Vers le 15 août, date de mon départ pour la Russie, les organisations de secours se trouvaient dans une extrême incertitude touchant le problème de la famine.
Il venait d'être déclaré publiquement, sur la foi de prévisions déjà anciennes, que la récolte serait suffisante, non seulement pour satisfaire aux besoins de la population, mais encore pour permettre l'exportation d'une certaine quantité de blé ; dans certains milieux, on allait même jusqu'à prévoir la liquidation des organisations étrangères de secours pour le commencement de l'hiver.