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Field Methods in the Study of Modern Culture Contacts

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

Previous contributors to this symposium have described in some detail the problem of culture contact as it appeared to them in their own fields, and the methods they employed in studying it there. I do not propose here to cover similar ground, particularly as I have already published a short statement of the lines along which I have been attempting during the last five years to inquire into the presentday culture of the Kxatla in Bechuanaland Protectorate. My purpose is rather to set down briefly what appear to me as the essential elements to be considered in any field study of modern culture contacts, as reflected, shall we say, in the relations between the European and Native inhabitants of South Africa.

Résumé

L'ÉTUDE SUR LE TERRAIN DES CONTACTS AVEC LES CIVILISATIONS MODERNES

Dans l'Afrique du Sud le contact des civilisations a influencé diversement les formes de la société indigène, dans laquelle on peut remarquer des communautés urbaines formées de plusieurs groupements tribaux aussi bien que des groupes tribaux homogènes ayant encore une vie commune. D'autre part on constate des modifications dans la culture européenne. En réalité les particularités constatées en Afrique du Sud peuvent être attribuées directement à la juxtaposition dans un même pays des Noirs et des Blancs.

Une étude moderne tend à un exposé complet des éléments existants, elle donnera l'importance convenable à certains éléments comme le christianisme, la boutique, le recruteur de main-d'œuvre, le moniteur agricole, l'enseignement et l'administration.

Les méthodes employées dans une telle recherche sont essentiellement celles du plus ancien type, mais sont infiniment plus étendues. Les commerçants, les missionnaires, les éducateurs, les fonctionnaires peuvent fournir des renseignements sur l'aspect de la vie indigène qui les concerne plus spécialement. Les églises, écoles, magasins sont visités par les indigènes qui embrassent des professions autrefois inconnues, ils deviennent artisans, catéchistes, domestiques, ouvriers dans les mines et peuvent être interrogés sur ce qu'ils savent.

La première question qui se pose est de savoir à quel degré les institutions indigènes ont été transformées par les innovations occidentales. On peut répondre en discutant chaque élément nouveau avec le plus grand nombre possible de personnes prises dans les différentes classes sociales et en ajoutant des statistiques qui apporteront parfois des éléments valables pour les généralisations subséquentes.

Il est également nécessaire d'expliquer la persistance relative de quelques éléments de la civilisation indigène, tandis que d'autres sont abandonnés avec rapidité. Cela nécessite la reconstitution de l'ancienne organisation tribale, ce que l'on peut faire en intérrogeant les vieillards, en se reportant aux auteurs anciens et aux ouvrages qui se sont occupés des tribus apparentées.

Il est aussi très important d'étudier le mécanisme par lequel la civilisation occidentale a pénétré dans la tribu; il faut savoir quels motifs divers ont déterminé les causes de contact et la politique générale suivie par les missions, l'administration ou les entreprises économiques. Il est aussi nécessaire d'évaluer l'influence exercée par cette politique en raison des personnalités qui se sont trouvées en contact direct avec les indigènes.

Ces documents une fois rassemblés forment une base permettant d'éxpliquer l'évolution intervenue. Il y a deux moyens d'aborder ce problème. Ou bien on peut suivre dans leur développement, depuis leurs formes traditionnelles jusqu'à leurs manifestations présentes, certains éléments spécifiques de la civilisation tribale, par exemple, la compensation en matière de mariage, la religion, la chefferie; ou bien on peut suivre certains agents de civilisation occidentale à travers les ramifications de leur influence. D'autre part, et en employant la seconde, on peut considérer les habitudes de porter des vêtements européens, de construire des maisons, l'influence de l'enseignement, du christianisme, les diverses activités administratives, celles des colons et des commerçants. Il faut se servir des deux procédés en les combinant et examiner en même temps les conflits créés par les politiques contraires d'éléments différents.

Comme nous l'avons montré la variété des facteurs produisant une évolution donnée est tellement grande qu'il est possible de donner une peinture exacte des effets causés par le contact des civilisations dans l'ensemble du champ considéré seulement si l'on examine chaque aspect et chaque nouvelle cause en elle-même. Il conviendra ensuite de comparer les resultats obtenus.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1935

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References

Note. This article is the fifth of the series of articles on ‘Methods of Study of Culture Contact’, which Dr. L. P. Mair is editing.

page 315 note 1 ‘The BaKxatla baxaKxafêla: Preliminary Report of Field Investigations’, Africa, vol. vi (1933), pp. 402–414.

page 321 note 1 The difficulties and limitations of such reconstructions have been admirably discussed by Dr.Mair, L. P. in her contribution to this series (‘The Study of Culture Contact’, Africa, vol. vii, 1934; esp. pp. 416–18).Google Scholar

page 325 note 1 ‘Premarital Pregnancy and Native Opinion: a Note on Social Change’, Africa, vol. vi (1933), pp. 59–89. Most of the other illustrations quoted in this paper are more fully discussed in my sketch of modern Kxatla culture, ‘Presentday Life in the Native Reserves’, in Western Civilization and the Natives of South Africa (ed. Schapera; London: Routledge, 1934), pp. 39–62.