Published online by Cambridge University Press: 23 November 2015
Over the past twenty years, South African civil society has engaged in anextended debate over the appropriate role of “custom” inpublic life, focusing on issues of gender and sexuality. The history ofvirginity testing in the Eastern Cape region shows that the nostalgia for custompoints to the loss of sexual autonomy that accompanied colonialism. While therhetoric that justified virginity testing in the precolonial and early colonialera was deeply patriarchal, the practice itself protected female sexual autonomyand provided protections that were undermined by the colonial legal regime andhave yet to be effectively replaced.
Au cours des vingt dernières années, lasociété civile sud-africaine s’estengagée dans un long débat sur le rôleapproprié de la “coutume” dans la vie publique,en se concentrant sur les questions de genre et de sexualité.L’histoire du test de virginité dans la régiondu Cap oriental montre que la nostalgie pour les coutumes indique la perte del’autonomie sexuelle qui a accompagné le colonialisme.Bien que la rhétorique qui justifiait les tests devirginité à l’époqueprécoloniale et au début de l’époquecoloniale ait été profondément patriarcale, lapratique elle-même protégeait l’autonomiesexuelle des femmes et accordait des garanties qui ont étéaffaiblies par le régime juridique colonial et reste àêtre remplacées de façon efficace.