Hostname: page-component-586b7cd67f-tf8b9 Total loading time: 0 Render date: 2024-11-27T15:48:51.593Z Has data issue: false hasContentIssue false

The Spatial Separation of Generations in Ndembu Village Structure1

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

In recent literature on the social structure of African peoples much attention has been paid to the role of the lineage in village and local organization. Among one Central African people at least–the Mwinilunga Ndembu of Northern Rhodesia–the spatial separation of adjacent genealogical generations is a structural principle of equal importance. Other anthropologists working in Angola and western and central Northern Rhodesia have obtained data which suggest that this principle is widespread in Central Africa.

Résumé

SÉPARATION DES GÉNÉRATIONS DANS L'ESPACE, RELATIVEMENT À LA STRUCTURE DES VILLAGES DES NDEMBU

Les Ndembu, un peuple matrilinéal de la Rhodésie du Nord, sont les descendants d'un groupe de Lunda qui a émigré, il y a environ deux siècles, du Congo méridional, et qui a subjugué les habitants indigènes de leur territoire actuel. La population d'un village Ndembu consiste ordinairement en un groupe de mâles liés par la parenté et de leurs femmes et leurs enfants (le mariage étant virilocal). La tendance des parents femelles du côté maternel d'être dispersés dans les villages de leurs maris est contrebalancée, dans une certaine mesure, par le fait que les veuves et les divorcées reviennent au village de leurs parents mâles du côté maternel, et le divorce est fréquent. De nouveaux groupes qui habitent ensemble et qui comprennent les enfants de la même mère et leur progéniture, se forment continuellement par suite de scission. Dans le tracé d'un village typique de Ndembu, les cases occupées par les membres des générations contiguës sont déparées autant que possible, tandis que les générations alternatives occupent des cases avoisinantes. En termes sociologiques, les générations contiguës sont séparées et le comportement entre leurs membres est marqué par le respect; les générations alternatives sont liées et ont tendance à se comporter entre elles avec familiarité. Pourtant, celles-ci sont liées par les générations intermédiaires, surtout par le lien entre les enfants et leur père et mère, et étant donné que le respect et la familiarité peuvent exister tous les deux dans le rapport entre parent et enfant, les cases des parents et des enfants peuvent être avoisinantes dans le cercle.

La succession à l'autorité de chef de clan ou du village passe par une ligne de frères classificatoires liés de façon matrilinéaire. Lorsque le dernier membre de la génération aînée meurt, le fils d'une sœur devient l'héritier légitime des fonctions remplies par cette génération. La lutte pour l'autorité politique peut devenir intense lorsque les quelques membres survivants de la génération aînée (qui remplit les fonctions) sont confrontés par plusieurs hommes d'âge mûr de la génération suivante (les fils de soeurs classificatoires). S'il existe plusieurs membres de la génération aînée, de sorte qu'il est possible que les petits-enfants, et non les neveux, succéderont, il se peut que les neveux quittent le village et en fondent d'autres.

Un des résultats du mariage virilocal dans une société matrilinéaire est d'empêcher le développement de lignées localisées, tandis que le mouvement continuel de personnes qui entrent et qui sortent du village et la forte proportion de parents du côté paternel qui habitent dans le village à un moment donné, rendent la matrilignée instable et variable. La séparation des générations dans l'espace favorise la stabilité en indiquant clairement l'emplacement des divers groupes de parents et la manière reconnue de se conduire entre eux. La séparation des générations dans l'espace est une manifestation, non seulement des rapports d'autorité entre les générations contiguës et les tensions qui en résultent, mais aussi du désir d'éviter les alliés, car les membres des générations contiguës n'ont pas le droit de se marier entre eux. Cette séparation exprime également la solidarité du groupe des fils d'une même mère, qui résulte de facteurs œcologiques, par exemple, le fait que la chasse constitue la principale activité économique — ainsi que de certains éléments structurels — par exemple, le mariage virilocal.

Cependant, dans les villages établis depuis longtemps, il y a tendance à scission d'après les lignées d'aller à l'encontre de la stratification horizontale suivant les générations.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1955

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

Footnotes

page 121 note 1

This paper is based on the results of a first field-trip to the Ndembu from November 1950 to February 1952 as a Research Officer of the Rhodes-Livingstone Institute.

References

page 121 note 2 A ‘genealogical’ as distinct from a ‘chronological’ generation is based not on the age of its members but on their common genealogical distance from the founding ancestor or ancestress. Members of one genealogical generation may be of very different ages, while persons of approximately the same age may belong to different generations.

page 122 note 1 Villages in the above sample ranged from 3 to 54 huts and 8 to 120 persons. But the larger villages consisted of more than one hut circle, and no single hut circle contained more than 20 huts.

page 123 note 1 See Diagram 1, p. 133.

page 125 note 1 See Notes on Diagrams 1 and 2.

page 130 note 1 Unpublished field data collected by Mitchell, J. C. and Turner, V. W. in 1950, to supplement the survey, The bamba Village, by Barnes, J. A. and Mitchell, J. C., Cape Town: University of Cape TownGoogle Scholar, School of African Studies (1948).

page 130 note 2 Watson, W., ‘The Kaonde Village’, Rhodes-Livingstone Journal: Human Problems in British Central Africa, xv (1953).Google Scholar

page 130 note 3 McCulloch, M., The Southern Lunda and Related Peoples, London: International African Institute (1951), p. 41.Google Scholar

page 130 note 4 Baumann, H. von, Lunda: bei Bauern und Jagern in Inner-Angola, Berlin (1935), pp. 1830.Google Scholar

page 130 note 5 McCulloch, op. cit., p. 40.

page 130 note 6 Richards, A. I., Land, Labour and Diet in Northern Rhodesia, London: Oxford University Press for International African Institute (1939), pp. 156–77.Google Scholar

page 131 note 1 Richards, A. I., ‘The Bemba of North-Eastern Rhodesia’, in Seven Tribes of British Central Africa (edited Colson, E. and Gluckman, M.), London: Oxford University Press for Rhodes-Livingstone Institute (1951), pp. 172–5.Google Scholar

page 131 note 2 Mitchell, J. C, ‘The Yao of Southern Nyasaland’, ibid., at pp. 312–38.

page 131 note 3 Bruwer, J., ‘The Composition of a Cewa Village (Mudzi)’, African Studies, viii (1949), pp. 191–8CrossRefGoogle Scholar; Marwick, M. G., ‘The Kinship basis of Cewa Social Structure’, South African Journal of Science, xlviii (1952). pp. 258–62.Google Scholar

page 131 note 4 Cf. Richards, A. I., ‘Some Types of Family Structure among the Central Bantu’, in African Systems of Kinship and Marriage (edited by Radcliffe-Brown, A. R. and Forde, Daryll), London: Oxford University Press for International African Institute (1950).Google Scholar

page 131 note 5 De Préville, A., Les Sociétés africaines, Paris (1894).Google Scholar

page 131 note 6 Trapnell, C. G. and Clothier, N., The Soils, Vegetation and Agricultural Systems of North Western Rhodesia: Report of the Ecological Survey, Lusaka: Government Printer (1937), p. 26.Google Scholar

page 132 note 1 Mitchell, , in Seven Tribes of British Central Africa, p. 301.Google Scholar

page 132 note 2 Richards, A. I., Land, Labour and Diet in Northern Rhodesia, p. 233.Google Scholar

page 132 note 3 Doke, C. M., The Lambas of Northern Rhodesia, London: Harrap (1931), p. 321.Google Scholar

page 136 note 1 See p. 124, above.

page 136 note 2 See p. 127, above.

page 136 note 3 See p. 125, above.