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The Linguistic Situation in the Lake Chad Area in Central Africa

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

Our knowledge of the linguistic groups in the Lake Chad area of Central Africa is very incomplete. In many respects the work of H. Barth, Central-African Vocabularies, 1862, is our only source of information. This source is incomplete, especially phonetically, and therefore of little value. The study of the sounds of African languages has developed very much recently, and there is no important school of African linguistics in which descriptive phonetics does not play an outstanding role.

Résumé

LES GROUPES LINGUISTIQUES DE LA RÉGION DU LAC CHAD

Les groupes linguistiques de la région du Lac Tchad sont les plus inconnus de toute l'Afrique. Les vieilles sources qui sont à notre disposition ont souvent peu de valeur phonétique, de sorte qu'elles cachent davantage qu'elles ne dévoilent. L'auteur avait done pour but principal d'étudier le Kanouri et ses relations avec les groupes avoisinés. Le nouveau matériel nous permet de reconnaître les groupes linguistiques suivants: 1. Groupe Kanouri, 2. Groupe Maba, 3. Groupe Tchado-hamitique, 4. Groupe Baguirmi, 5. Groupe Mandara.

Le groupe Kanouri comprend le Kanouri, parlé principalement au Bornou et au Kanem, le Tedaga, parlé au Tibesti, et le Dazzaga, parlé entre la dernière région et le Bornou. Ces langues ont le ton. Il n'y a pas de genre ni de division en classes nominales. La position des mots est la suivante: sujet, objet, verbe. Le Kanouri et le Dazzaga doivent être considérés comme très prochement apparentés.

Le groupe Maba au Wadai comprend beaucoup de langues, dont l'auteur présente des spécimens du Maba, du Mararet, et du Runa. Le ton existe comme dans le groupe I, il y a la même position de mots, pas de classes nominales, pas de genre, et une phonétique qui ne differe pas beaucoup du Kanouri.

L'auteur a trouvé nécessaire d'introduire un groupe tchado-hamitique. Ce groupe comprend une quantité de langues, montrant assez de différence entre elles, mais ayant en commun l'existence du genre grammatical et d'autres traits hamitiques. Ces langues diffèrent néanmoins très essentiellement du Berbère, non seulement par le vocabulaire, mais surtout par leur phonétique compliquée, connaissant des ejectives, implosives, et latéraux. Le groupe comprend les langues de quelques tribus païennes à l'Ouest du Bornou, les langues des Boudouma, Kotoko, Muzgu au centre, et les dialectes des Moubi, Kadjagise, et Masmadje dans le Wadai occidental. Il semble évident que le Haousa doit être rangé en quelque sorte dans ce groupe.

Le groupe Bagirmi comprend le Bagirmi, et au Nord, vers le lac Fittri, le Bulala, Mudogo, et Kuka, mais aussi beaucoup d'autres qui sont encore inconnues. Il n'y a pas de genre, pas de classes nominales. La position des mots est la même que dans le dernier groupe.

Le groupe Mandara a la même position de mots que le groupe 3 et 4. Il n'y a pas de genre, pas de classes nominales. Il y a une forme inclusive et exclusive dans la 1 pers. plur. du verbe. Il y a beaucoup de latéraux et d'implosives dans le Mandara.

Tous ces derniers groupes ont le ton musical.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1936

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References

page 333 note 1 Bargery, G. P., A Hausa-English Dictionary and English-Hausa Vocabulary, Oxford University Press, 1934.Google Scholar

page 333 note 2 Cf. Lukas, J., Die Sprache der Kaidi-Kanembu, 13Google Scholar. Beiheft zur Zeitschrift für Eingeborenensprachen, Berlin, 1931.

page 335 note 1 As some special types were not available tones have been indicated in some cases in brackets after the vernacular.

page 336 note 1 Cf. Westermann, D., Die westlichen Sudansprachen und ihre Beziehungen zum Bantu, Beiheft zu MSOS Jahrgang XXX, Berlin, 1927CrossRefGoogle Scholar. Verzeichnis der Wurzeln.

page 337 note 1 The tones of the plural endings will not be considered here.

page 338 note 1 I mean a verb indicating possession which is regularly conjugated.

page 343 note 1 ‘Beiträge zur Kenntnis der Sprachen Wadai's’, Journal de la Société des Africanistes, Paris, 1933.Google Scholar

page 344 note 1 Meek, C. K., Tribal Studies in Northern Nigeria, London, 1931.Google Scholar

page 344 note 2 Cf. Benton, P. Askell, Some Notes on the languages of the Western Sudan, Oxford University Press, 1922, Part I, Notes on Bolanchi, pp. 137.Google Scholar

page 344 note 3 E.g. it is to be seen that grammatical gender, at least in the pronoun, occurs with the Kanakuru of Shellen in Adamawa Province, who call themselves Dera (, Meek, op. cit. vol. ii, p. 311)Google Scholar. Also in the language of the Bachama, who live south of the Longuda, grammatical gender in the pronoun exists. Grammatical gender in the pronoun exists also among the Zumu and Gudu groups of the Bataspeaking people (Meek, vol. i, p. 71).

page 345 note 1 I myself have not made any investigations into Muzgu, but H. Barth as well as Overweg, 1851,1853, recorded the first Muzgu vocabularies; in 1912 the material was published by Benton (see above). In 1886 F. Müller published a valuable book containing the work of G. A. Krause on Muzgu (Kaiserliche Akademie der Wissenschaften in Wien). The Hamitic character of Muzgu was already recognized by F. Müller and C. Meinhof.

page 346 note 1 Gaden, H., Essai de grammaire de la langue baguirmienne, Paris, E. Leroux, 1909.Google Scholar

page 347 note 1 Cf. , Schweinfurth, ‘Linguistische Ergebnisse einer Reise nach Zentralafrika’, Zeitschrift für Ethnologie, 1874Google Scholar. For the further study of the whole group cf. especially Tucker's, A. N. Bongo-Baka-Bagirma Group in his ‘Survey of the Language Groups in the Southern Sudan’, Bulletin of the School of Oriental Studies, vol. vii, no. 4, 1935, pp. 861896.CrossRefGoogle Scholar

page 348 note 1 Inclusive and exclusive ist pers. plural pronouns are used in Longuda (Meek, vol. i, ch. II, p. 331).

It is the same with the Yungur in the present Yungur district.