préhistorique , t. I, p. 322 et suiv.Google Scholar

page 27 note 2. Ibid., p. 316-317.

page 27 note 3. Ibid.,-p. 508-509.

page 31 note 1. Bell. gall.,VI, 33, 3.

page 31 note 2. C'est d'ailleurs à l'âge des métaux qu'on voit se développer le commerce : dépôts de bronziers jalonnant les voies de communication naturelles. Or le bétail qui marche est un objet d'échange plus favorable que le blé qui pèse. Pline parle de ces troupeaux d'oies que l'on menait de chez les Morins (Boulonnais) jusqu'à Rouen [Nat. Hist., X, 27,53).

page 32 note 1. J. Bulliot, L'art de l'émaillerie chez les Éduens dans Mémoires de la Société éduenne, 1876, p. 439-479 et Fouilles du Mont Beuvray, t. II, p. 1-44.

page 32 note 2. Voir Les fouilles du Mont Beuvray, réunion des articles de Bulliot. Autun, 1890, 2 vol. ; et Déchelette, Manuel, 3e partie, 1914, p. 948-957.

page 32 note 3. Les fouilles du Mont Beuvray, 1.1, p. 101.

page 33 note 1. Voir, en particulier, Autorde, F., Vitrification et métallurgie antique (Congrès Préhist. France , t. III, Autun, 1907, p. 721748 Google Scholar et les observations de Pagès-Allary et Guébhart, p. 748-750). Dans le Cher, Bull. Soc. Préhist. Fr., 1912, p. 59 et 233 ; dans le Loir-et-Cher, Congrès Préhist., VIII, 1912, p. 722. ; dans le Maine-et-Loire, ibid.,t. IX, 1913, p. 819-820 ; et surtout, pour la basse Loire, l'article capital de L. Maître, Géographie industrielle de la basse Loire : les jorges et les ateliers jortifiés dans Req. Archéologique, 1919, 1, p. 234-273.

page 34 note 1. F. Oelmann, , Gallo-romische Strassensiedelungen und Kleinhausbauten dans Sonner Jahrbûcher , t. 128, 1923, p. 1797.Google Scholar

page 34 note 2. Schulten, V'arpentage romain en Tunisie dans Bull. Arch. Comité, 1902, p. 129 et suiv. ; — Toutain, Le cadastre de l’Afrique romaine dans Mémoires présentés par divers savants à l’Acad. des Inser., t. XII, 1908, p. 341-382 ; — Barthel, Rômische Limitation in der Provinz Africa dans Bonn. Jakrb., 1.120,1911, p. 39-126.

page 34 note 3. Voir Jullian dans Rev. Et. anc., 1920, p. 209.

page 34 note 4. Corpus Inscr. Lat., t. XII, n. 1240 et p. 824 ; — LE CHÂTelain, Les monur ments romains d'Orange, 1908, p. 129-136.

page 35 note 1. Strabon, IV, 1, 11.

page 36 note 1. Sur toute cette question, voir C. Jullian, Hist. de la Gaule, t. II, La question de la propriété foncière, p. 71 et suiv.

page 36 note 2. Bell. Gall.,VIII, 32,2 : c Oppidum Uxellodunum quod in clientela fuerat ejus.»

page 36 note 3. Voir Marquardt et Mommsen, Staatsverivaltung , t. V, p. 200 Google Scholar et suiv. ; particulièrement p. 212-215.

page 37 note 1. Le Digeste, 50, 15, 4 cite la Forma censualis insérée par Ulpien dans son traité De censibus. Elle remonte au ne siècle : « Nomen fundi cujusque et in qua civitate et in quo pago sit et quos duos vicinos proximos habeat. Et arvum… quot jugerum sit, vinea quot jugerum et quot vîtes habeat ; olivae quot jugerum et quot arbores habeant… pratum… pascua quot jugerum esse videantur, item silvae caducae… ».

page 37 note 2. Voir Barthel dans Bonn. Jahrb., pi. I-VI.

page 37 note 3. Hyoin., De limitibus constiluendis, p. 179-180 (Lachmann). De même en Cisalpine, la via Emilia sert de decumanus. Les anciens chemins doivent être conservés comme limites : Lex Ursonensis, Corp. Inscr., II, n. 5439, § 78 ; — en Afrique, loi agraire de 111 av. J.-C, ligne 89.

