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A Contribution to the Study of Zande Culture

Published online by Cambridge University Press:  23 January 2012

Extract

The Azande are a Central African ethnic complex to which some fifty different peoples, speaking Sudanic, Bantu, Nilotic, and Nilo-Hamitic languages, have contributed. This was brought about by the migrations and conquests of the Ambomu people, under their Vongara ruling family, in the eighteenth and nineteenth centuries. In the course of them the Mbomu clans, including the Avongara, were scattered far and wide, and everywhere they imposed on the subjugated peoples their language and political institutions, so that these peoples, some more quickly, and some more completely, than others, became, or are in the process of becoming, absorbed in the Zande amalgam. Little by little their languages are forgotten and their distinctive customs fall into desuetude. But, as might be supposed, in the process of assimilation to the dominant Ambomu, the foreign peoples, both the subjugated and those bordering Zandeland, contributed much to Zande culture. This paper is designed to give some indication of the extent to which the Ambomu have taken over foreign usages and of the complexity of the cultural amalgam which these borrowings have brought about.

Résumé

CONTRIBUTION À L'ÉTUDE DE LA CULTURE ZANDE

Au cours des dix-huitième et dix-neuvième siècles, le peuple Ambomu de l'Afrique Centrale s'étendait à partir du fleuve Mbomu, sous leurs souverains les Vongara, sur une vaste région. Ils vainquirent plusieurs peuples étrangers, sur lesquels ils établirent une domination politique et une prédominance culturelle et le complexe qui en est résulté constitue les Azande, tels qu'ils existent actuellement. Cependant, au cours de ce procédé, ils empruntèrent beaucoup de choses à des peuples vaincus, ainsi qu'à d'autres avec lesquels ils étaient en contact. Cette enquête est limitée à ces Azande qui habitent l'ancien royaume de Gbudwe dans le Soudan, et dans cet article seules les plantes cultivées sont examinées. Schweinfurth, en 1870, et d'autres parmi les premiers explorateurs, ont créé l'impression que les Azande étaient principalement des chasseurs, et en second lieu seulement des agriculteurs, tandis quʼau cours du siècle actuel personne n'a suggéré que les Azande n'étaient pas principalement des agriculteurs. Il est bien possible que du temps de ces explorateurs l'agriculture ne jouait pas un rôle si important dans leur économie et qu'à des époques antérieures elle était moins importante encore, car il est probable que leur récolte principale, l'éleusine, a été empruntée au cours du dix-neuvième siècle, ainsi que certaines des variétés importantes de mais, quelques variétés de sorgho, le millet, certaines variétés d'arachides, plusieurs plantes oléifères, les principales plantes légumineuses, plusieurs variétés de manioc et de patates, quelques ignames, et probablement toutes les variétés de bananes. Les Azande paraissent avoir appris des Arabes l'emploi des piments qui poussent quasi-spontanément dans les jardins, et il est probable qu'ils ont appris la fabrication de la toile d'écorce — portée partout par les homines à l'époque où l'auteur y habitait (1926–1930) — par leur contact avec les peuples habitant la région au sud. Pour une raison inconnue, ils cultivaient uniquement du tabac de Virginie (Nicotiana tabacum) sans y ajouter le Nicotiana rustica cultivé par leurs voisins. En dehors de ces emprunts de leurs voisins, il faut tenir compte du fait qu'un nombre considérable des plantes les plus importantes cultivées par les Azande, si elles étaient, en effet, empruntées de leurs voisins ou non, sont originaires de l'Amérique du Nord ou du Sud, et, par conséquent, n'auraient pu arriver à l'intérieur de l'Afrique avant le seizième siècle et, en toute probabilité, pas avant les dix-septième et dix-huitième siècles, et, dans certains cas, pas avant le dix-neuvième siècle: le maïs, les arachides, les patates, le manioc, et le tabac. Étant donné que d'autres plantes importantes furent également empruntées au cours de leurs migrations, il n'en reste pas assez pour constituer une économie principalement agricole telle que celle que les Azande possèdent actuellement. De ce fait, nous pouvons faire certaines conjectures concernant l'évolution historique de leurs institutions politiques. L'emprunt des arts, des métiers, et de diverses coutumes sera traité dans un article ultérieur.

Type
Research Article
Information
Africa , Volume 30 , Issue 4 , October 1960 , pp. 309 - 324
Copyright
Copyright © International African Institute 1960

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