Nous développons un modèle dans lequel les gouvernements peuvent s'échanger
des informations sur les investissements effectués sur leur territoire par
les agents étrangers. Sans cette information, les gouvernements ne sont pas
en mesure de taxer leurs résidents sur les investissements étrangers ce qui
permet à ces derniers de profiter de l'évasion fiscale. Nous montrons qu'à
l'équilibre non coopératif, un échange partiel d'informations constitue un
équilibre de Nash soutenable. Nous montrons également qu'il existe des
équilibres asymétriques dans lesquels un des gouvernments envoie le maximum
d'informations alors que l'autre gouvernement n'envoie qu'une information
partielle.