Hostname: page-component-586b7cd67f-rcrh6 Total loading time: 0 Render date: 2024-12-02T19:33:41.338Z Has data issue: false hasContentIssue false

Visibility and Vulnerability: the Politics of Pacemakers1

Published online by Cambridge University Press:  23 January 2012

Extract

Pacemaking groups are characterized first by their success with the authorities; second, by their achievements in economic life; and, third, by their efficient mobilization and organization of supporters (Morris, 1968: 34). The existence of such groups tends to inhibit the emergence of occupational or class interests since less successful individuals attribute the success of the pacemaking group to their corporate ethnic solidarity rather than to any organizational skills. This essay explores the characteristics of two such groups, ethnically distinctive pacemakers and the salariat (government paid officials), by presenting the case of an individual who sees both types as his reference groups in the small country town of Gondo in Eastern Uganda in 1966. Because of their marked visibility, both types of pacemaking group are politically vulnerable at times of change, transition, and unrest. They become the object of political scapegoating and, in extreme cases, are subject to ‘cephalicide’. An analysis of the context in which this is likely to occur throws light upon the position and role of pacemakers in the total situation.

Résumé

OSTENSIBILITÉ ET VULNERABILITÉ: L'ACTION DE L'ÉLITE (PACEMAKERS)

L'Action des ethnies se prête très bien à l'analyse des processus, qui ne pose pas la question pourquoi l'ethnicité est importante, mais plutôt quand et où. Cette étude de cas approfondit la tentative d'un individu pour manipuler ses liens avec deux groupes d'action ‘pacemaking’—son groupe ethnique et les salariés—de telle manière qu'il puisse fortifier sa position à l'intérieur d'une petite communauté. Les groupes d'action ‘pacemaking’, par leur nature, inhibent le développement des intérêts professionnels ou des intérêts de classe, puisque le succès d'un individu est attribué à la solidarité de leur corporation plutôt qu'a des dons d'organisation. De plus, il existe souvent des ressentiments vis-à-vis de tels groupes et, comme ils sont en vue, ils sont vulnérables à la fois au chantage politique (scapegoating) et même à la violence durant les périodes de changement, de transition et d'incertitude.

En 1966, un commerçant Luo à Gondo, petite commune composée de plusieurs ethnies dans la région de Teso, en Ouganda, organisa une fête pour célébrer 1'indépendance du Kenya. Les invités relevaient de quatre catégories: ses amis commergants; des gens influents locaux; des gens de la même ethnie; et des membres du salariat de la région. Bien que les Luo du Kenya aient été objets de ressentiments à l'échelon national en Ouganda en 1966, ils n'étaient pas considéréd a Gondo comme un groupe ethnique ayant une corporation; une cristallisation ne s'était pas encore produite et il n'y eut pas de ressentiment contre eux en tant que groupe d'action (pacemakers). Au cours des années, les conditions locales à Gondo —l'acquisition de terres, les manages et les conditions de travail à l'usine de coton—avaient incité les immigrants à minimiser les différences ethniques. Bien que les pêcheurs et les commerçants Luo aient été dans une position plus délicate que de nombreux immigrants, étant donné qu'ils étaient plus en vue, ils avaient été habiles en tant qu'individus, en valorisant à la fois leurs liens ethniques et leurs liens locaux. Lorsque l'action des ethnies lui fit défaut dans le cadre de Gondo, le commergant Luo renoua avec les membres du salariat.

Toute considération de frustrations relatives et de ressentiments contre de tels groupes en vue comme les élites ethniques et les ‘commis’ doit être reliée à une appréciation des possibilités de mobilité telle qu'elle a été esquissée ici.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1974

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

REFERENCES

Bailey, F. G. 1969. Stratagems and Spoils.Google Scholar
Coleman, J. S., and Rosberg, C. G. Jr, (eds.). 1966. Political Parties and National Integration in Tropical Africa.Google Scholar
Geertz, C. (ed.). 1963. Old Societies and New States.Google Scholar
Leys, C. 1967. Politicians and Policies.Google Scholar
Morris, H. S. 1968. The Indians in Uganda.Google Scholar
Runciman, W. G. 1965. Relative Deprivation and Social Justice.Google Scholar
TDA (Teso District Archives). VADM 3/7 Teso District Official Diary. Boyd to Elliott, 1938. XADM/9. 49/39. Memorandum from Malcolm MacDonald, Colonial Office to Governor (transmitted from the Provincial Commissioner to the District Commissioner, Teso) requesting mor e detail about labour in district reports.Google Scholar
Vincent, J. 1970a. ‘Local Cooperatives and Parochial Politics in Uganda’, The Journal of Commonwealth Political Studies, vol. viii, 1, 317.CrossRefGoogle Scholar
Vincent, J. 1970b. ‘The Politics of Ethnicity.’ Paper presented at the 29th Annual Meeting of The Society for Applied Anthropology, Boulder, Colorado.Google Scholar
Vincent, J. 1971. African Elite, the Big Men of a Small Town.Google Scholar
Van Velsen, J. 1967. ‘The Extended-case Method and Situational Analysis’ in Epstein, A. L. (ed.), The Craft of Social Anthropology.Google Scholar
Watson, W. 1964. ‘Social Mobility and Social Class in Industrial Communities’ in Gluckman, M. (ed.), Closed Systems and Open Minds: the Limits of Naivety in Social Anthropology.Google Scholar