We amend the canonical matching model by assuming diminishing returns to labor. We put the model to the twin test of generating a high volatility of labor market variables in response to productivity shocks (the “Shimer puzzle”) and a moderate response to changes in unemployment benefits and find that it passes that test. It does not feature wage rigidity, nor is it based on a small surplus calibration. Diminishing returns introduce a distinction between marginal and average surplus. With a standard (large average surplus) calibration, we can have a small marginal surplus, and thus a strong response of hiring to productivity shocks, while obtaining a measured response of unemployment to changes in benefits.

La littérature récente sur l’articulation chômage-éducation a pour propriétés que l’effort éducatif (i) croît avec le taux de sortie du chômage et (ii) a des rendements croissants en raison d’une externalité positive. Le rôle de l’Etat consiste alors à inciter les agents à accroître l’intensité de leur formation pour réduire le taux de chômage et augmenter le flux de richesses produites. Ces propriétés contre intuitives sont liées au rôle de l’éducation qui consiste à accroître la productivité de ceux à qui elle est dispensée. Dans cet article, l’éducation est modélisée comme une durée et rend celui qui l’entreprend plus polyvalent au sens où maîtrise un plus grand nombre de technologies équiproductives. L’effort individuel décroît alors avec le taux de sortie du chômage et croît avec l’effort collectif en raison d’une externalité négative. Au niveau macroéconomique, la durée d’éducation privée est systématiquement trop élevée au regard d’une durée socialement optimale. La politique éducative de second rang consiste à réduire l’effort éducatif des agents lorsque le taux de chômage est « haut », et à l’augmenter lorsqu’il est « bas ».