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Organizing labour forces in Mpondoland: a new perspective on work-parties
Published online by Cambridge University Press: 07 December 2011
Extract
Work-parties, i.e. occasional labour groupings organized for specific economic tasks, are not as yet a topic of marked concern, either for social anthropology in general or for economic anthropology in particular. This is borne out by the fact that there is thus far no study which discusses them in any depth, or crossculturally. Yet work-parties are a fairly widespead phenomenon in Africa.
Résumé
Organisation de la main d'oeuvre au Mpondoland: une nouvelle perspective sur les groupes de labeur
Cet article examine un phénomène socio-économique très étendu en Afrique: l'organisation de groupes de labeur communaux. Cette étude se concentre sur Mthwa, un petit royaume dans l'ouest de Mpondoland (Nyandeni).
Plusieurs études antérieures sur ces groupes de labeur dans la plus vaste région d'Afrique du sud-est ont généralement conclu que P'‘aide mutuelle’ et la ‘réciprocité’ sont à leur l'origine. Cette étude apporte de nouvelles perspectives qui suggèrent que l'organisation de groupes de labeur ne repose pas sur la notion de ‘réciprocité’ mais plutôt qu'ils expriment les intérêts économiques des fermes individuelles, et que le succès de leur organisation dépend sur la notion d'‘obligation’, pour un type important de labeur organisé, et sur la notion d'‘assistance unilatérale’ pour un second type appelé dans la langue du pays amalima (sing, ilima).
Les fermes sont obligées d'organiser des groupes de labeur pour les travaux agricoles et domestiques afin d'assurer leur vie materielle. D'où la question se pose: quel est le principe de base qui permet une telle organisation rentable? Un type d'organisation, qui dépend sur l'obligation, recrute presque exlusivement à partir des ressources de labeur interne de la ferme. Le second type d'organisation majeur (qui constitue l'intérêt principal de cet article) recrute à partir d'un nombre de fermes non spécifié. Ceux qui ont besoin de main-d'oeuvre ne comptent ni sur les liens de parenté existants ni sur d'autres relations données structurellement, mais doivent compter sur leur propre habilité organisationnelle, en tant que chef de famille. Ils doivent approcher d'autres individuels et justifier leur demande d'assistance, ce qui leur donnera une promesse d'assistance. Un certain nombre de requêtes et de promesses sont à l'origine du groupe de labeur qui executera, à court terme, n'importe quel type de travail donné.
Alors que les conditions politico-économiques de la fin du dix-neuvième siècle ont contribué à l'institutionalisation de la forme d'assistance économique déjà établie en Mthwa, elles manquent d'expliquer pourquoi le peuple de Mthwa préfère-t-il ce mode particulier d'organisation de labeur. La réponse semble être d'une part (a) le caractère fondamentalement individualiste de l'economie fermière, et d'autre part (b) le système de croyance morale de Mthwa, qui reconnait que toute personne ayant besoin d'aide et demandant assistance doit être aidée. Par conséquent les groupes de labeur communaux combinent les avantages économiques à court terme avec un précepte moral qui implique des relations à long terme sous forme de morale communautaire. L'article se termine par une discussion du modèle d'échange primitif de Sahlins (1965) en opposition à l'hypothèse de Bloch (1973), qui avance que la réciprocité à long terme est, en fait, non pas réciprocité mais moralité.
- Type
- Labour and poverty in rural South Africa
- Information
- Copyright
- Copyright © International African Institute 1985
References
REFERENCES
- 5
- Cited by