Published online by Cambridge University Press: 21 August 2012
By the courtesy of the author and of the editor of Africa I was able to see the proofs of the above-mentioned article in order that I might prepare a reply. As Greenberg deals mainly with the subject-matter of my article ‘Comparative Masai Word List’ (Africa, xxvi. 3, pp. 281-7), I feel that I should make some brief comments on his argument and his criticisms. I shall first examine the specific points of his criticism, and shall then discuss the more important questions and facts concerning the relations of Masai (and Nilo-Hamitic) to Hamito-Semitic.
QUELQUES NOTES SUR LE NILOTIQUE, LE “NILO-CHAMITIQUE”, ET LE CHAMITO-SÉMITIQUE, PAR JOSEPH H. GREENBERG
L'auteur, en soumettant un commentaire de la critique faite par le Professeur Greenberg sur son article ‘Liste comparative de mots masai’, attire l'attention sur le fait que bien que Greenberg accepte l'indice ‘cp’. préfixé à certains détails comme un avertissement que la circonspection est nécessaire, il va trop loin en se refusant à reconnaître la possibilité d'un rapport comme, par exemple, pour le mot signifiant ‘noir’. Étant donné qu'il n'existe presque pas d'études antérieures, en dehors de celle de Meinhof, sur le rapport entre le nilo-chamitique et le chamitique et aucune sur le rapport entre le nilo-chamitique et le sémitique, de telles suggestions devraient plutôt servir de point de départ pour des recherches plus approfondies. Certains exemples sont justifiés en détail.
En ce qui concerne la statistique des relations connexes il existe évidemment un malentendu, car Greenberg semble supposer que l'auteur, pour arriver à ses pourcentages, compteles radicaux précédés par l'indice ‘cp.’ en chamito-sémitique seulement, à l'exclusion du nilotique, tandis que les données de l'auteur indiquent une répartition égale entre les deux.
Dans son importante liste de mots à trois groupes, qui est destinée à démontrer que le masai et le nilo-chamitique sont plus étroitement liés au nilotique qu'au chamito-sémitique, Greenberg passe outre la base de la comparaison étymologique en choisissant parmi de nombreuses langues des mots ayant la même signification, sans tenir compte de la question de savoir si les mots eux-mêmes sont liés les uns aux autres au sein des groupements, de sorte qu'une égalisation peut être faite entre un mot en masai et deux autres mots—ou même davantage—entièrement différents dans d'autres langues. L'auteur est d'accord sur plusieurs des exemples cités dans cette liste, mais, puisque Greenberg n'indique pas en détail quels sont les mots des diverses langues et des différents groupes qui sont apparentés les uns aux autres, la discussion en demeure là, surtout en ce qui concerne la forme la plus compliquée.
L'article de l'auteur accorde une légère prépondérance au chamito-sémitique, qui est susceptible d'être modifiée par des études ultérieures; mais ce n'est qu'une question de peu d'importance. Son but principal a été de démontrer que des matériaux chamito-sémitiques sont présents de façon appréciable dans le masai et dans le nilo-chamitique.
La portée des exemples chamito-sémitiques n'est pas diminuée du fait qu'ils sont tirés d'une gamme de langues très étendue, tandis qu'un petit nombre seulement de langues nilotiques est représenté, ou que les matériaux nilotiques sont plus clairs. Nombre de langues chamito-sémitiques existent depuis plusieurs siècles et sont parlées par des millions d'individus dispersés sur une vaste étendue, tandis que les langues nilotiques sont limitées à une région relativement restreinte.
Si l'on fait exception du barea et du nubien, le nombre de langues nilo-chamitiques dont il est question n'est pas supérieur au nombre de langues nilotiques, mais le masai a un pourcentage plus élevé de correspondances avec le nilo-chamitique qu'avec le nilotique.
Par conséquent, il devient évident que le nilo-chamitique représente un groupe indépendant de langues.
page 38 note 1 Cp. Mas. tomon o okuni = ‘13’.
page 39 note 1 In his ‘Eastern Sudanic Word List’ under ‘neck’, besides Mas. en-murtu (= e-murt) and similar forms of related languages, Greenberg adduces also Nandi ki-mut. In the present list he omits this -word, apparently as it has not the precise meaning of ‘neck’, and cites the completely unrelated stem Na. kat. It seems that for the same reason Sa. ‘umüte is not mentioned.
page 39 note 2 The validity of the Hamito-Semitic stems in Masai which I have set out, has been corroborated by Greenberg's article and his own word list adds new items for Nilo-Hamitic. Already by a rough estimation, the following words, with their correspondences in other Nilo-Hamitic languages, prove to be Hamito-Semitic: Turk, kolia ‘fish’; Turk. inagini ‘to give’; Masai ol-lee ‘man, male’; Nandi ser ‘nose’; Lat. jot ‘to sleep’. This number may still be incomplete.
page 40 note 1 Greenberg's criticism of my remark ‘From the rich material available in each group, only examples from one or a few languages are quoted’, is also unfounded, because he must not omit the next sentence, ‘In most cases…’. Moreover, this method is applied equally to Nilotic, Nilo-Hamitic, and Hamito-Semitic. In addition, for Hamito-Semitic in most cases examples could be cited from many more languages than for Nilotic. Thus Greenberg himself gives for the word ‘eye’ about 14 correspondences in Hamitic only, without mentioning Semitic. But a large number is not necessary for evidence.
page 40 note 2 Nilotic is then regarded as a third co-ordinate partner.
page 40 note 3 Exhaustive and detailed research into the relationship of Masai (and Nilo-Hamitic) to Hamito-Semitic with regard to vocabulary, phonetics, morphology, grammar, and other elements is contained in my forthcoming work: Semitisches und hamitisches Sprachgut im Masai, mit vergleichendem Wörterbuch. Eine sprachvergleichende Untersuchung unter Berücksichtigung von rund 50 semitischen, hamitischen, nilo-hamitischen und anderen afrikanischen Sprachen. Stuttgart: J. H. Steinkopf Buchhandlung. Pp. 480. Approximately 600 Hamito-Semitic word-stems and morphemes are listed.
page 41 note 1 ‘The “Nilo-Hamitic” languages’, in: South western Journal of Anthropology, xii. 200–22, 1956.
page 41 note 2 Bryan, M. A., Distribution of the Nilotic and Nilo-Hamitic Languages of Africa. Linguistic analyses by A. N. Tucker, 1948, p. 48.Google Scholar