Published online by Cambridge University Press: 07 December 2011
Il est devenu banal pour les érudits de parler des villes, particulièrement des villes coloniales, en tant que textes dans lesquels les rapports de pouvoir sont incrusté. Cet article présente les données de six années de recherches, y compris des recherches d'archive, des entrevues, et des enquêues de terrain sur la planification et le developpement à Zanzibar. Je me concentre sur le bâtiment des maisons et les environnements domestiques dans les quartiers africains historiques de la ville, connus comme Ngʼambo ou ‘l'autre côté’. La lutte pour l'hégémonie culturelle est évidente dans les conflits concernant le milieu bâti à Zanzibar pendant le vingtième siècle. Le centre d'interêt est sur la façon dont le langage officiel qui définit les types de maison et établit les codes de construction, qui avaient été développés sous le colonialisme, étaient devenu un instrument tactique de la part de ceux qui sont puissant pour imposer la domination de l'espace. Cependant, la mise en vigueur des codes de construction a souvent démontré la limitation des efforts de l'élite coloniale et locale quant à avoir l'hégémonie, surtout à la fin de la période coloniale. A travers le siècle, les mots pour l'habitat traditionnel africain et les types d'habitats dans les quartiers de Zanzibar ont laissé voir le dédain avec lequel ceux qui sont puissant les avaient traité. Il y a cependant un ordre et un plan de la ‘ville non-planifiée’ qui domine toujours la ville.