Published online by Cambridge University Press: 21 August 2012
As forms of government have been autocratically imposed by us on the Africans, so have our laws. Doubtless much can be said to justify both impositions, but as regards our penal legislation in witchcraft matters it is arguable that it is ethically unsatisfactory, while politically it is demonstrably harmful. Devout modern Christians and agnostic scientists, who rarely see eye to eye, agree in considering the belief in witchcraft a baseless superstition, while anthropologists point out that Africans holding this belief have arrived at a stage common to all primitive races, and that with them, as with others, it is a phase that will pass. All of which seems to me singularly irrelevant, for what we are concerned with is Africa to-day and in the immediate future, and our law, representing the views of the governing race, fails in the dual test of good legislation, that it should be in the interests of and by the consent of the governed. The first is debatable, the second can be emphatically denied.
LA POLITIQUE BRITANNIQUE ET LES CROYANCES A LA SORCELLERIE
L'auteur souligne que la politique britannique dans les colonies d'Afrique, en ce qui concerne les croyances à la sorcellerie, s'est fondée sur ce qui peut choquer les idées occidentales au xxe siècle et non sur le fait que la sorcellerie est une réalité et une cause permanente de crainte pour la population indigène. La loi en cette matière semble injuste aux indigènes parce qu'elle est simplement vengeresse et n'apporte aucun remède. On la leur a imposée, elle a été maintenue par la force et par conséquent elle s'oppose aux efforts de collaboration et de confiance qui sont les buts principaux de la politique anglaise. L'attitude officielle à l'égard de la sorcellerie mine l'excellent travail heureusement réalisé dans d'autres domaines. C'est pourquoi l'auteur soutient la nécessité d'un changement complet à cet égard. Il ne s'agit pas de prétendre que les autorités occidentales croient à la sorcellerie, mais il conviendrait de déclarer officiellement et ouvertement qu'elles acceptent les croyances locales à ce propos et que le gouvernement essaie d'aider de manière pratique les indigènes en cette matière. Il voudrait que les accusations de sorcellerie soient jugées publiquement devant les tribunaux, ce qui n'est pas permis maintenant puisque le délit de sorcellerie n'est pas reconnu. Il faudrait que les tribunaux acceptassent la conviction de culpabilité résultant de débats honnêtement conduits d'après les coutumes indigènes, ce qui entraînerait le placement des sorciers condamnés dans des camps de détention. D'autre part, il voudrait qu'on cessât de considérer le docteur en sorcellerie ou le devin comme un criminel. Il conviendrait de faire appel à sa collaboration, de lui conférer une licence qui réglementerait ses activités tout en lui permettant de les pratiquer. Pour l'auteur la croyance à la sorcellerie ne disparaît pas, elle est plus forte que jamais, peut-être même son importance augmente-t-elle, parce que les méthodes employées pour la combattre n'ont pas réussi.
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