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Land Reform among the Mbeere of Central Kenya1

Published online by Cambridge University Press:  23 January 2012

Extract

The Mbeere live in the area east of Mount Kenya and south-west of the Tana River. Numbering just under 50,000 they are ethnographically much less well known than their related neighbours the Kikuyu, Embu, Meru, and Kamba. In this paper we first outline the social organization, then the system of land rights, continuing to describe the government's programme of land reform, concluding by assessing the probable consequences of changes in land tenure.

Résumé

RÉFORME FONCIÈRE CHEZ LES MBEERE DU KENYA CENTRAL

Les Mbeere, au nombre d'environ 50.000, vivent à l'est du mont Kenya, dans un environnement géographique d'une grande diversité. Comme leurs voisins, les Kikuyu et les Embu, leur organisation sodale a relativement peu changé. Ils habitent dans des fermes dispersées, pratiquant une agriculture de subsistance avec quelques récoltes vendues sur pied; quelques uns élèvent du betail. L'unité sociale de base est le lignage à insertion locale; les lignages sont groupés en clans, qui sont géographiquement dispersés. Les Mbeere sont patrilinéaires et manquent particulièrement de leaders politiques. Les droits fonciers sont attribués aux lignages qui ont commencé, dans les 20 dernieres années, à consentir des ventes de terre aux individus.

Le gouvernement du Kenya a amorcé un programme de réforme fonciére intégré dans un plan de développement. Le but est de fournir aux citoyens Mbeere des titres individuels pour leurs fermes afin de leur procurer des ‘avantages multiples’ que l'on suppose être: crédit plus facile à obtenir, agriculture plus rationnelle et augmentation de revenus, ceci faisant partie du programme national d'adjudication de la terre. Dans une première étape, les clans délimitent leurs frontieres qui, dans le passé, ont conduit a de nombreux conflits: des comités spéciaux d'adjudication de la terre, rassemblant les chefs de clan, sont établis. Ils ne sont pas habilités à prêter serment, ce qui était traditionnellement le moyen de régler les conflits fonciers.

Les auteurs se demandent si les avantages qui en résultent seront accrus, en établissant une comparaison avec les autres régions du Kenya qui ont fait l'objet d'une adjudication. Ils examinent les effets probables sur l'organisation du clan, les difficultés à assurer une division équitable des terres, les effets prévisibles sur les pâturages et les récoltes de miel, et les conséquences des dernierès ventes. Ils insistent sur les contradictions du gouvernement se fiant aux ‘coutumes attachees à la terre’, mais déniant l'usage des sanctions coutumières. Finalement, ils considérent la position de plusieurs milliers d'étrangers, les non-Mbeere, résidant dans une zone qui deviendra certainement sans terre cultivable, done pauvre.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1973

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