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Positional Succession Among the Wambugwe1
Published online by Cambridge University Press: 21 August 2012
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Among the Wambugwe of Tanganyika, when a person dies a member of the same lineage is designated to take his place in the kinship structure. The substitute assumes most of the kinship relations of the dead person and also, in the case of a married person, his affinal relations. This well-integrated institution has the function of restoring to surviving relatives the loss that attends death: parents have a lost child replaced, children a lost parent, and a married person a lost spouse. So far as I know, this institution has not been previously reported in such organized form for an African society or from elsewhere in the world; though most of its features, taken separately, are found in other societies. These include rules for the inheritance of property, for succession to social position, and for preferential marriage of widows; principles of guardianship for orphans; and adoption customs. All of these are organized in the single institution described in this paper.
Résumé
LE REMPLACEMENT D'UNE PERSONNE DÉFUNTE PARMI LES WAMBUGWE
Cet article décrit la coutume de pourvoir à des remplacements sociaux pour les personnes défuntes, telle qu'elle est pratiquée par la tribu des Wambugwe de Tanganyika. La tribu est divisée en clans et lignées matrilinéaux, mais en ce qui concerne l'héritage des biens, la lignée paternelle prédomine. Lorsqu'un membre de cette tribu meurt, une personne de la même lignée maternelle et de la même génération est désignée pour prendre sa place dans la structure de la parenté. Quand un enfant meurt, son remplaçant, qui n'est pas forcément du même sexe, est adopté par les parents affligés et prend la place de l'enfant défunt dans les relations de famille, tout en maintenant, également, sa parenté primitive. A la mort d'une personne mariée, le remplaçant est obligé d'accomplir les mêmes devoirs conjugaux envers l'époux survivant, et de servir de beau-parent aux enfants. Un divorce obligatoire est souvent nécessaire si le remplaçant qui a été élu est déjà marié. Un remplaçant est géneralement un des parents de la personne défunte qu'il remplace, par exemple, son cousin au second degré ou un parent plus éloigné encore; il n'est que très rare qu'un cousin germain, un frère ou une sœur soit choisi.
L'héritage des biens n'est pas impliqué dans la coutume des remplacements sociaux, mais il suit les lignées biologiques de descendance. Un remplaçant qui agit comme beau-père a la garde des biens du défunt jusqu'au moment où les enfants survivants du défunt soient en âge d'hériter. Les biens du beau-père passent aux enfants nés de sa première femme ou à ceux issus de son union avec la veuve auprès de laquelle il remplit le rôle de mari substitut.
L'article fournit des renseignements plus détaillés sur les coutumes de mariage et d'héritage et les règles d'habitation en tant qu'elles influent sur la coutume de remplacement. Une analyse complète de diverses situations sociales, ayant trait à cette coutume, est présentée.
- Type
- Research Article
- Information
- Copyright
- Copyright © International African Institute 1953
References
1 The field work on which this paper is based was undertaken with the aid of a Fulbright research grant, for which grateful acknowledgement is here made. I spent the period from February 1950 to March 1951 in the field, making an anthropological investigation of the Wambugwe.
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- Cited by