Deux semaines après l'accident de Tchernobyl, les plantations de thé dans la région nord-est de la Turquie, et plus spécialement celles de Rize et de ses environs, ont été affectées par des précipitations radioactives. Comme mesure de protection radiologique, le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) turc est intervenu avant l'emballage du thé et il a imposé, comme limite maximale admissible, 12 500 Bq/kg de radioactivité dans le thé sec présenté au marché. 58 078 t de thé radioactif de 25 000 Bq/kg et plus ont été isolées comme déchet radioactif. Dans le souci de déterminer la solution optimale concernant la gestiondu thé radioactif selon les conditions du pays, le CEA turc a développé quatre critères préliminaires qui ont permis d'opter pour l'enfouissement.

Le plutonium a été mesuré, en 1991, sur 5 échantillons de sols et 12 échantillons de sédiments du Rhône prélevés autour du site de la centrale électronucléaire de Creys-Malville. Les concentrations des sols (fraction tamisée à 2 mm) varient, pour 239+240Pu, de 35 ± 4 à 1411 ± 135 mBq.kg-1 sec et, pour 238Pu, de moins de 1 à 101 ± 6 mBq.kg-1 sec. Dans les sédiments, on observe de l7 ± 4 à 147 ± 12 mBq.kg-1 sec en 239+240Pu et de moins de 1 à 7,2 ± 1,6 mBq.kg-1 sec en 238Pu. Ces résultats sont du même ordre que les résultats de mesures de plutonium faites, à ce jour, dans l'environnement français et les rapports isotopiques 238Pu/239+240Pu sont analogues à ceux des retombées atmosphériques (0,03 à 0,08) et sont différents des rapports caractéristiques de l'usine (0,7 à 0,8). La variabilité des résultats selon les échantillons confirme que la fixation du plutonium sur les sols et les sédiments dépend, pour une large part, des teneurs de ces substrats en matière organique et en particules fines.

On a mesuré la concentration en radon en différents endroits à l'intérieur d'une habitation à l'aide de détecteurs CSR solides de traces avec ou sans electret. Les mesures montrent que les concentrations en radon varient à l'intérieur d'une même pièce ; au centre de la pièce, elles diminuent à mesure que s'élève la hauteur au-dessus du plancher. A une hauteur de 0,88 m (c'est-à-dire la zone de respiration du dormeur), elle est d'environ 1,3-1,5 fois celle mesurée sous le plafond. Elle est la plus élevée à la tête d'un lit situé contre le mur (là où se trouve, généralement, la tête du dormeur), soit 1,6-1,8 fois celle trouvée à 0,5 m sous le planfond. Pour obtenir une évaluation plus réaliste de la dose délivrée aux occupants, estimée selon la concentration moyenne en radon mesurée à 0,5 m sous le plafond, il conviendrait donc de la multiplier par un facteur de correction d'environ 1,5.

DOSICARD est un dosimètre électronique de rayonnements X et gamma de la dimension d'une carte de crédit. Il est destiné à être porté par les travailleurs des installations nucléaires civiles ou militaires, des centres de recherche et des milieux médicaux. DOSICARD permet une gestion souple et le suivi en temps réel des expositions aux rayonnements de ces personnes. Des alarmes sonoreet visuelle correspondant à des seuils de dose ou de débit de dose en font un appareil de protection efficace sur les lieux de travail. DOSICARD peut être utilisé de manière autonome ou en relation avec un système informatique quipermet un traitement collectif des informations.