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The Family, Household, and Minor Lineage of the Konkomba1

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

This paper first seeks to show how far the actual forms of the Konkomba family and household coincide with their forms as conceived by the people themselves. The second part (which will appear in a later number of this journal) analyses some of the functions of these units of organization. By function, I mean the relation of the household to certain aspects of Konkomba life: namely, the household as a unit of production and consumption, as a unit of social control, as a ritual unit, and so on. The term ‘household’ refers to the total group of persons living together in one compound (letʃeni), which is a cluster of round houses distributed about a central space and linked by a low wall (see Fig. I). The head of a household (letʃendaa) is the senior man, the husband and the father of the family that is the nucleus of the household. This may be an elementary or a polygynous family; or it may be an expanded family consisting of a number of brothers and their wives, sons, and unmarried daughters; or it may be an extended family, consisting of a man, his wives, their sons, sons' wives and children, and their unmarried daughters. To this nucleus other kin are added and it will be shown that these additional members are always either members of the minor lineage group of the household head or wives or widows of members.

Résumé

LA FAMILLE, LA MAISONNÉE ET LA LIGNÉE CHEZ LES KONKOMBA

Cette communication cherche à démontrer jusqu'à quel point les formes véritables de la famille et de la maisonnée konkomba s'accordent avec les formes idéales, telles qu'elles sont conçues par les Konkomba eux-mêmes. L'expression ‘maisonnée’ se réfère à un groupe de personnes habitant ensemble dans un seul ‘compound’; il peut varier d'une simple famille à un groupe assez important de personnes qui sont toutes apparentées au chef de la maisonnée qui est l'homme le plus âgé. La maisonnée forme une partie d'un groupement plus important, c'est-à-dire, la lignée mineure, une structure généalogique qui s'étend sur 3 à 4 générations, et qui est, elle-même, un segment d'une lignée majeure s'étendant sur quelque 5 à 7 générations. Ce segment majeur peut être un clan, mais, plus fréquemment, 2 à 4 lignées majeures constituent un clan. Le clan, avec tous ses segments, fait naître des groupements locahsés à l'intérieur de la région habitée par un clan déterminé. Dans le système konkomba, toutes ces structures sont peu stables. Avec le temps, la simple famille devient une maisonnée étendue, dont la fonction principale se trouve dans les règlements qui gouvernent le mariage. Cependant, des changements sont retardés par le fait que les hommes se marient rarement avant l'âge de 35 à 40 ans, de sorte qu'une génération s'étend sur 40 années, et quelquefois davantage. C'est pourquoi la maisonnée étendue se trouve seulement lorsque le père et son fils sont tous les deux exceptionnellement jeunes au moment de leur mariage. Un homme doit être fiancé pour la première fois à une fille nouveau-née quand il a une vingtaine d'années, et une deuxième fois à peu près dix ans plus tard. Les Konkomba ne font aucune distinction entre une fiancée et une épouse; les fiançailles sont considérées comme un contrat pour l'échange d'une jeune fille contre des dons et des services rendus à son père par le futur mari au cours des années de croissance de la jeune fille. Il n'y a aucune noce à proprement parler, mais quand la future épouse arrive au hameau de son mari, elle demeure pendant une semaine dans le ménage du chef de lignée, séjour que l'on peut considérer comme une union symbolique entre la lignée et la future épouse. A partir de l'époque des fiançailles, elle est considérée comme une épouse et le groupe de lignée de l'homme auquel elle est fiancée la réclamera, même au cas où le premier fiancé viendrait à mourir. Toutes les fiancées ont des histoires d'amour avec des membres des clans autres que celui du futur mari, mais, en théorie, ces affaires sont cachées à tout le monde, sauf aux membres du ménage de la jeune fille, et des amants ne peuvent habiter ensemble comme mari et femme, à moins qu'ils s'enfuient ensemble. Une jeune fille rejoint son mari lorsqu'elle arrive à l'âge d'environ dix-huit ans, ou lorsqu'elle est enceinte, si ce fait se produit plus tôt. Les enfants qui naissent à la suite d'une histoire d'amour appartiennent au mari de la femme et sont acceptés comme les siens. Le mariage par achat a lieu quelquefois. La polygynie est pratiquée, mais une analyse des données recueillies montre que le type de mariage qui a lieu le plus fréquemment est duogyne, c'est-à-dire avec deux épouses, bien que le taux de polygynie parmi les hommes les plus âgés dépasse souvent le chiffre de deux épouses par homme. Le compound se divise en groupes composés des enfants d'une seule mère, chaque épouse ayant sa propre chambre, sa cuisine et son foyer. Les veuves sont généralement héritées au sein de la famille et de la maisonnée étendue, bien que, également, au sein de la lignée mineure. Une différence d'âge considérable a été constatée entre maris et femmes, s'étendant du cas d'une femme qui avait vingt ans de plus que son mari à celui d'un mari qui avait quarante ans de plus que sa femme. Les hommes plus âgés continuent à se fiancer à des jeunes filles en bas âge, bien qu'euxmêmes ne se marient pas toujours avec elles, mais ils les cèdent au célibataire le plus êgé de leur lignée mineure. La stabilité du mariage chez les Konkomba est remarquablement élevée. Il n'y a pas de divorce, bien qu'un homme puisse refuser quelquefois de recevoir une épouse lorsqu'elle vient chez lui, ou une épouse peut quitter son mari. Des tableaux et des graphiques montrant la constitution de la maisonnée, indiquent que celle-ci est patrilocale et patrilinéaire, qu'elle est rarement une simple famille élémentaire ou polygyne, mais comprend des parents du chef et des veuves héritées, et fonctionne dans le cadre de la lignée mineure. On doit la considérer comme une unité familiale et les rapports entre ses membres comme des rapports de parenté et de descendance.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1956

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References

page 219 note 2 ‘The political system of Konkomba’, Africa, xxiii, 3, 1953, pp. 213–23.

page 220 note 1 See Fortes, M., The Web of Kinship among the Tallensi, 1949Google Scholar; Goody, J. R., The Sociology of the Lobi, 1952Google Scholar, also the author's unpublished material on the Dagomba.

page 224 note 1 It might appear that a dead wife could be omitted. This is possible but I do not think it occurred frequently. A childless wife might have been omitted but even this is unlikely: the long period of bride service is an effective reminder. Further, no other marriages are possible between the extended house of even a childless dead woman and the extended house of her husband. Certainly no woman who left children could be omitted, though it may have happened that women have been treated only as wives and not also as inherited widows when they were in fact so inherited. This could happen in the case of a woman who had borne children only to the second husband and whose first husband had not lived long with her. Or a husband might have been inclined to conceal a runaway wife: but again, the genealogies were always collected with most of the members of the hamlet present, making such concealment difficult. Nevertheless, I do not claim 100 per cent, accuracy in any table.

page 235 note 1 It was suggested to me by Professor Fortes.

page 236 note 1 Cf. Schneider, D. M., ‘A note on Bridewealth and the stability of Marriage’, Man, liii. 75.Google Scholar

page 248 note 1 For example, an elderly man, he is second to the Elder of his lineage, has a large household of grown ‘sons’ and young ‘daughters’. He has never married a bride but has only inherited widows. None of the children is his own. His domestic situation is regarded by some persons as something of a joke, for he is laughed at behind his back. On the other hand there are many other variables to be considered in personality, and while his domestic situation undoubtedly affects this man, the major traumatic event of his life was probably several years' forced labour under the Germans when he was little more than a boy.