No CrossRef data available.
Article contents
Approaches to the economy of colonial Annaba, 1870–19201
Published online by Cambridge University Press: 07 December 2011
Extract
The Annaba economy today is Algerian. It is run entirely by Algerians except for the steel mill outside of town. The goods provided are tailored to its mostly Algerian customers (jillabas, harissa, henna), plus selected Western goods made in Algeria or imported from Europe (plastic buckets and gas bottles, Peugeot sedans for those with the money and connections, sitcoms for the few with TVs, commercial films for everyone). Goods are dispensed primarily in a modern suq, or bazaar, although the government also runs a supermarket and department store. French and other Europeans are physically absent from Annaba today for the most part, but Western economic influences persist, like only partly covered-over layers of historical sediment laid down orignally in the colonial period.
Résumé
Approches économiques de la ville d'Annaba a l'époque coloniale, 1870–1920
Située à proximité du site d'Hippone, dont Saint Augustin fut l'évêque, la ville portuaire coloniale, que les Algériens appellent Annaba et les Français Bône, développa une économie coloniale caractérisée par son dualisme économique, au sein de laquelle le commerce avait prédominance sur l'industrie, et le secteur des services occultait celui de la fabrication. Annaba abrite aujourd'hui le plus grand complexe sidérurgique du Maghreb, pourtant les Français furent incapables d'implanter une industrie lourde à Annaba durant l'époque coloniale, et ce malgré le vif intérêt des Pereires. J'analyse des données économiques émanant des anciennes archives municipales françaises en abordant tour à tour la dualité de l'économie, la segmentation du marché de l'emploi, l'économie informelle, et l'économie d'une enclave tournée vers l'exportation. J'examine également comment certains aspects négatifs de la vie dans le port colonial d'Armaba—ville algérienne où deux habitants sur trois étaient d'origine européenne et dont l'économie était irrémédiablement contrôlée par les Français—ont pu heurter la sensibilité algérienne et contribuer à l'idée que ce font les Algériens des Français. D'un côté, l'économie informelle, associée pour une grande part aux Algériens, semble en majeure partie avoir échappé à une quantification quelconque; il est seulement possible de la reconstituer sur la base de témoignages qualitatifs, et cela avec peine. D'un autre côté, une analyse de certaines cartes postales françaises montrent comment la nature des travaux réalisés par les Algériens était systématiquement dénigrée dans les représentations d'origine française.
- Type
- Analysing divided economies
- Information
- Copyright
- Copyright © International African Institute 1990