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Published online by Cambridge University Press: 21 August 2012
The direction from which I wish to approach this problem is rather different from that apparently implied by the phrasing of the title. As it stands, it suggests that it is possible for us, knowing what we now know on the subject of African beliefs, to select and reject among them in order to produce a body of practice and ceremony that will be at once Christian and at the same time firmly rooted in African assent. I do not think this is possible. Indeed, I have a feeling that of all missionary activities under present conditions none is more likely than this to be a waste of time. It is true that we do know to-day immeasurably more about African belief than we did even fifteen or twenty years ago, but it is very doubtful indeed if that increased knowledge is being translated into any new sort of relationship with the peoples concerned which would permit us to be allowed by them to undertake activity of this sort. What is our aim? In what ways have we qualified ourselves in African eyes for such intrusion into their intimacies? Is it our desire to arrive at an ecclesia of shared beliefs, involving ourselves and the African? Are we aiming at something in the nature of a community, sharing in varied racial experience and mutually comprehending each other's religious heritage? If not something of this sort, then what is our object?
LE CÉRÉMONIAL AFRICAIN DANS LE CHRISTIANISME
L'auteur désire traiter ce problème d'un point de vue peut-être différent de celui que suppose le titre de cette étude. Il est en proie à un doute motivé non seulement par la difficulté d'incorporer le cérémonial africain dans le système chrétien, mais encore inspiré par notre incapacité à faire participer l'Africain à un système composite.
S'il s'agit d'incorporer des rites et des cérémonies dans le christianisme, la camaraderie en association, phénomène principal chez les Bantous, doit être introduit. Cette nécessité contribue à s'inspirer un certain sentiment de malaise, celui d'un obstacle sur la route.
Nous le voyons maintenant, que la foi chrétienne diffère essentiellement de la foi bantoue. La première est fondée sur Dieu et ses relations avec la personne, tout le reste dérive de cette idée. D'autre part, les croyances bantoues se fondent sur la parenté humaine indestructible, aucune idée ne se rattache à un point vital ou central auquel nous pourrions véritablement appliquer le terme de Dieu. L'auteur croit impossible d'altérer et d'adapter la foi africaine et les cérémonies qui en découlent par une action étrangère, mais elle peut être élargie et étendue de l'intérieur. Si le christianisme est pleinement expliqué, la place centrale ne peut être occupée que par celle du Dieu chrétien, dans la personne de Jésus-Christ.
Le point crucial réside done dans la méthode pour faire apparaître un système chrétien qui soit une expansion du système africain actuel, un accomplissement, et non une intervention étrangère. On ne saurait trop fortement indiquer que la raison du schisme africain n'est pas celle indiquée d'habitude. Ce n'est pas la sévérité des règies de l'église en matière de polygamie ou d'excès de boisson, mais c'est l'absence d'un système de camaraderie dans la communauté après la période d'instruction dans les établissements missionnaires. C'est la demande d'une participation à tout ce qui est désiré comme chrétien à l'intérieur d'un groupe, les relations, les réciprocités entre gens du même clan.
Note. This paper was originally read at the International Congress of Anthropological and Ethnological Sciences, held in London in 1934.
page 213 note 1 See Africa, vol. vii, no. 1, pp. 89 ff.
page 216 note 1 Rev. A. Hetherwick; Edinburgh: T. & T. Clark, 1932. 4s.6d.