Published online by Cambridge University Press: 21 August 2012
Most Cewa believe that certain persons are witches (mfiti, sing, and pl.) who impoverish, harm, or kill their fellow beings by using destructive magic and by performing supernatural feats of various kinds. That they are greatly preoccupied with this belief and its various implications is shown by the frequency with which they attribute death and misfortune to witchcraft, and by their related tendency to take precautions against possible attacks by ‘witches’, e.g. by having their bodies and huts magically protected.
LE CONTEXTE SOCIAL DES CROYANCES DES CEWA A LA SORCELLERIE
Dans cet article, qui est la continuation de la communication publiée dans Africa, xxii. 2, pp. 120–35, l'auteur examine plusieurs cas de sorcellerie prétendue et d'accusations de sorcellerie, et les analyse du point de vue des divers genres de tension qui provoquent des accusations de sorcellerie. Ces tensions peuvent être associées à la segmentation de lignée et aux rivalités entre segments, ou entre autres parentés de la ligne maternelle; ou elles peuvent avoir rapport à la polygynie, à des questions d'héritage, à des conflits entre les valeurs traditionnelles et chrétiennes. Parmi les cas examinés, très peu révèlent une tension entre des personnes non-apparentées et l'un d'eux provenait clairement de la rivalité pour le statut. L'auteur montre que l'hypothèse exposée dans la partie antérieure de l'article est confirmée par les cas cités, et il en tire la conclusion que parmi les Cewa, les croyances à la sorcellerie remplissent la fonction sociale de fournir une issue pour des tensions et de soutenir la structure sociale traditionnelle et le système de valeurs sur lequel elle est basée. En outre, elles semblent fournir un moyen de rompre des rapports sociaux qui sont devenus trop gênants ou intolérablement tendus et de permettre cette nouvelle répartition périodique de forces structurelles qui maintient la vitalité de la structure indigène.