La Revue de Paris publie, sous la signature du baron Suyemata, ministre du Japon à Londres, un article auquel nous empruntons quelques détails sur le respect témoigné par les Japonais à l'ennemi blessé ou tué. Non seulement, dit-il, les Conventions de Genève et de La Haye sont strictement observées, mais la loi militaire japonaise suffisait, en dehors de ces conventions, pour assurer aux ennemis un traitement humain. Le code d'honneur de la chevalerie japonaise, le Boshido, prescrit la compassion envers l'ennemi tombé.