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Published online by Cambridge University Press: 23 January 2012
Dr. Jack Goody, in his study of Death, Property, and the Ancestors among the LoDagaa of Northern Ghana, shifts his level of analysis from time to time. On the one hand, in analysing the pattern of sacrifice to the ancestors (i.e. the relationship of donor to recipient in the sacrificial situation), among the two communities of the LoWiili and LoDagaba (collectively referred to as the LoDagaa), he maintains that the crucial variable is the locus of tension in the holder-heir relationship, and the consequent guilt a man feels since he can only inherit the property on the holder's death. Thus individuals sacrifice to those people from whom they also inherit. We are told that sacrifice follows the pattern of inheritance of movable property, which in the case of the LoWiili falls within the patriclan and in the case of the LoDagaba falls within the matriclan. Goody makes much of this holder-heir relationship but does not follow up the implications in his analysis of the cases of sacrifice which he records in Table 12 on p. 398. Rather he shifts his level of analysis and relates the relationship between donor and recipient to the more diffuse level of the relationship existing between members of the corporate descent group, treating all members for these purposes as holders or heirs. In this sense the sacrificial obligations of the heirs are dependent on the continuing interest of the deceased members, together with their rightful expectation to a part of the property which is held by the living members of the corporate descent group in which movable property is inherited. A situation which arises because the descent group is conceived of as being made up of the living and certain dead members, i.e. the ancestors. In the most general sense Goody is maintaining that individuals sacrifice the sacrificial object (cows, goats) to those categories of people from whom they did in fact inherit, or might have inherited, these same objects of sacrifice.
LA MORT, LA PROPRIÉTÉ, ET LES ANCÊTRES: UNE RÉÉVALUATION DES CONCEPTS ET DES MODÈLES DE GOODY
Dans ‘La mort, la propriété, et les ancêtres ’, Goody recourt à un concept pivot: la tension affectant les rapports ‘détenteur/héritier ’ procédant d'une anticipation de l'héritage. Ayant distingué deux groupes ethniques, les LoWiili et les LoDagaba, il constate que, dans ce dernier groupe seulement, la succession de la propriété mobilière est matrilinéaire et soutient, de ce fait, que les individus sacrifient à ceux desquels ils détiennent ou auraient pu détenir par héritage les objets du sacrifice. Goody estime que cette hypothèse se trouve corroborée de façon répétée dans les déclarations des intéressés. Or, ni le cadre conceptuel, ni l'analyse ne s'accordent aux matériaux ethnographiques. L'utilité du concept ‘détenteur/ héritier ’ est discutable en raison de l'existence d'un système de succession diffus parmi les LoDagaba. En réalité, on observe un conflit ouvert entre les co-héritiers déclarés. En outre, un fait patent est négligé: la préférence donnée en matière d'héritage à trois catégories de personnes primant les fils de la sœur; de telle sorte que les deux cas mentionnés de sacrifices de la part de fils de la sœur sont loin d'être une preuve suffisante pour appuyer cette interprétation. Le recours aux déclarations des intéressés souligne le besoin de définir avec plus de rigueur le niveau et le degré de perception sociologique contenue dans les ‘modèles conscients ’. Il semble que si les déclarations des intéressés sont en accord avec les faits empiriques, elles ne ressortent pas du ‘modèle explicatif ’. Caractériser deux groupes ethniques sur la seule base de règies idéales de succession peut être valablement contesté en l'absence d'études de cas adéquates. De plus, une réévaluation globale des matériaux factuels livrés révèle une cohérence logique inhérente à ces sociétés, laquelle est formulée dans l'article tandis qu'une contre-hypothèse est suggérée. Aucours de cette étude critique, une tentative est faite pour attirer l'attention sur certains problèmes soulevés par la double tâche d'investigation et d'interpretation qu'assume l'anthropologue.