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The Gbaya Languages
Published online by Cambridge University Press: 21 August 2012
Extract
The Gbaya languages are treated in the third part of the recently published volume of the series, Handbook of African Languages. In this work they are held to represent a dialect cluster (a single unit) within the larger unit, the Banda-Gbaya-Ngbandi languages. In thus uniting these linguistic groups, Tucker and Bryan agree at least in part with Greenberg, who includes them as well as some other languages within his Eastern Branch of the Niger-Congo Family. On the other hand, they do not go as far as Greenberg does on the ground that ‘the divergent features of these languages [i.e. those included by Greenberg in the Eastern Branch] would seem to be sufficient to exclude some of them from this “branch”, and possibly to allocate them to other branches . . .’. They therefore ‘feel that Greenberg's “Eastern Branch” grouping cannot be justified (still less the order of his items), except on the grounds of geographical expediency’ (Tucker and Bryan, p. 146).
Résumé
LES LANGUES GBAYA
Dans la troisième partie du Manuel des Langues Africaines (Handbook of African Languages) récemment parue, les langues Gbaya sont considérées comme un groupe de dialectes (une seule unité) au sein d'une unité plus grande, les langues Banda-Gbaya-Ngbandi. A ce sujet les auteurs (Tucker et Bryan) sont en partie d'accord avec Greenberg, qui les classe avec quelques autres langues dans la ‘Branche Orientale’ de la famille ‘Niger-Congo’, mais ils pensent que la seule justification de la formation de cette ‘Branche Orientale’ est celle d'un commode groupement géographique. Ils oublient d'ajouter que Greenberg lui-même n'était pas entièrement satisfait de sa classification des langues Gbaya. Cette différence d'opinion serait due en partie à une conception différente du problème ainsi qu'à des données insuffisantes et mal consignées. On peut féliciter Tucker et Bryan de leur bibliographie, mais il manque encore certains articles sur le Gbaya. (Une liste est ajoutée.)
A la liste de ceux qui parlent le Gbaya citée par Tucker et Bryan peuvent s'ajouter les Gbέya et Súmá qui vivent au nord de la rivière Ouahm; les Suma-Kaba ou Suma-Kapa, sur les deux rives de la rivière Nana Barya; et la majorité de la population (environ 70.000 âmes) du nord de Bozoum et Bossangoa, représentée principalement par la région administrative d'Ouahm.
Le mot ‘tribu’ ne doit pas s'employer pour désigner les divers groupes Gbaya. Il faut souligner qu'il n'y a que des communautés pour la plupart très vaguement définies par des conditions géographiques, des particularités de dialectes et certaines différences culturelles. Il n'y a jamais eu, autant qu'on peut l'affirmer, d'unités politiques correspondant aux noms employés actuellement. La seule unité est celle de parenté, qu'on pourrait appeler, avec réserve, un clan. Ces clans sont très étendus, et dépassent les soi-disant limites tribales. L'idée qu'il existe des unités plus grandes provient, sans doute, d'une erreur de terminologie. Par conséquent, on ne devrait pas parler de tribus Gbaya, mais seulement de masses de populations, dont certaines ont reçu des noms; parmi les plus importantes figurent les Gbaya, Gbanu, Suma et Mansa. De plus, il faut souligner le fait que l'extension des unités linguistiques, les dialectes par exemple, ne correspond pas automatiquement à l'extension de ces communautés. On ne peut déterminer ces dialectes qu'à l'aide de comparaisons minutieuses entre des exemples tirés de nombreuses régions. Il faut, donc, entendre la liste des ‘tribus’ de langue Gbaya, donnée par Tucker et Bryan, comme une simple désignation de communautés de langue Gbaya vivant dans une région géographique définie. Il y a quelques erreurs de noms et de renseignements et une liste corrigée est ajoutée. Plusieurs autres rapports ont reçu aussi des corrections.
Le professeur Tucker ajoute un commentaire sur certains points à la fin de l'article.
- Type
- Research Article
- Information
- Copyright
- Copyright © International African Institute 1958
References
page 148 note 1 Tucker, A. N. and Bryan, M. A., The Non-Bantu languages of North-Eastern Africa (Part III of Handbook of African Languages). Oxford University Press (for the International African Institute), 1956.Google Scholar
page 148 note 2 Greenberg, Joseph H., Studies in African Linguistic Classification. (Reprinted from the South-western Journal of Anthropology.) New Haven: Compass Publishing Company, 1955.Google Scholar
page 148 note 3 See Greenberg's review of Westermann, and Bryan's, Languages of West Africa in Language, 30, pp. 303–9 (1954Google Scholar), as well as W. E. Welmer's review of Greenberg, (op. cit.) in Language, 32, pp. 556–36 (1956).Google Scholar
page 149 note 1 The term ‘so-called’ is henceforth omitted, but it is explained below why I consider all such names oniy arbitrary labels. I follow the practice of talking about the Gbεya (i.e. people) or Gbanu language (from one point of view only a dialect of Gbaya) as a concession to precedent and for the sake of convenience.
page 150 note 1 A brief investigation revealed considerable differences between the clan-structure of the Gbanu and Gbεya. Moreover, although there was in the pre-European era a certain amount of interclan co-operation, it seems to have been on a local level. I have not been able to determine whether or not hese nú-wey were really smaller family units, i.e. lineages, within certain specific but unnamed (?) clans.
page 151 note 1 Westermann, D. and Ward, Ida C., Practical Phonetics for Students of African Languages (Oxford University Press, 1949), para. 190.Google Scholar
page 152 note 1 I checked my own observations, based on four years of experience in western Oubangui-Chari, with an elderly and bright Gbanu man, Marc Vorongou, of Bossembele, who has travelled extensively in the Gbaya-speaking area of this territory.
page 152 note 2 It may be of interest to note that there is a village on the Bangui–Bossembele road, between the areas inhabited by the Ari and Gbanu, which is called Bhoturí. Since this is undoubtedly a clan name, and since in Gbaya the phonemes i and u alternate in many words, I wonder if the Belgian Botili is the same.
page 153 note 1 Samarin, William J., ‘Sango, an African Lingua Franca’, Word, 11, pp. 254–67 (1955).CrossRefGoogle Scholar
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- Cited by