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SAVAGE LANDS, CIVILIZING APPETITES: POWER AND WILDERNESS IN QUEBEC CITY (1535–1900)
Published online by Cambridge University Press: 23 May 2017
Abstract
Quebec City (Canada) is well-known for its unique wild environments and its protected cultural heritage, which have attracted tourists to the area for centuries. Often taken for granted or overlooked, the interactions between its natural and cultural landscape have been scantly investigated in a diachronic perspective in archaeology. This article explores the relationship between Quebec City's colonists/inhabitants and their surrounding territory, through the study of food plants for the period between 1535 and 1900. It contrasts visitors’ accounts and official discourses with daily experience using a combination of historical and archaeobotanical evidence to unravel how changing historical, social, and political contingencies impacted past perceptions of “wilderness” as manifested in food choices. In this process, the consumption of local indigenous plants has been interpreted as a form of incorporation of local environments that can enlighten us about popular attitudes toward the New World's natural features.
La ville de Québec est renommée pour ses panoramas naturels et son patrimoine historique protégé qui attirent les touristes dans la région depuis des siècles. Souvent prises pour acquis ou ignorées, les interactions entre ses paysages sauvages et culturels ont peu été étudiées en archéologie. Par conséquent, cet article explore les relations entre les habitants de la ville de Québec et les environnements des alentours entre 1535 et 1900 en se concentrant plus particulièrement sur les plantes comestibles indigènes. En combinant sources historiques et archéologiques, les discours concernant ces plantes y sont comparés avec la façon dont elles étaient utilisées dans la vie quotidienne. Il est ainsi possible d’étudier comment différentes circonstances historiques, sociales et politiques ont pu façonner la perception du monde sauvage tel qu'exprimé à travers une série de choix alimentaires. Dans cette perspective, l'ingestion de plantes indigènes a été interprétée comme une forme d'appropriation des environnements locaux, traduisant les attitudes populaires face aux paysages du Nouveau Monde.
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- Articles
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- Copyright © 2017 by the Society for American Archaeology
References
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