Hostname: page-component-586b7cd67f-l7hp2 Total loading time: 0 Render date: 2024-11-28T01:59:59.228Z Has data issue: false hasContentIssue false

Rice, yams and chiefs in Avatime: speculations on the development of a social order

Published online by Cambridge University Press:  07 December 2011

Extract

Contemporary texts on West African crops usually note that rice is grown in areas west of the Tano: southern Ivory Coast, Sierra Leone, Gambia and Liberia grow a considerable quantity of rice and in recent years there has been much attention given to improving both crop type and cultivation techniques. Northern Ghana has also seen the introduction of wet rice cultivation on a large scale. But there are areas in eastern Ghana, to the east of the Volta, where rice is grown. The rice is the indigenous glaberrima type; cultivation techniques owe nothing to the developers and rice-growing has a nodal place in local culture.

Résumé

Le riz, l'igname et les chefs chez les Avatime: considérations théoriques sur le développement d'un ordre social.

Dans cet article, on analyse et on compare la signification de la culture du riz et de l'igname chez les Avatime, un des ‘groupes vestigiels du Togo’, habitant l'est du Ghana. De nos jours, les Avatime affirment être les descendants de migrants d'Ahanta ainsi que de la population indigène, les Baya. On montre que la culture du riz occupe une place cardinale dans la culture Avatime: la plantation du riz, la récolte et la premiére consommation ne peuvent avoir lieu qu'après avoir accompli certains rituels appropriés aux divinités Avatime. L'importance du riz est soulignée car c'est le cycle cultural de cette céréale qui régit l'année agricole Avatime et la date d'autres rituels. Le riz, cuit de diverses manières, est également la nourriture rituelle la plus importante chez les Avatime. On suggére ici que le panthéon, ensemble des divinités, dont les rituels relatifs à la culture du riz sont l'élément médiateur, est pertinent à l'ensemble des Avatime. Les rituels de culture du riz sont les seuls rituels réguliers pour tous les Avatime et sont fermement établis dans le champ culturel indigène qui a trait au caractère local.

La culture de l'igname fait l'objet de moins de rituels que le riz: ce rituel n'intervient largement que dans la consommation de l'igname. Les rituels relatifs à l'igname sont du ressort des groupes de filiation. Chez les Avatime, le groupe de filiation le plus large est le clan agnatique qui est aussi le groupe dont l'avoir foncier est le plus important. Les ignames nouvellement récoltés doivent être ofierts aux ancêtres agnatiques avant d'être consommés par les membres du clan. Ces rituels ne touchent pas l'ensemble des Avatime; ils sont liés aux groupes de filiation et à l'organisation sociale des immigrants.

Enfin, on examine la notion de ‘chef’. La chefferie n'a été introduite que récemment chez les Avatime, ayant été adoptée pour des raisons d'ordre militaire à l'origine. Cependant, la position des chefs s'est consolidée dans la société Avatime en raison de leur aptitude à faire face aux périls d'ordre mystique ou séculier extérieurs à la société. On suggère que les chefs se sont intégrés au système des rituels du riz et de l'igname, et qu'en raison de leur compétence particulière devant certains ‘périls’ séculiers (c'est-à-dire, en fait, de leur compétence dans le domaine politique actuel), ils ont acquis de nos jours une importance de premier ordre parmi les Avatime.

Type
Rice and Yams in West Africa
Copyright
Copyright © International African Institute 1981

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

Willem, Bosman 1907 A New and Accurate Description of the Coast of Guinea. Reprinted for Sir Jones, Alfred, BallantyneGoogle Scholar
David, Brown 1974Anglo-German Rivalry and Krepi Politics, 1886-1894’. Trans. Hist. Soc. Ghana. XV (ii) 201207Google Scholar
Lynne, Brydon 1976Status Ambiguity in Amedzofe-Avatime: Women and Men in a Changing Patrilineal Society’. University of Cambridge Ph.D. ThesisGoogle Scholar
Lynne, Brydon 1979Women at Work: Some Changes in Family Structure in Amedzofe-Avatime’. Africa 49 (2) 96111Google Scholar
Lynne, Brydon n.d. ‘Petty Power Politics: Colonial Rule in Togoland, 1890-1930’. Unpublished manuscriptGoogle Scholar
Coursey, D.G. 1968The New Yam Festival among the Ewe’. Ghana Notes and Queries 10, 1823Google Scholar
Darkoh, M.B.K. 1970A Note on the Peopling of the Forest Hills of the Volta Region of Ghana’. Ghana Notes and Queries, 11, 813Google Scholar
Debrunner, H.W. 1965 A church between colonial powers: a study of the church in Togo. London: LutterworthGoogle Scholar
Dickson, K.B. 1969 A historical geography of Ghana London: Cambridge University PressGoogle Scholar
Field, M.J. 1937 Religion and medicine of the Ga people London: Oxford University PressGoogle Scholar
Greenberg, J.H. 1966 The languages of Africa. The Hague: Mouton.Google Scholar
Harlan, Jack R.et al. (eds.) 1976 The origins of African plant domestication. The Hague: MoutonCrossRefGoogle Scholar
Opuku, A.A. 1970 Festivals of Ghana Ghana Publishing CorporationGoogle Scholar
Rattray, R.S. 1923 Ashanti Oxford: Clarendon PressGoogle Scholar
Michel, Verdon 1980Re-defining Pre-colonial Ewe Polities: the Case of Abutia’. Africa 50 (3) 280292Google Scholar
Ward, B.E. 1949The Social Organisation of the Ewe-Speaking People’. M.A. Thesis, University of LondonGoogle Scholar
Welman, C.C. 1924 The Native States of the Gold Coast. London: ClowesGoogle Scholar
Westermann, D.H. and Bryan, M.A. 1952 The languages of West Africa. Oxford University Press for International African Institute.Google Scholar