Published online by Cambridge University Press: 21 August 2012
It may seem a very ambitious task to attempt even an outline of the native conception of education in so large an area as Africa, with its varying races and languages, its great variety in types of social organization. Nevertheless, there are certain fundamental aspects of these African cultures which are identical in them all, and which differ profoundly from those which form the foundation of our own educational needs. If we wish to understand and to help these African peoples, it is essential that we should learn to look at their culture and their world with their eyes, in order that we may know the basis of the faith by which they live, otherwise we run a grave risk of inadvertently destroying the foundations of social organization and belief which make life, not only tolerable, but possible at all.
LES IDÉES INDIGÈNES SUR L'ÉDUCATION EN AFRIQUE
Les races de l'Afrique présentent des types très divers d'organisation sociale, cependant elles possèdent en commun certains aspects fondamentaux d'une civilisation qui leur est commune et diffère profondément de nos idées en matière d'éducation.
Tandis que notre civilisation est caractérisée par l'interdépendance, chaque famille bantoue peut être regardée comme une unité économique presque indépendante, reliée toutefois aux autres familles par des relations de parenté, d'âge, de sexe et de voisinage.
La parenté est un lien très fort, unissant des groupes beaucoup plus considérables qu'en Europe. Le culte des ancêtres y joue une part prépondérante en affirmant le besoin d'un contact permanent avec les esprits des ancêtres, le culte étant rendu par le chef de famille.
On peut assurer qu'en ce qui concerne les Européens, l'aptitude à accomplir une tâche donnée est plus importante que l'âge ou le sexe de la personne qui l'entreprend. En Afrique, les droits et devoirs du peuple sont l'objet de distinctions scrupuleuses basées sur l'âge et le sexe. Le Gouvernement, l'organisation militaire reposent fréquemment sur l'institution des groupes d'âge. Les cérémonies d'initiation ont une importance sociale, car elles imposent l'obeissance et la discipline. Malgré la cruauté et l'obscénité qui accompagnent ces cérémonies et le danger qu'elles font souvent courir à la santé, elles renferment cependant des éléments utiles qui doivent être préservés et développés. Par exemple, c'est dans les écoles d'initiation que l'héritage social de la tribu est transmis aux jeunes générations.
Un Bantou ne s'intéresse à la nature que parce qu'elle affecte sa vie journalière. Pour lui la maladie et la mort sont déterminées par des causes plutôt sociales que naturelles, et cela le prédispose à croire fortement à la sorcellerie. Selon lui, toutes les calamités sont dues aux actes dangereux des sorciers et d'autres personnes ennemies de la société. C'est seulement par une compréhension sympathique de leur système social que nous pourrons apporter aux Africains l'instruction à laquelle nous sommes parvenus.
1 Among the Basuto tribes, it consists very frequently in the elongation of the labia minora or in the gradual extension of the sexual organs, which, of course, takes a considerable time, while in certain schools of the Northern Transvaal the clitoris is excised, so that we have in the Union of South Africa most of the chief varieties of operation performed on girls where one is performed at all.