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Labour Emigration among the Moçambique Thonga: A Reply to Sr. Rita-Ferreira1

Published online by Cambridge University Press:  23 January 2012

Extract

(1) Sr. Rita-Ferreira disagrees with the ‘cultural identification’ which I am said to make between Thonga and Chopi. I cannot imagine what he disagrees about since my text merely states that Thonga and Chopi are ‘ethno-linguistically related’, which is, of course, irrefutable. (2) He claims that I dismiss the principles of agnatic kinship solidarity and the obligation of senior sons on behalf of the welfare of junior sons. The reader is given the impression that I argue that such norms do not exist, when in fact, the only issue in the text is the extent to which actual behaviour corresponds to the ideal principles. Apparently, Rita-Ferreira is not acquainted with the concepts of ideal and actual culture. (3) He says that I do not hesitate to contradict Junod on point (2) while I give no evidence from other reliable sources. Those who have not seen my article will no doubt be surprised to learn that my evidence consists of citations and quotes from Junod. (4) Rita-Ferreira's readers cannot help but gain the impression that I am ignorant of the basic similarity between Thonga social organization and that of other South-eastern Bantu peoples. Nothing in my text entitles Sr. Rita-Ferreira to harbour such illusions, especially since the sources which he uses to correct me are to be found in my own list of references.

Résumé

L'ÉMIGRATION DE LA MAIN-D'ŒUVRE CHEZ LES THONGA DU MOZAMBIQUE: RÉPONSE À A. RITA-FERREIRA

L'auteur répond aux divers points soulevés par A. Rita-Ferreira dans son mémoire, et tout spécialement lorsqu'il estime avoir été inexactement cité ou trahi dans sa pensée. En ce qui concerne la solidarité entre parents, il souligne que la seule question contestée est celle de l'accord du comportement véritable avec les principes théoriques. Loin d'être en opposition avec Junod, ses propres indications consistent, pour la majeure partie, en citations empruntées à cet auteur. Il est pleinement conscient de la ressemblance fondamentale entre l'organisation sociale des Thonga et celle d'autres peuples bantous du sud-est. L'unique facteur de la migration de la main-d'œuvre thonga n'est pas leur organisation sociale, mais les interactions de cette organisation sociale avec les lois ouvrieres portugaises et les accords internationaux concernant la main-d'œuvre. Un des principaux buts visés par la Commission de 1893 était d'accroître l'exploitation de la main-d'œuvre indigène et le code du travail forcé, promulguée en 1899, avait été rendu nécessaire par l'épuisement des resources de la main-d'œuvre volontaire recrutée pour les mines. C'est pour la même raison que les femmes ont été contraintes d'assumer des tâches agricoles, restées jusqu'alors, par tradition, le travail des hommes. Lorsque Rita-Ferreira prétend que la menace de la conscription pour le travail forcé n'aurait pas créé une situation intolérable, parce que les travailleurs thonga et chopi ne s'installaient pas en masse, ni avec leurs families dans des territoires étrangers, cet auteur paraît méconnaître le fait que les accords internationaux concernant la main-d'œuvre auraient rendu impossible leur migration dans ces conditions.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1960

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References

1 See Africa, April 1960, pp. 142–52.Google Scholar