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Household Organization and Intensive Agriculture: The Kofyar Case1

Published online by Cambridge University Press:  23 January 2012

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Among the Kofyar of Northern Nigeria the organization and composition of the household is ecologically adapted to certain features of the subsistence technology and the physical environment. While reductionist arguments of environmental determinism or diffuse functional interconnexion are not adequate, it is possible to demonstrate specific reciprocal influence. This paper considers the kinds of evidence available for empirically determining the connexion between a particular social pattern and the productive activities of a society, providing an example of the analysis Steward called ‘cultural ecology’ (1953: 30).

Résumé

ORGANISATION DE LA MAISONNÉE ET AGRICULTURE INTENSIVE CHEZ LES KOFYAR

Chez les Kofyar, groupe ‘païen vivant dans les montagnes’ du plateau de Jos au Nord du Nigeria, l'organisation et la composition de la maisonnée sont liées fonctionnellement aux moyens de subsistance. La maisonnée de la famille polygynique typiquement nucléaire ou indépendante est particulièrement adaptée aux besoins des travaux d'une agriculture intensive dans de petites fermes groupées.

Les maisonnées kofyar atteignent en moyenne 5 à 10 personnes et seulement 8,5% des families dont des families étendues. Les membres de celles-ci cultivent en commun céréales, haricots et légumes sur des champs fertilisés, d'une facçon constante; ceux-ci, disposés en terrasse autour de la maison, sont en moyenne de 1 ou 2 acres. Chez leurs voisins Chokfem Sura et Angas qui vivent dans un environnement identique, les maisonnées comportent une large proportion de familles étendues, en corrélation avec un développement de cultures en jachères dans la brousse sur une certaine étendue.

L'agriculture intensive réclame peu de bras, mais une attention minutieuse et continuelle. Chez les Kofyar, un ou deux adultes sont capables de faire la plupart du travail, nourrissant à l'étable un troupeau de chèvres, et assurant les récoltes sur une terre unique très bien exploitée. Sur les champs plus étendus cultivés avec des méthodes moins intensives, la plus-value est à la culture rapide faite par de nombreux travailleurs. Les maisonnées Kofyar se divisent d'une manière caractéristique quand les enfants se marient et fondent leur propres foyers. Leurs voisins Chokfem, Sura et Angas trouvent plus avantageux d'accroitre la force de travail disponible en gardant chez eux leurs enfants mariés.

Un récent mouvement Kofyar en faveur de l'instauration d'exploitations agricoles dans les plaines et de l'adoption des techniques de cultures alternées s'est accompagné d'une tendance à l'élargissement des maisonnées. Il existe des différences statistiques significatives, entre les fermiers restés chez eux et les migrants, dans le nombre moyen de travailleurs adultes par maisonnée, la proportion de families polygames et celle de families étendues.

Ces données permettent de suggérer qu'il peut être fructueux de rechercher dans d'autres societés les liens fonctionnels existant entre la composition de la maisonnée, les besoins du travail et l'utilisation de la terre.

Type
Research Article
Information
Africa , Volume 35 , Issue 4 , October 1965 , pp. 422 - 429
Copyright
Copyright © International African Institute 1965

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References

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