Les photographies d'Henry Dunant sont rares. Dans un article publié en 1959, Bernard Gagnebin en recensait sept, alors que Daisy Mercanton, en 1971, parvenait à onze et y ajoutait un portrait peint sur émail par Charles Dunant. La majeure partie de cette iconographie concerne d'ailleurs la vieillesse à Heiden. Trois photographies, en effet, datent du 12 août 1895, deux autres de 1901, une dernière de 1908. C'est dire que les portraits des années de jeunesse ou de prospérité n'abondent guère. A la vérité, sans compter le portrait récemment découvert par l'lnstitut Henry Dunant, deux photographies datent de l'époque de la fondation de la Croix–Rouge, deux autres de 1855 — Dunant est alors âgé de 27 ans — et une seule remonte aux alentours de 1850, qui représente Dunant aux côtés de Jean–Gabriel Eynard et de sa femme.