Published online by Cambridge University Press: 23 January 2012
The development of commercial cocoa growing in Ghana is always assumed to be something of a miracle. It evokes the stereotype of the plodding subsistence farmer, eking out a living by a system of shifting cultivation in the forest. This peasant is correctly presumed to have been unfamiliar with the cash economy centred on palm produce for export and deriving mainly from areas south-east of the forest zone, but he is somehow supposed to have desired and contrived to fit a new permanent orchard crop into his ‘traditional system of food farming’, thus creating cocoa farms of from 1 to 3 acres from which were exported 80 lb. of cocoa in 1891, 536 tons in 1900, and 40,000 tons in 1911—since when Ghana has always been the world's largest cocoa producer.
LES CULTIVATEURS MIGRATOIRES DE CACAO DU GHANA MÉRIDIONAL
Les cultivateurs qui, primitivement, étaient responsables du développement de la culture de cacao à l'échelle commerciale dans le Ghana méridional n'étaient pas, comme on le suppose généralement, des fermiers qui avaient introduit la culture des cacaotiers dans leur système traditionnel de culture des denrées pour assurer leur subsistance, mais c'étaient des émigrants venus de la région au sud de la zone forestiàre qui avaient acheté le terrain pour cultiver le cacao et qui étaient déjà habitués, par la culture du palmier à huile, à l'économie basée sur la vente des récoltes. Les principaux cultivateurs de cacao qui émigrèrent de cette façon, les Akwapim, ont commencé leur migration vers 1892; ils ont été suivis, peu après, par les Krobo, les Shai, les Ga et d'autres cultivateurs du sud-est du Ghana. Le but de cet article est de présenter plusieurs cartes des régions d'Akim consacrées à la culture du cacao. Ces cartes indiquent les limites des fermes, elles ont été dressées en raison des mesures de contrôle de la maladie des cacaotiers appelée ‘ swollen shoot disease ’. En vue de l'achat de terrain (mais sans aucune intention d'en faire la culture ensemble) les cultivateurs ont toujours tendance à émigrer par groupes. Il en existe deux types principaux: le ‘ groupe de famille ’ (type caractéristique des émigrants matrilinéaires) et le ‘ groupe de compagnie ’ (type qui était primitivement celui des émigrants patrilineaires). Puisqu'aucune etude anthropologique n'a été publiée au sujet des Akwapim patrilinéaires (les Guan et les Cheripong), il n'est pas encore possible de comprendre à fond l'empressement avec lequel ces peuples ont adopté le systèmes de ‘ groupe de compagnie ’, qui est devenu finalement le système normal d'systèmemigration pour tous les peuples vers toutes les régions où les chefs ètaient disposés à vendre du terrain à forfait. Mais l'introduction du cacao semble bien avoir entrainé des modifications dans les systèmemes traditionnels d'h èritage. En ce qui concerne les cultivateurs de sociétés matrilinéaires, par contre, l'introduction du cacao n'a entraîiné aucune modification importante des systèmes de succession et les terrains de la famille.