page 37 note 4. Frontin, De agrorum qualitate, p. 4 (Lachmann) : « Ager est. mensura comprehensus cujus modus universus civitati est assignatus sicut in Lusitania… etc. »

page 37 note 5. Sur les domaines gallo-romains voir la série des articles remarquables de CH. Marteaux, Étude sur les cillas gallo-romaines du Chablais dans Beçue savoisienne, 1918-1921.

page 38 note 1. Sur la ruine des villes et les grands domaines de l'aristocratie du IVe siècle, voir C. Juliun, Hist. de la Gaule, t. VIII, p. 126 et suiv.

page 39 note 1. Jahrbuch fur lothring. Gesch. u. Alterlumskunde. Metz, 1906, p. 414-415.

page 39 note 2. Congrès Arch. de France, 1907, p. 333-334; — Assoc. Franc. Avanc. Sciences, 1911 ,p. 744-747.

page 39 note 3. Nous rangeons dans cette catégorie les mardelles, si nombreuses dans certaines régions du département de la Moselle où elles ont été fort bien étudiées : abbé Colbus, Jahrb. fur Lothring. Gesch. u. Alteriumsk., 1903, p. 218 et suiv. et les planches ; 1905, p. 236-271, — les hameaux forestiers des Vosges, ibid., 1911, p. 417-446, — et les cases, celles de l'Auvergne, par exemple : Déchelette, Bull. Arch. Comité, 1912, p. 1-19.

page 40 note 1. César, Bello gall., VI, 13,1 : « Plèbes paene servorum habetur loco. »

page 40 note 2. J.-B. Keune dans Jahrb. f. Luthring. Gejch. u. Allertumsk., 1914, p. 71 et suiv.

page 40 note 3. Bodewig dans Wesld. Zeitsch., t. XlX 1900, p. 1 et suiv.

page 40 note 4. Corpus Inscr. Lat., XIII, n. 4549.

page 41 note 1. Ces vici devaient être, au moins en certaines régions, assez nombreux, puisque les Helvètes, pour douze oppida, en avaient quatre cents : Bell, gall., I, 5, 2.

page 41 note 2. Je ne compte pas comme villages les hameaux forestiers des Vosges. Le hameau, d'une façon générale, rentre plutôt dans la catégorie de l'habitat dispersé. Ces hameaux vosgiens ne paraissent jamais avoir groupé plus d'une dizaine de familles. Voir Fuchs, , Die Kulturder Keltischen Vogesensiedeltmgen , Saverne, 1914 Google Scholar et Bull. Areh. Comité, 1920, p. 191-200.

page 41 note 3. Voir principalement Demangeon, L'habitation rurale en France dans Ann. de Géographie, 1920, p. 352-375 ; Un questionnaire sur l'habitation rurale, ibid., 1926, p. 289-292 ; et surtout, Géographie de l'habitat rural, ibid., 1927, p. 1-25.

page 43 note 1. Peut-être cependant a-t-on raison de trouver une mention d'un assolement périodique chez les Germains dans la phrase bien connue de Tacite, Germ., 26, 2: « Arva per annos mutant ». Les mots suivants : et superest ager pourraient être compris : et il reste des communs.

page 44 note 1. T. I, 1929, p. 60-70.

page 45 note 1. Notes gallo-romaines, L'analyse des terroirs ruraux dans Rev. Éludes anc., 1926, p. 139-151. C'est de cette étude que se réclame Mr L. Davillé, L'origine des localités de la moyenne Moselle et du bas Jiupt-de-Mad d'après une théorie nouvelle, Communications faites au Congrès de Nancy, Annuaire de la Fédération hist. Lorraine, 1928, publié par la Faculté des Lettres de Nancy. Nancy, Berger-Levrault, 1929, p. 17-44.

page 45 note 2. H. Klenk, Gang der Besiedlung in der Gemarkung Langen bei Darmstadt dans Fetschrift sur Feier des 75en Bestehens des R. G. Central Mus. zu Mainz, 1927, p. 201-217.

page 46 note 1. Curschmann, C., Die atteste Besiedlung der Gemarkung Dautenheim bei Alzey dans Mainzer Zsitschrift , t. XVII-XIX, 1921-1924, p. 79107.Google Scholar