Published online by Cambridge University Press: 30 August 2016
This article examines a complex dispute over the jurisdictions of traditional and statutory institutions that traversed shifts in forms of government in Ghana for nearly a decade following the ousting of Kwame Nkrumah in February 1966. The analysis emphasizes underlying processes of continuity and seeks to add nuance to familiar conceptualizations that view this period in terms of state weakness, crisis, and rupture. The article explores, in particular, a powerful category of chieftaincy defined in opposition to state logics that have escaped empirical investigation. It therefore invites a rethinking of the notion that the post-Nkrumah era heralded a state-initiated revival of traditional institutions.
Cet article examine un litige complexe sur les juridictions institutionnelles statutaires traditionnelles qui ont traversé les reconfigurations de gouvernement au Ghana pendant près d’une décennie suivant l’éviction de Kwame Nkrumah en février 1966. L’analyse met l’accent sur les processus de continuité sous-jacente et cherche à ajouter nuance aux conceptualisations familières qui considèrent cette période en termes d’état de faiblesse, de crise et de rupture. L’article explore, en particulier, la catégorie puissante de chefferie et suggère que son positionnement habituel dans l’opposition à la nécessité de l’État n’a pas été confirmé par une enquête empirique. Elle invite donc à repenser l’idée que l’ère post-Nkrumah annonçait un renouveau des institutions traditionnelles initié par l’État.