Published online by Cambridge University Press: 07 December 2011
The relationship between land tenure forms and the twentieth-century transformation of agriculture throughout much of Africa from a strong subsistence to a market orientation – and from food crop production to predominantly export crop production – is a topic of great importance both to Africanists and to policy-makers. From a scholarly perspective, contemporary Africa presents an unusual opportunity to study dramatic changes in land use and especially in land tenure, similar to changes which took place in other parts of the world as commercial farming developed. From a policy-maker's point of view, too, the current shift in land tenure has major implications for possible government measures affecting security of tenure and land distribution – and, in turn, patterns of agricultural investment, productivity and output.
Immigration, transfert de terres et changements de régimes fonciers à Divo, Côte d'Ivoire
Le rapport entre les formes de régimes fonciers en Afrique et la transformation de l'agriculture du XX siècle sur la majorité du continent, en partant de la subsistance jusqu'à une orientation de marché et de la production de cultures alimentaires a la production de cultures d'exportation, est un sujet de grande importance pour les intellectuels et formulateurs de politique agricole. Un examen des écrits à ce sujet et de ceux du propre cas de l'auteur suggère que la tendance écrasante dans les types de régimes fonciers agricoles a été un transfert des droits communaux aux droits individuels. Dans cet article, un cadre historique est utilise pour analyser le transfert du régime foncier de famille au regime foncier individuel dans le département de Divo dans la zone de plantations de cacaoyers de la Côte d'Ivoire entre 1940 et 1980. Les changements dans le système foncier sont mis en évidence par une analyse du processus de transfert de terres aux émigrants, un sujet qui a reçu jusqu'à présent peu d'attention de la part des intellectuels.
Les attitudes et les pratiques locales se rapportant à la terre ont suivi les types les plus importants de changement économique rural à Divo. Avant la deuxième guerre mondiale, toutes les terres en tous genres étaient considérées comme appartenant aux families. Plus tard la terre fut considérée comme appartenant aux ménages conjugaux individuels, indépendamment de leur affiliation familiale, et pouvait être achetée ou vendue seulement par des unités conjugales directement concernées dans la transaction. Pour apparaître, ce changement total de régime foncier traversa un nombre de phases intermédiates.
Le développement économique général de Divo au cours des années 1940–80 est décrit, spécialement l'apparition de petits exploitants produisant café et cacao et le déclin de plantations étrangeres à grande échelle. Ensuite, quatre aspects importants de changements de transfert de terre sont analysés pour Ghebiri et Brabore, deux villages des Dida: (1) mécanismes de transfert, à partir du don jusqu'à la vente; (2) rapports sociaux impliqués dans les transferts, allant de l'assimilation des immigrants à leurs séparations culturelles; (3) la taille et le rythme des transferts avec la taille moyenne de la parcelle déclinante el la longueur moyenne du service du travail des immigrants augmentant au fur et à mesure du temps; et (4) les stratégies de transfert, des stratégies politiques poursuivies par les anciens de la famille aux stratégies économiques suivies par tous les chefs de famille indigènes. Le changement de l'emploi des terres et des régimes fonciers cause quelque conflit social, mais néanmoins ces changements ont eu lieu et n'ont pas sérieusemeni empêché le développement agricole de la région. Finalement sont considérées quelques unes des implications de la politique de la situation actuelle du régime foncier en Côte d'Ivoire. Il est suggêré que les autorités devraient utiliser des procédés plus formalisés dans l'arbitration des cas de disputes des terres.