Published online by Cambridge University Press: 21 August 2012
Published literature on the subject of the Shilluk is considerable and there are also many interesting accounts of specific subjects buried in the files of the Administration. Nowhere, however, is there a complete account of all aspects of Shilluk life. Moreover, there has been a tendency to concentrate on certain aspects, notably the Divine Kingship, to the exclusion of others. In 1941 Mr. M. E. C. Pumphrey and I published two articles: the first a general summary account of the Shilluk tribe based on Mr. Pumphrey's observations and wide experience; the second a more detailed analysis of one Shilluk settlement, the result of fieldwork carried out in 1937. In 1944 I had the privilege of attending the installation of reth Anei Kur and, together with Mr. W. P. G. Thomson, published a full account. Subsequently Mr. Thomson published his ‘Further Notes on the Death of a Shilluk Reth’, after the death of reth Anei in 1943. This, with Professor Evans-Pritchard's Frazer Lecture, The Divine Kingship of the Shilluk of the Nilotic Sudan, represents the total of information published on the subject of the Shilluk in recent years.
LES LOIS SHILLUK CONCERNANT L'HOMICIDE ET LES FONCTIONS JURIDIQUES DU RETH
Après un récit sommaire de l'histoire du peuple Shilluk et des caractéristiques de leur société, l'auteur examine l'autorité et les fonctions administratives du roi (reth), et plus particulièrement ses fonctions juridiques concernant les vendettas et les cas d'homicide. Il suggère que les traditions des Shilluk et les récits des premiers explorateurs et anthropologues ont eu tendance à exagérer les pouvoirs du roi en le représentant comme l'autocrate ou même le souverain tout puissant d'une société hautement organisée. Pendant le régime turque, ainsi que sous l'administration actuelle, l'autorité du reth a été soutenue et, dans unc certaine mesure, augmentée par un système de gouvernement indirect; mais l'auteur exprime l'opinion qu'avant l'intervention de ces autorités externes, les fonctions du reth étaient principalement, sinon entièrement, rituelles. Il paraît que le reth agissait comme médiateur dans les vendettas entre groupes, qui survenaient fréquemment et persistaient souvent pendant de longues années, mais il est douteux s'il possédait le pouvoir d'intervenir avant d'y être invité par les participants. L'auteur examine, comme exemple de procédures judiciaires, les lois concernant l'homicide, et exprime l'opinion que l'homicide était regardé traditionnellement comme un délit privé pour lequel une indemnité en bétail, d'après un barême déterminé, était demandée par la famille du défunt dans le but d'acquérir une épouse pour le groupe d'apparentés. Des bestiaux supplémentaires remis au reth constituaient une sorte de rétribution pour ses services de célébration des rites de réconciliation et purification, et non d' ‘amendes’ dues au chef d'un état à titre de pénalité pour un délit public.